Textes non intégrés à l'histoire (pour le moment)

Seront postés ici tous les textes que vous écrivez mais qui ne font pas (encore) partie l'histoire principale. Les textes, une fois intégrés, seront supprimés de cette partie.

Faites-vous plaisir

écrivez

"ce sera si fatal que vous en croirez mourir"

Ce petit texte est là pour vous montrer comment on peut tirer parti des événements du quotidien

Ce qui s'est réellement passé : En cours de français, notre professeur nous a donné notre citation pour l'année. Puis nous sommes sortis pour la pause, avant de revenir. Les dialogues de cette scène sont véridiques.

La scène passée au filtre "fantastique" :

Leçon de théâtre.
La plupart des élèves avaient protesté quand ils avaient appris cela. Ils se voyaient comme des combattants, des guerriers. Pas comme des comédiens. D'autres prenaient la nouvelle avec plus de plaisir. Faye n'était pas là, mais cela faisait partie de son rôle. Savoir jouer, mimer, faire semblant... Très utile en cas de négociation.
Eileen avait accueilli le nouvelle indifférence. Elle savait qu'elle était inscrite pour la forme. Elle n'avait pas besoin de faire semblant d'être folle.
Une fois que tous ses élèves furent assis dans la salle, leur professeur leur donna une citation à méditer durant l'année. Une citation de Paul Verlaine, destinée à leur montrer que cette année serait sans doute dure, mais pas insurmontable.

"Ce sera si fatal que vous en croirez mourir"

Le cours avait commencé normalement. Les élèves, par groupes de trois, devaient écrire des scènes.
Et pour commencer, une scène mêlant amour et dispute.

- T'as une idée ? demanda Kalian à Eileen, sa voisine.
- Ben oui, on a qu'à dire que c'est un garçon qui vient de Pluton et une fille de Mars, mais qu'en 2050, les Plutonniens contrôlent la galaxie, et que les Marsiens sont des esclaves, et puis alors...
- Ok, ok... Amandine ?
- Euh...
- Bien... soupira Kalian, on pourrait partir sur l'héritier d'un multinationale, qui est amoureux d'une fille qui n'a rien, et sa famille a déjà prévu de le marier...

Eileen attrapa un stylo.

- Ok... Il lui faut un nom... Charles-Edouard ?
- Non, Charles-Edouard, ça fait trop "petite bourgeoisie" fit Manel d'un air dédaigneux. Il faut un nom pas courrant, du genre... Ambrose ?

Amandine fit la grimace.

- Richard, ou...
- Alphonse ! s'exclamèrent en coeur Kalian et Amandine.

Eva commença à écrire à toute vitesse. Au bout d'une ligne, Kalian lui fit gentiment remarquer qu'elle n'écrivait pas "Alphonse" mais "Alpohse" et que cela n'avait pas tout à fait le même sens. La fille hérita du nom de "Noémie".
Puis, chaque groupe joua sa petite mise en scène, chaque fois commentée.
Et si Eva s'était arrêté pour regarder un pigeon sur le bord de la fenêtre, Kalian et Amandine avaient parfaitement joué la carte de l'improvisation, et c'était passé pratiquement inaperçu.
Le cours s'était poursuivi, les élèves prenant en note les consignes du professeur. Puis la pause sonna, et la salle se vida. Certains partaient pour la cafet' d'autres pour le CRD...
Un quart d'heure plus tard, quand ils revinrent, quelqu'un avait effacé tout le tableau.
Seule restait la citation, écrite au marqueur bleu.
Mais quelqu'un avait rayé les derniers mots, et écrit au rouge par dessus, d'une écriture grossière :

"Ce sera si fatal que vous en croirez mourir en mourrez"

Texte de Lyann :

Lorsque Lucas arriva à la cafétéria, sacoche d'ordinateur à la main, il remarqua qu'une bonne partie de ses amis étaient là. Il s'approcha de leur table, leur dit bonjour, puis analysa le lieu.

- Dites, ça vous dérange si on se déplace là-bas ? J'ai besoin de la prise.

Ça ne ressemblait pas à Lucas d'avoir besoin d'une prise. En règle générale, ses machines possédaient une autonomie plus qu'excellente, qui lui permettait de travailler libre de toute contrainte énergétique, même sur des tâches couteuses en ressources. Mais aujourd'hui il en était autrement.
Curieux de savoir ce qui incitait Lucas à faire une telle demande, le groupe consenti à se déplacer. Après qu'ils se soient installés, Lucas posa sa sacoche sur la table, et en sorti une curieuse machine, qui tranchait avec ce qu'il utilisait d'habitude. Non, ce n'était pas le dernier outil développé spécialement pour lui.

- Qu'est-ce que c'est que ce ... truc ? demanda Kalian.
- Ce truc, comme tu le dit si bien, est le tout premier PC qui m'a été attribué en arrivant dans ce lycée. Voici un Gericom Hummer ! Il a huit ans, 512 Mo de RAM, et une batterie morte au point que ce serait exactement la même chose s'il n'y en avait pas ! Vive la technologie ! Comment est-il possible que mes deux machines habituelles tombent en panne en même temps ? répondit Lucas, sarcastique.

Et sans attendre les réactions des autres, il se saisit du câble d'alimentation, brancha le PC, et l'alluma. Ou plutôt, attendit qu'il s'allume, dans le bruit que faisait l'ordinateur.
Le reste du groupe semblait étonné. Le paradoxe était trop bon. Voilà que Lucas, geek à toute heure, se retrouvait à présent complètement démuni en terme de puissance informatique.
L'ordinateur finit par s'allumer, laissant retentir le fameux son de bienvenue de Windaube. Lucas commença donc ses activités, aussi vite que lui permettait la puissance dont il disposait. Mais il ne mit pas longtemps avant de pester à nouveau.

- RAAAAAH ! J'avais oublié que la flèche bas était presque constamment considérée comme enfoncée sur cette épave ! Génial !

Furieux, il se saisit d'un stylo, et ouvrit la touche en question. Après avoir examiné un moment ce qu'il y avait, et essayé de résoudre le problème, il referma la touche. Ça ne marchait toujours pas. Lucas poussa un soupir désespéré.
Il décida donc d'aller parcourir le net, en luttant contre sa touche bas qui descendait toutes ses pages. Alors qu'il patientait lors du chargement d'une page, la tête posée sur son bras, il se mit à chanter :

"Je suis un geek sans fric,
Mon ordi n'es pas pratique,
Ça rame et je désespère,
mais chez moi c'est la misère.

Pas moyen de faire un JV
Pas moyen de travailler
Pas moyen de faire quoi que ce soit
C'est pas tout les jours la joie

Je suis un geek sans fric,
Je fais un peu de musique,
Le chargement d'la page est long,
Donc je fais cette chanson."

(si vous avez une idée de suite, n'hésitez pas, je suis preneur ^^)

Ses amis le regardèrent alors d'un air bizarre, arrêtant leur discussion.

- Lucas, tu es sur que ça va bien ?

Voilà, petite idée comme ça ^^ Si vous voulez modifier, rajouter des trucs, la réutiliser, faites comme bon vous semble, ce n'est rien de plus qu'une petite idée de ma part.

Un éventuel passage au self, écrit par Marie :

Rendu à l'heure du déjeuner, tous les élèves se précipitèrent au self comme si leur vie en dépendait en sachant que la nourriture était ici à peine comestible...
Et cet ainsi, après patience, bousculades, cris et pleurs que Eileen, Arthur et lucas purent enfin s'assoir à une table avec leurs plateaux et commencer à se rassasier.
Ils parlèrent de tous et de rien, des cours du matin, des profs, des devoirs...
Quand soudain un prof rentra dans le self, il n'avait pas vu un fil électrique qui traversait le self dans toute sa largeur pour faire fonctionner les laves-vaisselles, il se prit les pieds dedans de manière artistique, vacilla d'arrière en avant et s'étala de tout son long, le plateau continua sa trajectoire trois mètres plus loin avec un feu d'artifice de viande, légumes, fruit et fromages qui aspergèrent les élèves. Et la plus un bruit jusqu'au moment où un élève hurla: « Oh mon dieu ! C'est la première fois que je vois un prof se casser la figure » et puis tous mes élèves du self se mirent à rigoler sans plus s'arrêter...
Après ça le prof se releva et s'enfuit le plus vite possible, il ne plus reviendrai certainement plus jamais au lycée...
Après s'être remis de leurs émotions, Arthur, Lucas et Eileen avec encore des morceaux de brocolis et de pains dans les cheveux suite au petit accident se dirigea à l'extérieur du self pour commencer les cours de l'après-midi et raconter à tout le monde le spectacle du self de ce midi.

Un cours d'Analyse, proposé par Lyann :

D'abord, un petit quelquechose à propos du cours que je propose. J'ai pensé utile un cours qui pourrait servir à développer les facultés d'observation / analyse (de situation). Après, si ça dérange, c'est pas obligé d'être un cours hebdomadaire, ça peu être considéré comme un cours occasionnel. Sur ce, bonne lecture.

Cours d'analyse / observation


De bonnes capacités d’analyses et d’observation sont très souvent nécessaires, et ce dans de multiples situations et domaines. Aussi faut-il une bonne préparation à ce genre d’exercice.
Aujourd’hui, c’était un cours réservé aux deuxièmes années. Beaucoup d’élèves ayant besoin de ce genre de compétences, la salle allait être bondée à coup sûr. Lucas, Kalian, Etienne et Faye se dirigeaient ensemble vers la salle inscrite sur leurs emplois du temps. Etienne prit la parole.

- Vous croyez qu’ils vont nous apprendre quoi cette année ?
- Aucune idée, répondit Lucas. Franchement, je vois pas ce qu’ils pourraient nous apprendre de plus.
- Peut-être qu’ils vont nous apprendre le pourquoi du comment sur l’autruche ecclésiastico-ectoplasmique d’Hongrie névralgique ?

Le groupe ne prit même pas la peine de relever cette proposition de Faye, cela faisant maintenant partie de leurs habitudes

- Vous vous souvenez de la fois où on est arrivés devant la salle et qu’il y avait un panneau disant « rendez-vous à l’entrée du bâtiment » ?
- Ah ça oui ! Franchement, quelle idée ce parcours pour tester et améliorer nos capacités et notre vitesse d’analyse ! On aurait pu y rester !
- Ne me rappelle pas ça ! Quand on a du résoudre cette énigme en cherchant les indices autour de nous pendant que le toit nous tombais dessus, j’ai vraiment cru que c’était la fin !
- Faut vraiment être malade pour avoir des idées comme ça …
- C’est sûr … j’espère qu’ils ne penseront pas à remettre ça cette année.

Ayant continué de marcher pendant qu’ils parlaient, les quatre élèves atteignirent la salle. Quelques élèves se tenaient devant la porte. Et sur celle-ci était accroché un mot disant : « le cours d’analyse et observation aura lieu près du bassin à l’extérieur du bâtiment ». Voyant ce message, les quatre amis réagirent en cœur.

- Oh merde …

Devant le lieu si appréhendé, ils retrouvèrent les deux profs qui allaient diriger le cours. Ils les accueillirent avec un grand sourire qui, dans le contexte présent, pouvait paraître presque sadique. Après avoir attendu quelques minutes que les retardataires arrivent, les professeurs imposèrent le silence et débutèrent leurs explications.

- Bien, je suppose que la majorité des élèves sont arrivés. Nous allons donc commencer. Si ce cours a lieu à l’extérieur et non en intérieur, vous vous doutez bien que ce n’est pas pour nous asseoir tranquillement dans l’herbe et faire cours comme à notre habitude. Aujourd’hui, nous vous avons concocté quelque chose d’un peu spécial.

Il fit un geste pour passer la parole à l’autre professeur.

- Effectivement, aujourd’hui, c’est entrainement sur le terrain ! Ou du moins, simulation. On vous a préparé une série d’épreuves, je sens que vous allez aimer.

Pour toute réponse, elle obtint la moue des quelques 40 élèves devant elle. Sans y prêter attention, elle sorti de sa poche une télécommande, et en pressa un bouton. Pas très loin des élèves s’ouvrit alors un passage dans le sol. Ceux-ci observaient la scène, soufflés.

- Vous allez vous répartir par groupes de deux. Après ce passage, le chemin se divisera en plusieurs couloirs. Chaque binôme en prendra un, au choix. Faites bien attention lors de ce choix.
Après quelques minutes supplémentaires d’instructions et de préparation, l’entrainement commença. Etienne se retrouva avec Faye, alors que Kalian et Lucas formaient un autre binôme.

- Tu es sûre qu’on a choisit le bon chemin ? demanda Lucas, suivant Kalian
- Tu te souviens que le prof nous a dit de faire attention au choix du chemin, non ? Et bien, en vérifiant chaque chemin, j’ai aperçu de petits symboles gravés au-dessus de chaque entrée. On a pris celle dont le symbole me paraissait le moins menaçant.
- Ce qui ne m’empêche pas de penser que les quelques centaines de fils de nylon que j’aperçois tendu un peu partout au travers du couloir là-bas sont destinés à activer des pièges si nous les touchons.

Tout deux s’arrêtèrent, et se dévisagèrent un moment.

- Putain, mais jusqu’à quel point ces profs sont-ils fourbes ?

Etienne et Faye, de leur coté, avançaient eux aussi sur leur chemin.

- Je peux savoir pourquoi tu t’es empressée de prendre ce couloir avant même de me demander et surtout, sans m’attendre ?
- Mais il y avait un pingouin gravé au-dessus de l’entrée ! répondit Faye, avec une voix exagérément passionnée.

Etienne renonça à discuter. Quand il s’agissait de pingouin, il était impossible de la raisonner. Après un moment de marche et de silence, Etienne s’arrêta soudainement. Faye, intriguée, s’arrêta à son tour, et se tourna vers lui. Il avait porté sa main devant son visage, index levé. Et d’un coup, il enfonça aussi brièvement que rapidement l’index de son autre main dans le ventre de Faye. Celle-ci n’ayant pas anticipé le coup, sursauta.

- Haha ! On dirait bien que tes capacités d’observation n’ont pas encore atteint leur paroxysme !
- Espèce d’antilope thermodynamiquement sinusoïdale, rachitique et ésotériquement ectoplasmique !
Un partout, balle au centre. Etienne haussa les épaules, et ils se remirent en route.

Kalian et Lucas avaient finalement réussi à passer l’obstacle qui se dressait devant eux. Après avoir minutieusement regardé s’il n’y avait pas un passage secret quelque part pour contourner les pièges, Lucas et Kalian avaient décidé de sectionner un maximum de fils avec les quelques projectiles qu’ils avaient en leur possession (Kalian montrant à cette occasion la précision dont elle était capable, coupant bon nombre de fils à chaque lancé de projectile). Mais même après un déluge de flèches, lasers, chutes d’huile bouillante, passage de lames et autres, il restait encore beaucoup de fils. C’est donc en esquivant de justesse quelques lames supplémentaires, et un goudronnage / emplumage façon western lors du déclenchement de quelques fils que le duo était parvenu au bout de leurs peines.

- Bordel ! Y a pas idée de faire des trucs comme ça ! Un de ces jours, je sens que je vais les tuer ces profs ! pesta Kalian, essoufflée
- Je plussoie. J’espère que la prochaine étape n’est pas aussi périlleuse !

Après quelques dizaines de mètres, ils arrivèrent dans une grande salle, avec sur le mur d’en face un écran. Sur celui-ci étaient affiché un repère graphique en trois dimensions, ainsi qu’une consigne : « Insérez la solution de la pièce dans le graphique »

- La solution de la pièce ?
- Sans doute un assemblage d’indices parsemés dans la pièce. On cherche chacun de notre coté ?

Etienne et Faye étaient finalement arrivés dans une pièce. Celle-ci était circulaire, et le long des murs étaient disposés des vitrines présentant des multiples bacs de substance aux couleurs variées. En face de l’entrée, il y avait un écran affichant une question : « Serez-vous capables de reconnaitre toutes les variétés de glaces dans cette salle ? Notez vos réponses sur les étiquettes sous les bacs. »
A peine avait-elle lu la consigne que Faye saisit un des stylos qui trainaient et parti vers la vitrine

- Où sont les glaces à la menthe ? et celle à la violette ?

Etienne suivit, prenant l’autre stylo. Il avait d’assez bons souvenirs d’étals de marchands de glaces. Ça n’allait pas vraiment lui poser de problèmes.

Pendant que Lucas analysait la pièce dans son ensemble grâce à sont habitude des flux d’informations délivrés par les ordinateurs, Kalian se servait de son « zoom » pour observer le moindre recoin de la pièce.

- Tu trouves quelque chose ?
- J’ai plusieurs symboles gravés sur les murs, le sol, et le plafond.
- Montre ?

Kalian désigna plusieurs endroits, tout en annonçant ce que les symboles représentaient. Lucas se mit à réfléchir, marmonnant quelques mots incompréhensibles. Et soudainement, il s’arrêta, pour se diriger vers l’écran. Faisant pivoter le graphique, il plaça plusieurs points avec précision. Lorsqu’il eut fini, les points se relièrent, formant une figure. Le pan de mur sur lequel était l’écran bascula alors, dévoilant un couloir.

- Un algorithme géométrique ! Sympa.

Ça faisait maintenant deux heures que l’exercice avait commencé, et il venait de se terminer. Après un débriefing des profs, le quatuor se retrouva en rentrant au lycée.

- Ouah ! C’était vraiment pas simple cette fois –ci ! soupira Faye
- Hin ! Parle pour toi ! Je suis sûre que tu n’a pas eu à esquiver de lames prêtes à te décapiter à la moindre seconde d’inattention … rétorque Kalian
- Oui, mais n’empêche que c’est pas évident de distinguer une glace caramel beurre salé et une autre nougatine !
- Surtout qu’à ce que je vois, vous avez eu droit à une de ces fameuses glaces !
- Ouais. Et si t’es pas contente, t’avais qu’à prendre le couloir du pingouin.

Rox et sa légendaire tenue :
(je considère ce texte comme non intégré, parce qu'il n'a pas été placé en tant que tel. Mais on le garde, parce qu'il est bien )

Voici la seule chose que Faye apprécia dans la journée : retrouver la moquette de la salle. Non pas qu'elle aimait la fumer mais elle apportait un coté chaleureux à la salle de classe qui lui semblait être une potence.
Tout simplement parce qu'en deuxième année, on déteste le rabâchage habituel des "il faut, il ne faut pas"...

Ce n'était quand même pas si difficile de savoir que les chewing-gums n'étaient pas aptes pour les cours de langage !

Son emploi de temps lui fut remis et elle fut dégoûtée par le sadisme qui avait été utilisé pour crée ce parchemin d'incitation au séchage de cours. On lui appris aussi que le professeur de rédactions administratives (français) ne pourrait être là. Super utile pour quelqu'un qui avait un pouvoir le plus concerné par cette matière. Elle regretta un instant la filière qu'elle avait pris puis se souvint des cours de programmation (maths ?) qu'elle détestait tant. cette fois elle en avait mais pas autant que l'année précédente.

Elle eu ensuite langue étrangère. Chose qui lui servait pour les contrats internationaux.

Faye eut ensuite un moment de répit quand son professeur attitré la reconnue :

- Tu tombes très bien ! J'ai ton nouvel uniforme !

Faye se réjouit : ça allait changer du tailleur rose de l'an dernier !

Mme ????? ouvrit la porte de sa salle de changement et Faye déchanta rapidement :

- Du rose ?! Encore ?
- Oui, on a pas vu l'utilité de changer mais réjouis toi : la forme a changé et tes talons ne sont plus si hauts que l'an passé.
- Super. S'enjoua-t-elle faussement. Elle ne savait pas marcher avec des talons hauts alors rien n'allait l'empêcher de se casser la figure. La seule chose qu'elle allait peut-être éviter, c'est la fracture du pied.
- Changes toi maintenant, j'aimerais savoir si la taille est bonne.

Faye s'enferma et ressortit la mine déconfite :
- C'est pas un peu... court ? Se plaignit-elle en observant la jupe s'arrêter à mi-cuisse.
- Mais non et tu as le droit de porter des collants.
- Il fait 30° en permanence dans le lycée.
- alors va falloir t'y faire. Chantonna la prof en rajustant le noeud rose de Faye qu'il allait absolument fallu mettre dans ses cheveux violets.

De moi :

Il courait.
Pour une mission royalement plantée, c'était une mission royalement plantée. Bon, l'écouteur défectueux, ce n'était pas de sa faute.
par contre, les quinze types qui lui couraient après, oui, il aurait pu les éviter. Mais c'étaient eux qui l'avaient cherché !
Oui, c'était eux qui avaient commencé, d'abord !

Corentin courait dans la base, son téléphone portable à la main. Du réseau. Il lui fallait du réseau. S'il parvenait à appeler le lycée, il était sauvé. Un coup de fil, et dans les dix secondes, on lui envoyait un hélico...
Là ! Au détour d'un virage, en tendant le bras, sa connexion atteignait les deux barres sur son écran d'accueil.
Il avait quelques dizaines de mètres d'avance sur ses poursuivants. S'il voulait passer un coup de fil, c'était maintenant. Il hésita un instant, le doigt sur le numéro de ses amis. oui, eux lui enverraient du secours, et peut-être même viendraient sans l'accord du lycée...
Oui, mais c'était une urgence. Son doigt composa le numéro du lycée.
Tremblant, il porta l'appareil à son oreille. On décrocha à la première sonnerie.

- Oui, c'est Corentin, je...

Il s'interrompit. De l'autre côté de la ligne, il n'entendait pas une voix, mais une musique.
Une musique ?
Oui, une musique. S'il avait eu un brin de culture musicale, il aurait reconnu les quatre saisons, de Vivaldi.
Et par dessus, une voix féminine synthétisée qui annonçait :

- Bonjour. Vous vous trouvez bien à la vie scolaire du LP2I. Le temps d'attente est d'environ deux ans.

Corentin jura. Ses poursuivants étaient trop près. Il reprit sa course.

*


Vie scolaire, même moment.

Le téléphone sonnait. Un surveillant se leva pour décrocher.

- Oui ?

Il y eut quelques mots de l'autre côté, puis :

- Ok, pas de problème. Je te l'envoie... Prends-en soin...

Il raccrocha, s'approcha du micro.

- Aria est attendue au... à la vie scolaire, Aria, merci !

Un petit délire à la cafet, made in Faye's factory :

- Chut ! ordonna Kalian en visant la table de la cafétéria avec son sniper tout neuf.
- mais imagine ! Tout le monde pourrait faire ce qu'il veut de sa liberté !
- Je ne vois pas l'utilité de convaincre tout les pays du monde à abolir la peine de mort.
- Je deviendrais célèbre !
- Tu veux bien calmer ton ego et me rendre ma veste qui, pour l'instant, te sers de cape ?

Faye s'exécuta en ronchonnant avant d'utiliser un dernier argument :
- Tous ces criminels non exécutés, tu pourra le faire toi même !
- Le résultat sera le même donc aucune utilité.
- Je m'en fous ! râla Faye. Un jour, je serais riche !

Dans son ensemble rose, la fille aux cheveux violets croisa les bras en signe d'opposition tandis que l'autre visait toujours la table en vérifiant à chaque fois si les fonctions de son "joujou" fonctionnaient bien. Lucas arriva ordinateur à la main, casque sur les oreilles et clés USB à la ceinture. Il posa ses affaire sur la table que Kalian visait toujours et il baissa le canon de son arme au sol :

- Enlève ton arme de mes précieux veux tu, ça coûte une petite fortune...
- C'est vrai, j'avais oublié, les snipers sont gratuits !

Lucas ignora le sarcasme de son interlocutrice et s'écrasa sur une chaise en soupirant :
- Ils ne peuvent pas nous fournir des sacs sans fond ? Sérieusement, ils ne se rendent pas compte du poids de l'informatique !

- La seule chose qu'ils ont d'extraordinaire ici, c'est nous alors n'espère pas avoir des gadgets sortis tout
droit d'Harry Potter ...

- Tu dis vraiment n'importe quoi ! Rouspéta Kalian. Ils ont des tas d'autres choses extraordinaire !

- Ah ouais ! Et quoi ? Demanda Faye, convaincue que personne n'aurait d'argument suffisamment lourd pour la faire taire.

- Une administration aussi pourrie ! Cria Etienne qui venait d'arriver.

Tout le monde explosa de rire : c'était tellement vrai !

- Attention ! ATTENTION ! CHOUETTE BLESSÉE ! Hurla Eileen en courant dans la cafétéria, les mains jointes comme si elle portait un petit bébé.

Kalian se frappa le visage de sa main droite tandis que Lucas et Etienne se regardaient en se faisant des signes signifiants "elle est complètement timbrée !".

- Qu'est-ce qui c'est passé ? Demanda Faye.

- c'est Aria ! Elle a voulu faire léviter cette petite chevêche mais après, elle l'a lancée contre le mur ! Pleura Eileen comme une enfant.

- Mais-je-l'ai-pas-fait-ex-près !! Tentait de lui expliquer la coupable pour la vingtième fois en lui courant après.

- Ça lui passera avant que ça nous revienne ! Bailla Kalian lasse de tout ces enfantillages.

Je suis pas sur que se soit tip top mais bon, j'ai essayer!!

Durant une soirée comme une autre pendant les vacances, le temps ne manquait pas au groupe d'amis réunis dans la chambre d'Amandine autours d'une partie de jeu de cartes, en bon lpien! Ils discutaient de la pluie et du beau temps lorsque Etienne entama une nouvelle conversation:
« -Mais qu'est-ce qu'on s'ennuis... pour pas être grossier!
-C'est vrai que les journées sont longues, à force. » reprit Roxane aussi blasé «  j'ai plus qu'un entretiens jusqu'à la fin des vacs et après rien du vide intersidérale!!
« - En même temps si on pouvait sortir AU DELA du lycée, ça changerait beaucoup de chose » dit Kalian
-Je m'ennuie tellement que ça me fatigue, je ferais bien une petite sieste moi!! annonça Amandine en baillant
-Sans commentaire!! rigola Lucas «  Ce qu'il me dérange le plus c'est que le réseau à l'internat est quand même plus que pourri!!! Un nuage et pof y a plus personne!! »
- Oh un bon petit jeu en ligne!!! bavèrent Etienne et Amandine
- Mais vous savez que le réseau va s'améliorer avec la venu des tablettes!!! fit remarquer la fille au lunette
- Je l'espère bien et heureusement!!! dit Lucas
- Vous savez ce que j'ai entendu? Ajouta Kalian
- Non mais tu vas nous le dire... articula difficilement Amandine à moitié endormie
- Eh bien il parait que chacun de nous aura une application en rapport avec son pouvoir
Tous la regardèrent avec de grand yeux et un « Oooohhh » admiratif sortit.
- Je me demande ce que ça pourra être pour moi? S'interloqua Roxane
- En tout cas l'application spécial d'une personne ici est facile à deviner!!! plaisanta Etienne
- A ouai... qui, qui?
- Je pensai à des berceuses pour Amandine!!
Tous rirent et l'interloquée cligna des yeux plusieurs fois comme signe d'incompréhension.
- Laisse tombé retourne dans tes songes!!! dit Kalian
- Je commence à en avoir marre de jouer aux cartes, pas vous? Déclara Lucas
- Si soupirèrent-ils en cœur
- C'est long quand même, vous trouvez pas?
- Amandine t'es sur que c'est aujourd'hui? Demanda Etienne
- Oui oui j'en suis parfaitement sur... d'après mes calculs, c'est toujours à cette date
- C'est bizarre... il est 20h30 tout de même. Fit remarqué Roxane en regardant sa montre
- Ils sont peut-être en retard Ajouta Lucas
- Ouai fin bon, on a pas toute la journée non plus!! s'impatienta Kalian
- Ça risque de refro...
Amandine ne put finir sa phrase coupé par une personne toquant à la porte
« -Tu peux entrer » fit-elle
-Salut!
Une surveillante entra avec dans les mains des boites de couleurs rouges, orangées
« -Ah enfin, on a failli attendre!
-Y a quoi? » Demanda Amandine
« -Je crois qu'il y a saumon, jambon fromage, chèvre, kebab et comme dessert une au nutella!
- Ça valait le coup de les attendre, ces pizzas! » S'exclama Kalian
Amandine descendit les escaliers pour prendre la nourriture et remercia la surveillante quittant la chambre avant de remonter rejoindre ses amis. Lucas était alors en train de déballer son matériel informatique. Elle posa le dessert par terre et le repas sur le rassemblement de table de nuit. Au moment précisément où la jeune fille posa la dernière pizzas, tous se jetèrent dessus et prirent une part. Tout en mâchouillant Roxane articula:
« -C'est quand même cool que tes parents t'envoie de temps en temps ces pizzas
-Je dois reconnaître que c'est vrai, mais c'est le seul contact que j'ai d'eux
-C'est déjà pas mal fit Etienne
Lucas se leva pour brancher son ordinateur, quand d'un coup la chambre se retrouva dans le noir complet, sans laisser assez de temps à Kalian pour se resservir
-Mais qu'est-ce que t'as fait Lucas demanda Amandine
- je sais pas... j'ai à peine effleuré la prise se défendit le jeune homme
-Tu m'as coupé dans mon élan reprit Kalian
- Bon... je crois qu'il faut aller prévenir quelqu'un » supposa Amandine
Tout le monde acquiesça avant de descendre les escaliers et de rejoindre le couloir. Roxane se proposa pour aller à la rencontre des surveillants. Etienne Déclara en attendant son retour:
« - On pourrait peut-être partager les pizzas avec d'autres gens, non? Ça fait beaucoup 5 pour nous.
- T'as pas tord... reprit l'autre garçon
- Pourquoi pas Aria?
Amandine la coupas dans son élan:
-T'es folle ou quoi... j'ai pas envie de retrouver ma chambre en morceau. Non pas de 1ere année tant qu'il ne contrôle pas mieux leurs pouvoir. Déjà que même certains 2eme année arrive à le faire. Elle jeta un regard à Lucas qui lui sourit gêné.
-Et mais il sont pas tous comme ça!! on pourrait inviter au moins Ambre et Elina rétorqua t elle
-Tu voudrais que je fasse du favoritisme en plus!!! non soit c'est tout le monde soit c'est personne! Et c'est personne.
-Tu penses à qui alors? demandèrent les garçons
- Pourquoi pas Eileen?
-Tient quand on parle du loup fit remarquer Lucas qui regardait Roxane accompagner d'un surveillant et d'Eileen
-Je lui ai proposé de venir avec nous parce qu'elle allait se faire engueuler à force de courir dans les couloirs.
-Pas de problème répondit Amandine
-Salut tout le monde dit Eileen de tout sont cœur enjoué
Tous la saluèrent et Kalian reprit ensuite:
-Pourquoi pas Arthur?
- Non la par contre ça va pas le faire... Quand je disais que l'on avait trop à manger pour nous ça veut pas dire que l'on ne mange pas non plus!! Si on invite Arthur c'est pas 5 pizzas mais le double qu'il faudrait si on veut avoir quelque chose dans l'estomac!!
- Je te fait confiance Etienne. Je pense qu'il faudrait plus de gens comme Mary ou Francois
- Je suis d'accord avec toi, on va les chercher? Demanda Roxane à la jeune fille au cheveux bouclés
Elles partirent donc en direction du foyer. Au même instant le surveillant prit la parole:
-C'est bon le courant est revenu, bonne soirée.
-Merci!
La soirée se finit donc normalement comme la rentrée qui approchait petit à petit.

Et ba Amandine, bravo ! C'est super bien écrit, mis à part quelques fautes ici ou là. C'est fluide et on sent une super ambiance dans ta chambre -dommage qu'on ne puisse pas le faire en vai \o-

de moi :
(précision : oui, cette scène à réellement eut lieu ^^ En plein cours de maths, et c'est bien Mathilde qui a décroché... Seul rajouté : le haut parleur...
faye, Kali -> On the dark side


Les cours et les journées continuaient de défiler, sans qu’aucun événement particulier ne vienne les troubler. Le vendredi, et par conséquent le retour de la mission, se rapprochaient à grands pas, pour le bonheur de tous. On entendait beaucoup Ambre se plaindre parce qu’elle en avait assez de remplacer Faye, et Étienne, même s’il ne le criait pas sur les toits, se sentait seul dans sa chambre sans Lucas et Arthur.
Même l’absence d’Eileen était déplorée par certains, qui auraient espérés un peu plus d’animation dans leur vie quotidienne. Voir une folle débouler dans une salle de cours en lançant des confettis et repartir aussi sec, il n’y avait pas à dire, ça pouvait illuminer une journée...

Le Jeudi, Étienne et Amandine se trouvaient en cours ensemble, et venaient, pour tenter de passer le temps, de terminer de calculer le nombre de minutes les séparant des l’arrivée des autres, lorsqu’il se produit quelque chose d’étrange.
Le téléphone sonna.
pas, comme on pourrait s’y attendre, un des portables des élèves. Même si les téléphones cessaient de fonctionner dans l’enceinte du lycée, un réseau interne avait été installé, permettant aux élèves de communiquer entre eux tant qu’ils restaient dans l’enceinte. Il arrivait donc assez fréquemment que l’un d’entre eux sonnes, suite à un oubli ou une mauvaise farce de la part d’un ami.
Mais il ne s’agissait pas d’un téléphone portable.
Comme, dans les premières années du lycée, ce réseau n’existait pas encore, on avait installé dans chaque salle des téléphone muraux, blancs, et pour être honnête, assez peu esthétiques. Ces derniers avaient fini par sombrer dans l’oubli, et on ne les utilisait quasiment plus.

Hors, ce jeudi-ci, en plein milieu d’un cours de méditation, suivi par Amandine pour tenter d’apprendre à contrôler ses rêves, et par Étienne dans la but de lui apprendre à ne plus se laisser « déborder » par son environnement, le téléphone sonna.
Eileen, si elle avait été présente, aurait sans doute fait un bond de quatre mètres de haut tant elle aurait été surprise. Mais en son absence, les six élèves présents se contentèrent de se dévisager, apparemment hésitant sur la conduite à suivre. Le professeur fronça les sourcils, avant de désigner d’un mouvement de la tête une certaine Mathilde, qui se leva aussitôt.

Elle fit quelques pas en direction de l’appareil, et décrocha.

- Allô ?
- ...

Personne ne put entendre ce qui lui fut dit de l’autre côté, mais le visage de la jeune fille se décomposa. Elle ouvrit des yeux inquiets :

- Monsieur, ça doit être... pour vous ?
- Qu’est-ce que c’est encore que ça... grommela le professeur en saisissant le combiné.

En refermant sa main autour de l’appareil, il dut sans le vouloir enclencher le bouton « haut parleur », car brusquement, une voix se déversa dans la pièce.
Il était difficile de dire s’il s’agissait d’une voix féminine ou masculine. En plus de la mauvaise transmission, et des parasites qui s'agitaient sur le ligne, on aurait dit que la personne souhaitait masquer sa voix, et qu’elle parlait la main dans sa manche. On entendit distinctement que le dernier mot, qui se perdit dans un murmure :

- Bientôôôt... tût... tût... tût...
- Voilà, conclut le professeur qui avait raccroché. C’était personne. Allez, on reprend !