Les plumes noires
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Les plumes noires

Forum de la session 2012/2013 de l'ACF des Plumes noires
 
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 Chapitre 5

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Mawineuh




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MessageSujet: Chapitre 5   Chapitre 5 EmptyJeu 2 Mai - 13:07

1ère partie chapitre 5
Les vacances de Noël passèrent assez vite sans qu'aucun d'événement notable ne vienne perturber la tranquillité de ce petit lycée. Un gros repas fut organisé pour Noël avec un groupe de musique qui a déclenché l'hystérie la plus totale avec un petit pogo dont le lycée a le secret. Puis arriva le moment de la nouvelle année après que tout le monde ait profité au-delà du raisonnable de ses cadeaux, des gâteaux et autres confiseries qui fit prendre quelques kilos à de nombreuses personnes. Les vacances se terminèrent tranquillement. Tout le monde put se reposer et revenir en pleine forme pour la rentrée et peut-être pour les plus chanceux...des missions.
Pourtant les premières semaines de l'année passèrent dans une ambulance très morose.
-Tu as entendu ?
- Non quoi ?
- Elle a disparut.
- Qui ?
- Ginger.
- Cette fille colorée là.
- Celle qui lançait des lasers ?
Les rumeurs couraient, encore et encore, enflant de plus en plus. Tout le monde était au courant. Ginger, une fille de deuxième année aux pouvoir et à l’apparence improbable mais néanmoins de très bonne compagnie. Elle avait disparut.
- C’est la cinquième en une semaine… Soupira Faye, face contre table.
- Si ça continue l’extérieur va forcément se rendre compte de quelque chose ! Proposa Corentin. Les parents ne peuvent pas rester sans nouvelle !
-Ça m'étonnerait fortement. Fit une voix derrière eux.
Fermant son livre, Kalian tira une chaise pour s’assoir à son tour à la table.
- Réfléchis une seconde, elle n’est pas encore morte, le lycée ne va pas la déclarer tout de suite. Ils attendront le délai légal et inventeront une histoire. Moi c’est ce que je ferais en tout cas.
- Mais t’es horrible ! Murmura Marianne, choquée.

- Tu as une meilleure option ? Répondit froidement la sniper. S’ils déclarent plusieurs disparitions, le lycée va perdre toute crédibilité. Annoncer une catastrophe comme une explosion de gaz, qui permettra de ne pas rendre les corps viendra et bien plus sur.
- Moi j’aime bien les chaussettes de Ginger ! Déclara soudainement Eileen.
L’attention collective se tourna vers elle quelques secondes et elle en profita pour ajouter.
- Vous savez, elle peut faire plein de choses avec ses chaussettes ! Et ses bracelets aussi sont super !
- Hein ?
- Bah oui, Ginger ! Ah la la… Bon, moi je vais cueillir des myrtilles dans le CRD. Tu viens Ginger ?
Temps de blocage, Kalian la rattrapa et la força à se retourner avant de lui poser une main sur la tête pour la tenir à distance et éviter un câlin intempestif.
- Tu as vu Ginger ?!
- Bien sur, tout le monde la connait.
- Mais là là ! Là elle est avec toi !
- Mais oui !
- Et Thomas ?!
Eileen pâlit d’un seul coup avant de reculer en secouant la tête, blanche comme un linge, cependant, Kalian la retint fermement.
- Non !
- Eileen ! S’il te plait !
- Mais il me fait peur !
- C’est pas une question de barbe bleue Eileen, c’est important !
- Mais il est méchant ! Gémi-t-elle.
-S’il te plaît !
- Alors fait moi un câlin !
Kalian serra les dents. Elle n’avait pas réellement de problème avec les câlins, elle trouvait juste que c’était parfaitement inutile. Cependant, il y avait des situations faisant que…
Sautant au cou de la sniper, la jeune colorée la serra du plus fort qu’elle pût alors que son amie soupirait de lassitude. Lorsqu’elle consentit à la lâcher, Eileen lui offrit un grand sourire innocent avant de reprendre.
- Je vais essayer ! Mais je ne te promets rien, parce qu’il fait vraiment peur… Qu’est ce que tu veux savoir ?
- Qui l’a tué.
Le petit groupe eût un léger blocage en entendant les mots de Kalian. Faye posa sa main sur son épaule.
- Kali… Il a été tué par l’un des terroriste c’est pas…
- Il aurait du voir la personne qui lui a tiré dessus ! Le seul poste de tir possible était pile devant lui !
Eileen s’éclipsa sans bruit alors que les deux jeunes filles commençaient à se disputer. Marianne et Lucas intervinrent, tentant de temporiser leurs éclats.
- Vous disputez pas, de toute façon Eileen nous le dira ! Essaya la première année.
- Oui , et puis on sait que sa mort vous pèse parce que vous étiez sur place, mais ce n’est pas une raison de vous engueuler ! Plus vous faites ça pire ça va être !
Kalian se contenta de grogner et de détourner la tête d’un geste sec. Faye soupira de lassitude avant de reprendre, un sourire aux lèvres.
- Ouais ! Vous avez raison ! Sans rancune Kalian ?
- Hm… Grogna cette dernière.
- Oh fait pas cette tête Kalinou !
- Comment tu m’as appelé ?!
Lucas éclata bruyamment de rire en entendant le surnom pour le moins ridicule que venait de donner Faye à son amie. Cette dernière se vit attaquer par une négociatrice en mal d’affection qui tenta vainement de reproduire ce qu’Eileen avait miraculeusement réussi à faire.
- Allez rien qu’un !
-Lâche-moi !
- Juste une fois !
- Non !
- Allleeeeeeeez !
- VA CREVER !
- Si tu ne le fais pas, les pingouins ribosomiaux vont tenter une percée tactique à la Blitzkrieg dans ton salon de manière parallélépipédique sous couvert de caleçon à cœurs oranges.
- Bon d’acc… NON ! Se reprit brusquement la sniper et la repoussant d’un coup de coude. Je suis une femme ! Je peux résister à ton pouvoir !
- Ah tu crois ça ? Déclara Faye d’un ton mielleux. Alors essayer de résister à ça ! Dans le conteste d’une ochlocratie pandimentionnelle, un procédé gnomique pourrait te contraindre à exécuter des directives chocolatées au bec bezen un dimanche de pleine lune en la compagnie des alpagas décharnés lors d’un mois impair dans la constellation de Betelgeuse suivant un angle cosinus avec les oranges du Cameroun !
- D’acc…
Un cri perçant figea les deux belligérantes et Eileen revint en courant, les yeux plein de larmes pour sauter dans les bras de Faye. Tremblant de tout son corps et parlant avec autant d’intelligibilité que si elle n’avait pas de réseau, il fallut un bon quart d’heure au quatuor pour la calmer. Finalement, elle laissa échapper.
- Il… Il a dit… qu’il… do… dormait…
- Il dormait ?! S’étonna Marianne.
- Comment a-t-il put dormir ? Je sais que c’était tard le soir, mais le lycée donne ne pas des vitamines pour ce genre de mission au cas où ? Demanda Lucas.
- S…si… il… il s'est… en…dormi… j…juste ap…p…rès !
- Quoi ?! S’exclama Kalian. C’est impossible ! J’avais les même !
- Faut croire que lui non… Constata Faye en secouant la tête sans quitter Eileen des yeux.
La jeune fille semblait inconsolable et, autour d’elle les quatre adolescents se retrouvaient bien mal à l’aise. Il était impossible que Thomas se soit trompé dans les cachets puisque les élèves n’avaient pas accès à la réserve de médicament. Bien sur, le lycée avait put se tromper, mais ça mettait également en évidence une information que beaucoup savaient sans vraiment vouloir se l’avouer.
- Ils vont tous nous tuer… Gronda Faye.




-
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Flore

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MessageSujet: Re: Chapitre 5   Chapitre 5 EmptyJeu 2 Mai - 13:13

Partie 3 la semaine bilan

C'est sur une atmosphère légèrement tendue que débuta la semaine bilan du lycée. Elle servait aux professeurs à évaluer les élèves et à décider de leur passage au cercle suivant. C'était également durant cette période qu'étaient présentés aux élèves les différents débouchés qu'offrait le leur cercle.
La semaine commençait par un rapport que les premières années devaient présenter aux professeurs. C'était en fait un prétexte pour estimer les compétences des élèves. Au CRD, on voyait de plus en plus d'étudiants s'acharnant sur leur exposé. Marianne stressait pour son rapport sur une mission en Espagne. Pourtant, elle ne c'était bien passée. C'était simplement une visite de courtoisie pour resserrer les liens entre le LP2I et un lycée à Aranjuez. Seul les élèves de première et deuxième année de SI (Science de l'incompréhensible) y avait été conviés. La mission s'était déroulée facilement et les lycéens espagnols très coopératifs. Le rapport semblait sans doute rapide à rédiger, mais le fait de devoir parler devant un public (surtout un public de professeurs) angoissait la jeune lpiiènne. Actuellement, sa principale occupation consistait à se taper la tête contre son clavier d'ordinateur de désespoir.

« Tout va bien, Marianne ? »

L'interpelée sursauta  à cette interpellation et se retourna. Derrière elle, se tenait deux premières années. L'une, plutôt petite, portait une robe de style lolita noire. L'autre était plus grande, mais Marianne avait du mal à la distinguer clairement.

« Oui, tout va très bien euh...les filles !
-Pourquoi tu te frappait la tête, alors ? demanda d'un air inquiet mais plein d'entrain la plus petite des filles.
-Et bien... En fait tout à l'heure il y a l'oral et...
-Tu n'as pas fini ta présentation ?
-Si ! Mais je n'aime pas vraiment parler devant un public... »

Un cyclone entra soudainement dans le CRD, attirant l'attention des trois filles.

« Marianne ! L'horaire de l'oral a changé ! Notre classe passe dans 5 min en 2C13 ! cria Corentin.
-Quoi ! Mais, mais, mais...!
-Allez, grouille-toi ! »

Sans lui laisser d'avantage de temps pour tergiverser, Corentin attrapa la clé USB ainsi que le bras de Marianne pour foncer hors du CRD. Aria et Elina se regardèrent.

« Il s'est passé quoi exactement ?
-Je ne sais pas... »

Finalement, les deux filles décidèrent d'aller à la cafétéria où elles rencontrèrent Faye, Kalian, Lucas, Arthur et Étienne.

« Vous n'êtes pas en cours ? demanda Elina.
-Non, les profs sont en train de faire passer les oraux. dit Étienne.
-On a vu Marianne au CRD, Corentin l'a kidnappée parce que l'horaire de leur oral a été déplacé.
-Ça, ça arrive souvent pendant la semaine bilan... soupira Kalian.
- Tu veux parler des kidnappings ? demanda Aria.
-Non, je veux parler des changements d'horaire. La semaine bilan, c'est toujours le bazar. Les profs et les élèves n'ont pas les mêmes emplois du temps, ni les mêmes infos...
-C'est vrai que ça à l'air d'être très  mal organisé.
-C'est le LP2I, quoi. conclut Étienne.
-On fait un loup-garou en attendant ? J'ai emmené un jeu ! lança soudainement Faye. »

La journée passa lentement, sans pourtant être ennuyante pour le groupe de lycéens. Ils revirent Marianne et Corentin après leurs oraux. Les deux premières années semblaient s'en être plutôt bien sortis malgré un petit problème technique avec la clé USB de Marianne qui n'avait heureusement pas empêché celle-ci de faire sa présentation.
Aria, Ambre et Flore estimaient également s'être assez bien débrouillées pour leurs oraux et attendaient à présent le verdict des professeurs, qui tomberait après la semaine bilan. Les élèves de toutes les classes sauraient alors s'ils pouvaient passer au cercle suivant. Mais contrairement à ce que laissaient sous-entendre certains enseignants le passage de cercle signifiait que l'élève ne maitrisait pas assez ses pouvoirs et que le lycée espérait qu'une exposition plus forte aux radiations arrangerait les choses.
Les autres jours furent des journées de cours à normales (si on ne comptait pas les problèmes d'organisation si typiques au LP2I. Le jeudi, lui, était un jour un peu spécial. Les professeurs y avaient organisé ce qu'ils appelaient des « ateliers d'orientation ». Les élèves devaient faire un choix dans les différentes activités proposées via l'ENT ( Espace Numérique de Travail), l'interface numérique du lycée. Les professeurs répartissaient ensuite les élèves selon leurs vœux et le nombre de places disponibles. Ce qui faisait que certains élèves se retrouvaient parfois dans des ateliers complètement à l'opposé de leurs souhaits, voir même de leurs capacités.
Sortant de ces fameux ateliers, Faye se dirigea vers la cafétéria. Elle avait passé des heures à écouter des anciens élèves raconter à quel point le LP2I avait été la meilleure opportunité qu'ils avaient eue pour préparer leurs vies futures. Certains élèves trouvaient que cela ressemblait fortement à de la propagande et s'amusaient à deviner ce qu'allaient dire leurs intervenants en guise de présentation (qui se ressemblaient étrangement). La jeune négociatrice soupira. Elle espérait que ses futurs employeurs n'auraient pas le même goût pour les uniformes roses et les chaussures à talons aiguilles que l'administration du lycée.

« Salut les pingouins ! lança-t-elle au groupe à moitié endormi sur une table.
-'Lut ! fit Amandine. Tu as vu des trucs intéressants ce matin ?
-Ça allait. J'ai surtout eu des ateliers sur la négociation sous toutes ses formes : pour une entreprise, pour le gouvernement, dans une banque, dans le commerce...
-Ce n'est pas à peu près la même chose ? s'interrogea Lucas.
-Si, j'ai arrêté d'écouter au bout de la 3ème heure. Heureusement, il y avait François dans mon groupe. J'ai discuté avec lui, il est plutôt sympa en fait. J'ai aussi vu Ambre à un moment. Et vous, vous avez fait quoi ?
-Moi, j'ai participé à des ateliers sur les différents débouchés en informatique. fit Lucas.
-J'étais à un atelier sur le renseignement. Le même que l'année dernière, évidemment, alors j'ai dormi. expliqua Étienne. Et je crois avoir vu Elina et Mary dans le groupe mais je ne suis pas sûr.
-Moi ils m'ont mis dans un atelier pour les musiciens. intervint Amandine. Il y avait Eileen, Aria et Marianne même si leurs dons n'ont absolument rien à voir avec la musique. D'ailleurs je crois que c'était l'atelier bouche-trou de l'année. Seulement 3 élèves sur 15 faisaient d'un instrument dans cette classe, c'était vraiment n'importe quoi !
-Moi, je suis allée dans un atelier sur les métiers de l'armée et sur celui de garde du corps. ajouta Kalian. Il y avait Corentin et...Arthur.
-Arthur ?! Mais qu'est-ce qu'il faisait là ? demanda Lucas. Je l'imagine mal dans l'armée et encore moins à protéger quelqu'un.
-Il a donné sa liste de vœux trop tard alors ils l'ont envoyé dans des ateliers complètement aléatoires.
-Au moins on peut dire une chose : la semaine bilan, c'est chaque année le même bazar ! soupira Faye. »


Dernière édition par Canard en réglisse le Jeu 2 Mai - 13:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chapitre 5   Chapitre 5 EmptyJeu 2 Mai - 13:16

Partie 4 (ps : la partie 2 est dans la 1)

La cérémonie de passage de cercle approchait à grands pas. Dans l'agitation naissante des couloirs, Faye déambulait de droite à gauche, tantôt une pile de dossiers dans les bras, tantôt portant péniblement des poches remplies d'objets en tout genre. Aria, qui passait par là, heurta de plein fouet la jeune fille en tailleur rose. La pile de feuilles s'éparpilla sur le sol, ainsi que le contenu des trieurs d'Aria. La fautive balbutia :

<< Ah! Euh ! E-excuse-moi... je me rendais au bureau de l'administration, on m'a demandé mon aide.
-Mmh... Toi aussi ? Allons-y ensemble dans ce cas. Tu as l'air de peiner à porter tout ça, en plus.
-Je vais t'aider à ramasser ! >>

La chose faite, les deux jeunes filles déposèrent le tout au bureau, quand, sur le chemin du retour, elles croisèrent Ambre qui marchait, l'air pensif.

<-Je profite du spectacle. C'est intéressant de voir tout le monde s'agiter comme des fourmis autour de leur reine, dès qu'un évènement un peu particulier est annoncé. répondit l'intéressée sans broncher.

Aria prit un air énigmatique, avant de lancer :

-Est-ce que par hasard, tu aurais vu Elina ? Je ne l'ai pas vue depuis maintenant une demi-heure.

-Non, pas du tout. Elle n'est pas avec toi, comme d'habitude ?

Un appel au micro interrompit la conversation :
"Votre attention s'il vous plaît. Tous les élèves sont appelés au réfectoire pour une réunion d'explication sur le passage de cercle. Aucune absence ne sera tolérée."

Dans le réfectoire bondé, les trois amies dénichèrent des chaises libres, non sans difficulté.
La chaleur était insoutenable, malgré les fenêtres ouvertes.

-Mais pourquoi nous avoir tous entassés ici ? pesta Ambre.

-Je dirai que les émeus désoxyribo-nucléiquement constitués à base de iodure citrique de dauphins voulaient exercer avec nous une interaction vocalement nuisible à notre bien-être. Répondit Faye en agitant sa main en guise d'éventail.

La foule d'élèves entassés et suants écoutait, le regard vide, le discours de l'un des professeurs. Faye ne put déterminer de qui il s'agissait, car l'amas d'adolescents faisait obstacle à son champ de vision.
Après un discours interminable sur les conditions de passage et autres subtilités aussi compréhensibles qu'ennuyeuses, tous les élèves purent quitter le réfectoire et respirer un peu.
Le repos fut de courte durée, car à peine Faye eut-elle bu une gorgée à la fontaine de la cafétéria qu'un nouvel appel retentit dans les haut-parleurs :
"Tous les élèves ayant déjà participé à l'organisation de la cérémonie de quelque façon que ce soit sont sollicités pour participer à la réunion bilan mi-parcours. Les élèves non-présents seront considérés comme non-aptes au passage de cercle."
Faye, trainant des talons, se rendit à la salle indiquée, suivie par Aria qui chantonnait d'un air guilleret. Les tables de la 1S11 avaient été disposées en cercle. Faye et Aria s'assirent parmi les autres intéressés. Tout l'assemblée somnolait. En effet, dans cette salle, la chaleur était encore plus insupportable. Aria se retourna et toucha le tuyau du radiateur. le constat fut rapide : il était brûlant. Après une heure et demie, Faye poussa la porte, défigurée par la chaleur. Sans se faire prier, elle se rua sur une chaise de la cafétéria :

-Enfin... C'était horrible...

-Tu veux boire ? s'inquiéta Aria

-Ne t'inquiète pas. Mais comment fais tu pour tenir par cette chaleur, avec toutes ces couches de volants ?

-Hein ?

Aria était sans nul doute la plus épuisée des deux, et n'avait visiblement rien compris. Les deux jeunes filles en restèrent là à demi-mortes sur les chaises.
Un nouvel appel au micro retentit. Faye ne prit pas la peine d'écouter et s'écria :

-Mais ils veulent ma mort ! ...Perpendiculaire !

Aria lança un regard interrogateur à la jeune fille en tailleur rose.

-C'est la première insulte qui m'est venue en tête ! se justifia-t-elle. Je ne retournerai pas là dedans !

"...les élèves absents seront sanctionnés."

La panique s'empara de Faye. Elle n'avait absolument aucune idée de la salle où elle devait se rendre, ni pour quelle réunion. Se précipitant au rez-de-chaussée, elle se tourna alors vers sa voisine, le regard suppliant :

-Pitié, par l'ornithorynque bleu-citron du grand théorème du carré symétriquement opposé à la gravité de la pomme de terre, dis moi que tu as écouté...

-C'est la salle 2W05.

-Oh non, en plus, c'est au deuxième étage... Je vais devoir monter tous ces escaliers...

Faye laissa son amie en entreprit péniblement la montée des marches. La journée n'était pas encore finie ...
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MessageSujet: Re: Chapitre 5   Chapitre 5 EmptyJeu 2 Mai - 13:41

Partie 6 :

Corentin se leva et s'approcha de son calendrier. Aujourd'hui, 14 février, c'était la St valentin et sa conscience allait le forcer à être sympathique avec le premier venu. La journée allait être longue.
Aujourd'hui, il avait cours toute la journée. La journée allait être TRES longue.
De l'autre côté de l'internat, Amandine prenait un doliprane. Elle avait cauchemardé cette nuit. Deux fois. Et elle l'avait revu. Cette ombre. Elle jeta un regard à son réveil. Elle avait rendez-vous avec son professeur responsable aujourd'hui et elle était en retard. Elle prit son téléphone et envoya un texto à Etienne pour lui demander de prévenir l’administration.
Ce dernier ne tarda pas à le faire. Il était dans la cafétéria avec Faye et Kalian. Ces deux dernières étaient en train de converser à propos d’un projet innovant qui était en train de se mettre en place au lycée. En effet, les élèves allaient bientôt recevoir des tablettes pour optimiser leur efficacité d’apprentissage et de maîtrise de leurs facultés. Ce jour-ci, un élève d’un autre lycée similaire au LP2I était venu voir comment tout cela se passait. Il avait été choisi en raison de ses compétences d’adaptation. Matthieu avait pour pouvoir d’analyser un comportement et de le reproduire à la perfection. Il pouvait se fondre dans la masse sans problème et ainsi donner un avis extérieur sur la manière dont on enseignait. C’était un ancien camarade à Faye. Il c’était donc joint à la conversation. Eileen arriva en courant dans la cafétéria et lança des confettis partout :

« Bonne St valentin les choupy ! »

Les trois autres levèrent la tête :

« Ouais, salut.
- Quelque chose ne va pas ?
- Peut-être que ça irait mieux si tout le monde arrêtait de parler de cette fête ! »

Et ils se replongèrent immédiatement dans leur conversation.
Aria arriva alors dans la cafétéria, elle sortait d’un cours de lévitation qui l’avait particulièrement épuisé.

« Yep’.
- Yep.
- Alors ce cours ? demanda Faye.
- Agaçant, je crois que c’est le mot. J’ai passé trois heures a tenté de soulever des caisses en bois. On avait beau m’expliquer, je ne comprenais pas grand-chose. Tiens salut Etienne ! »

Ce dernier leva la main en signe de salutation avant de s’asseoir sur une grande chaise pour rejoindre la conversation. C’est alors qu’arriva Arthur qui, lui, semblait en pleine forme. Il posa ses affaires et déclara qu’il devait passer à la vie scolaire. Amandine entra à son tour.

« Oui ! C’est le défilé ! Chantonna Eileen en lançant, à nouveau, des confettis partout.
- Eileen ?
- Faye ?
- Pourrais-tu, s’il te plait arrêter ce solipsisme pathogène pour que la jonction neuromusculaire ecclésiastique des membres nucléaires ne reste pas en tant qu’antithèse ontologique prolixe d’oxymore ? »

Eileen rangea ses confettis et s’assit sagement.
« Ça va ? s’enquit la jeune fille en rose quand elle vit la mine déconfite de la rêveuse.
- Pas trop non.
- Raconte-moi tout. sourit la lanceuse de confettis.
- J’ai revu l’ombre dans un de mes rêves. Chuchota la dormeuse. J’ai eu peur Eileen, j’ai eu tellement peur !
- Ça ira… Ça ira…
- J’ai ramené de quoi vous remonter le moral ! sourit Lucas qui venait d’arriver avec son ordinateur et un sac de nourriture.
- Cool ! »

Arthur arriva alors essoufflé.

« Qu’est-ce qui t’es arrivé ? demanda Kalian.
- Eh bien ils m’ont fait courir dans tout le lycée et je suis complètement crevée. Foutue administration !
- Bah tiens, lulu a ramené de la grenadine. Tournée générale ! »

La phrase fut soldée par un « ouais » commun. Kalian tendit alors un verre à Arthur qui fut à nouveau appelé à la vie scolaire. Ce dernier s’y rendit en pestant. Ce goûter remit d’aplomb tout le petit groupe. Une sonnerie retentit alors et il fallut aller en cours. Lucas fut à son tour appelé à la vie scolaire.

« Ce n’est pas possible ! Ils ont décidé de faire un congrès ou quoi !
- Vas-y ! sourit Aria. Je débarrasserai pour toi !
- Merci bien ! »

Les autres étant partis, Aria mit les affaires dans son sac et sortit un carnet de son sac pour commencer à dessiner.
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MessageSujet: Re: Chapitre 5   Chapitre 5 EmptyJeu 2 Mai - 14:06

Et voici ma partie, la partie 8 :


Aussi étonnant que cela puisse l'être, la cafétéria était vide. Ou presque. Seul Étienne s'y trouvait, installé en tailleur sur une des chaises larges. Coudes sur les genoux, front posé sur ses mains liées, ses cheveux masquaient son visage. Quiconque l'aurait vu ainsi aurait pensé qu'il dormait. Mais il n'en était rien. Étienne était en train de réfléchir aux récents événements. Ces accidents, ces disparitions … quelle pouvait bien en être l'origine ? Le plus intriguant étant sans doute l'accident au cours duquel Chiara et Lucas avaient disparu …
Quoique … Lucas n'avait pas vraiment disparu. Étienne en était certain. La veille, il avait reçu un mail, codé, d'expéditeur inconnu. Le code, il l'avait immédiatement reconnu comme celui que son ami s'était un jour amusé à inventer et à lui expliquer. Il n'avait eu aucun mal à reconnaître les différents éléments du code et à le déchiffrer, grâce à la capacité de rétention qui est la sienne depuis son entrée dans le lycée. Le mail, non signé (très probablement par mesure de sécurité), indiquait que Lucas avait frôlé la mort et se trouvait actuellement quelque part dans les faux-plafonds du lycée, en espérant pouvoir compter sur Étienne pour lui apporter l'aide dont il aurait besoin. L'intéressé avait aussitôt répondu selon un processus indiqué dans le mail, en utilisant le même code. Il était désormais en attente de nouvelles.
Les autres n'étaient pas encore au courant de la survie de Lucas. Étienne ne savait pas s'il était prudent de l'annoncer à tous. Le jeune informaticien avait été menacé par une personne du lycée, quelqu'un qui semblait informé de la manœuvre qu'il tentait à ce moment. Il y avait donc fort à parier que cette personne se trouvait dans un entourage relativement proche …


Pendant ce temps, Faye et Corentin étaient au CRD. Installés devant un ordinateur, ils naviguaient sur l'ENT. Ou, plus justement, tentaient de s'infiltrer dans les dossiers cachés de l'ENT.

« Raaah ! Il m'énerve ce PC ! Pourquoi il ne nous laisse pas faire !
- Du calme Corentin, du calme ! Ce n’est pas en s'énervant que le problème va se résoudre. De plus, si tu pouvais éviter de faire autant de bruit, je te rappelle que ce que nous sommes en train de faire n'est pas ce qu'il y a de plus légal …
- C'est vrai, mais quand même ! Quand on voit Lucas, on jurerait que c'est facile. Et en plus, ça ne rame pas avec lui !
- Oui, mais … Lucas n'est plus là … » répondit Faye, qui culpabilisait de la disparition de leur ami.

Ils se turent tous les deux. Tous deux voulaient encore croire à sa survie, mais les chances paraissaient nulles. La page fini alors de se charger. Dans un accès de colère, Corentin voulu enfoncer son poing dans l'écran de l'ordinateur, qui affichait pour la énième fois « Access Unauthorized ». Faye parvint tout juste à dévier le coup de son ami.

-« C'est bon, inutile de s'énerver contre l'ordinateur … » bredouilla Faye. Une ombre les observaient .


Ça n'allait pas. Faye et Corentin n'arriveraient à rien comme ça. Il fallait les aider. Mais … Il hésita. Aider ses amis, c'était peut-être avancer dans l'enquête, mais c'était surtout prendre le risque de se faire repérer et de se faire tuer. D'autant plus qu'il ne savait pas qui en avait après lui en ce moment même. Cela valait-il vraiment le coup ? Il hésita. Mais un événement inattendu le décida : une alerte venait de s'afficher sur l'écran de l'ordinateur qui lui faisait face. Ses amis étaient pistés. Aussitôt, il porta ses mains à son clavier.


Faye sursauta.

« Corentin … regarde ! »

Le jeune guerrier releva la tête vers l'écran. Soudainement, les pages s'étaient mises à défiler à une vitesse déconcertante. Les fenêtres se multipliaient tandis que des lignes de codes défilaient par centaines dans une fenêtre noire.

« Que … Qu'est-ce qui se passe ? questionna Corentin, stupéfait.
- Euh … Joker ! »

Les deux amis regardaient l'écran, assistant sans comprendre le spectacle qui s'offrait à eux. Quelques dizaines de secondes passèrent. Finalement, le tumulte pixélisé se calma. Il ne restait qu'une seule fenêtre, demandant la saisie d'un mot de passe.


Satisfait, il se redressa. Il faudrait encore quelques secondes à son programme pour trouver la clef du logiciel. Jetant un rapide coup d’œil sur son système de surveillance, il vit que sa présence n'avait pas encore été détectée par qui que ce soit sur le réseau. En revanche … Le pisteur repéré précédemment progressait. Il aurait repéré et identifié l'ordinateur et ses utilisateurs d'ici peu.
Il hésita … Intervenir pour gêner l'adversaire signifiait indiquer sa présence, et donc prendre un risque supplémentaire. Mais il avait déjà pris des risques. Et laisser cet individu découvrir ses amis sous-entendait fortement leur mort, et réduirait à néant les risques qu'il avait déjà pris. Aussi se décida-t-il vite.
Il installa quelques firewalls comme protection pour l'ordinateur ciblé, et déconnecta son adversaire du réseau. Celui-ci se reconnecta aussitôt. Il retenta l'opération. Celle-ci échoua, comme il s'y attendait. Peu importe, c'était déjà du temps de gagné. L'opposant devait recommencer toute sa manipulation, et les firewalls, bien qu'éphémères face à un tel adversaire, allaient permettre de gagner quelques précieuses secondes.
Il retourna sur le programme qui cherchait encore ce fichu code. Celui-ci avait fini sa recherche, et le mot de passe s'affichait désormais en vert au milieu de la fenêtre.


« Euh … Tu connais le mot de passe ? demanda Corentin, brisant la stupéfaction ambiante.
- Non, je n’en ai aucune idée, répondit Faye. Ça m’étonnerait que ce soit un des mots de passe basiques utilisés un peu partout sur l'ENT. »

Le champ de saisie se remplit alors par lui-même, à l'image des opérations qui avaient précédé l'apparition de la page. Un bruit de confirmation retentit et plusieurs fenêtres révélant ce qui ressemblait à des dossiers confidentiels apparurent à l'écran, avant de devenir autant de fenêtres de téléchargement.

« Vingt caractères. Tu avais raison, ce n’est pas ces trucs courants qui se baladent sur l’ENT. »

Il ne lui restait maintenant plus qu'à extraire tous ces dossiers du réseau. Le téléchargement était amorcé, et les fichiers seraient bientôt sur la clé de Faye, connectée au PC. Cependant, ce n'était pas encore fini. Le pisteur progressait, et s'il ne se dépêchait pas, ses amis seraient bientôt découverts. Et lui aussi par la même occasion. En effet, l'adversaire avait également entamé l'identification de son ordinateur. Il concentra les débits de téléchargement vers l'ordinateur de ses amis. Il ne restait plus que quelques secondes …


« C'est ce qu'on cherchait ? demanda le guerrier
- Je crois bien, oui. Dis, t'as déjà vu un téléchargement aussi rapide sur le réseau du lycée ?
- Non, jamais. »


Il arracha le câble réseau relié à son ordinateur. C'était fini. Dès lors que le téléchargement avait pris fin, il avait déconnecté le PC de ses amis du réseau, les mettant en sécurité, avant de lui-même se déconnecter. Il lâcha un grand soupir de soulagement, le sourire aux lèvres. Le premier depuis plusieurs jours. Il avait réussi. Et il était certain d'avoir fait le bon choix.
Il commença à ranger ses affaires. Bien qu'il ait réussi son opération, il n'était pas tout à fait certain d'avoir pu masquer sa position jusqu'au bout. Par sécurité, il fallait donc qu'il bouge. En partant, il espéra que le message qu'il s'était permit d'envoyer avant d'arracher le câble était arrivé à destination.


L'écran ne présentait désormais plus que le bureau de l'ordinateur. Seul trônait au milieu une fenêtre du bloc-notes.

« ‘’Tous les dossiers ont été téléchargés dans la clé de Faye. J'espère vous avoir été utile. Je pense avoir fait le bon choix’’, lu doucement Faye.
- Tu … Tu penses que c'est lui ? Qu'il est encore quelque part, en vie ? questionna Corentin
- J'ai du mal à y croire, mais … Je ne vois que ça, répondit la négociatrice.
- Bon bah, en attendant, on a plus qu'à éplucher tout ça. »


Plusieurs jours passèrent. Arthur, sortit de cours, entra dans la cafèt', où se trouvaient déjà Eileen, Étienne et Mary, installés autour d'une table sur laquelle trônait un paquet de friandises.

« Mmmh, j'ai bien dormi, déclara Arthur. Franchement, ils ne pourraient pas les faire un poil plus intéressants leurs cours de langages codés ? J'me sens comme un zombie à chaque fois que j'en sors !
- Non, ce n’est pas vrai ! Les zombies, ils sont encore plus mous que toi ! déclara Eileen.
- Ah ? Qu'est-ce qui te fait dire ça ? questionna l'endormi.
- C'est Jean-Paul ! Lui, c'est un zombie tout rose tout gentil, et il est mou comme de la guimauve.
- Ah, oui bien sûr … J'aurais dû m'en douter. Bref, du neuf dans le coin ?
- Pas vraiment … répondit Mary.
- Carambar ? proposa Étienne.
- Merci, dit Arthur, prenant une des friandises, goût citron. Vous avez encore combien d'heures de libres après ?
- J'ai toute ma matinée, moi, fit le frisé.
- J'ai rendez-vous avec Louis et Corine pour boire le thé, juste à coté, continua Eileen
- Je vais bientôt devoir y aller pour ma part … annonça Mary.
- T'as le temps pour un petit Président ?
- Euh … oui, je pense.
- Parfait ! Étienne, ça te dit ?
- Allons-y … répondit l'intéressé.
- Eileen ?
- Elle est déjà à la table d'à côté …
- Bon, bah, ce sera sans elle. »

Arthur sortit un jeu de carte de sa poche, toussa un coup, et distribua les cartes.

« Je commence ! Trois ! clama Arthur.
- Tu passes Étienne, continua Mary.
- Dès le début, quoi ! se plaignit le frisé.
- C'est le jeu, toussa Arthur, posant sa carte suivante. »

La partie suivit son cours, avec un Étienne dépité à cause des innombrables tours qu'il passait, une Mary souriant du désespoir qu'elle causait chez le précédent, et un Arthur dont la toux s'intensifiait. À la fin de la partie, celui-ci, en pleine quinte de toux, s'exclama :

« Keuf … Préz' !
- Neutre ! enchaîna Mary.
- Trouduc … termina Étienne. »

Arthur se leva alors, prit d'une quinte interminable. Inquiets pour leur ami, Mary et Étienne se levèrent à leur tour.

« Arthur … t'es sûr que tu devrais pas aller à l'infirmerie ? » demanda la cause du désespoir d’un malheureux frisé au président.

Celui-ci ne s'arrêtait plus de tousser. C'est alors qu'Étienne vit les tâches rouges qu'Arthur laissait par terre. En le regardant de plus près, il s'aperçut que sa bouche et la main qu'il tenait devant étaient couvertes de sang.

« Merde … Mary ! Aide-moi à l'emmener à l'infirmerie ! Vite ! » demanda le frisé, en urgence.

Aussitôt, les deux se saisirent d'Arthur et l’entraînèrent vers l'infirmerie. Sa toux ne cessait plus. Alors qu'ils arrivaient en haut de l'escalier qui devait les mener au rez-de-chaussée, celui-ci s'effondra. Pris de spasmes, il continuait de tousser, répandant son sang devant lui. Soudain, il se figea. Mary et Étienne n'eurent pas besoin d'explications supplémentaires pour comprendre. C'est à ce moment qu'Eileen revint vers eux.

« Oh ! Mais il lui est arrivé quoi à Arthur ? »

Mary et Étienne se retournèrent brusquement vers elle. Ils avaient beau connaître Eileen, c'était toujours difficile de faire face aux réactions de l'adolescente dans ce genre de situation. Car, Arthur, était bel et bien mort.
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