Texte du 6 Décembre

A intégrer quand vous le sentez !

François & Faye :

"Une pluie fine, des nuages gris et des éclats de voix. Les corps se mouvaient brusquement, toute grâce et délicatesse abandonnée. Plus rien ne bouge. Calme. Il enleva ses écouteurs, qui diffusaient une musique apaisante parmi ses pensées désordonnées, empoigna un sac gris abîmé et rejoignit l'une des tables de couleurs claires sans savoir quoi faire. François croisa les bras sur le plateau de bois et laissa son regard tomber ça et là pour mémoriser le moindre des petits détaisl qui rendraient ce jour différent d'un autre. « A croire que les jours qui s'enchaînent ont la même saveur » se prit-il à penser, presque somnolant du fait de son inactivité.
-Hé pingouin ! Tu fais quoi ?
-Rien de particulier...
Faye lui lança un sourire faussement niais particulièrement assorti à son tailleur rose, encore renforcé par le contraste formé par son regard pétillant et sa courte chevelure bleutée. Certes, il ne la trouvait pas magnifique mais elle avait un certain charme... Son grain de folie peut-être. Ou ses « pingouins » à répétition. Qu'importe, elle venait de briser la monotonie d'une heure de trou. ..
-Euh... Dit... Je pourrais te prendre en photo ? C'est pour un projet d'art...
Légèrement résigné, il leva ses yeux bleus un peu rêveur vers les toiles blanches tendues au dessus de la cafet' puis finalement, vers le ciel d'azur resplendissant.
-Ouais, ok. Mais pas trop trop longtemps d'accord ?
-Oh, arrête de poser des questions et viens par là, pingouin bouclé aux yeux radioactifs !
Excitée grâce au fait d'avoir trouvé un modèle pour ses photos et donc incapable de rester à la même place plus de trois secondes, Faye s'empara de la main du grand châtain pas encore très présent. La jeune fille l'entraîna donc à sa suite, en chantant et dansant le Gangnam Style, prête à dégainer son appareil à la première occasion.

Le froid leur piquait la peau mais aucun des deux ne se plaignaient. Soudainement autoritaire, la petite puce à côté du jeune homme enchaîna les indications : « près de l'arbre là bas ! », « Hum.... Soit fier, relève un peu la tête ! » et ainsi de suite pendant une petite heure... Il y avait eu des éclats de rires, des moments sérieux et certains de complicité mais la sonnerie du lycée retentit soudain et fit éclater la bulle d'amitié qu'ils avaient créés.
-Ecoute, c'était très cool mais je vais être attendue à la cafet pour la pause... Sinon tu n'as qu'à venir avec nous ?
-Ouais, nan, j'ai quelques trucs à faire. Merci, c'était cool. J'aimerais voir les photos après..
Et il se retourna pour rejoindre l'arc d'un pas lent et posé, ignorant la peine de la jeune fille de le voir partir ainsi. Elle le considérait comme quelqu'un d'intéressant quand on prenait la peine de cherchait un peu plus loin que ce qu'il ne voulait bien montrer. En réalité, il avait des idées bien à lui et des valeurs sûres. M'enfin, elle devait s'en retourner, elle aussi. Appareil en main, elle marcha dans ses pas pour retrouver son quotidien. "


Arthur, Etienne, Ambre & Aria :

"-Ornithorynque !
-Bulle...
-Schizophrène.
-Bipolaire ?
-Arg ! Sentimentale !
-Arthuuuuuur... Romantisme.
-Moi aussi je t'aime... Viens là que je t'embrasse mon petit frizounet !
Arthur esquissa un petit sourire innocent et attrapa Étienne, la bouche en cœur. Faussement choqué, se dernier se débattit mollement sous les rires d'Aria et Ambre qui savaient pertinemment que Lapinou – comme était surnommé Arthur – ne ferait jamais cela.
-Etienne, tu as laissé entendre que tu étais bi et quand on veut t'embrasser tu fuis... ? Nique la logique !
Il s'empara alors du bras de son ami, outré et fit mine de le mordre comme l'enragé qu'il était en tant que Roi des Moutons. Faux cri de douleur de la part du lapin. Frisé se dirigea alors d'un pas tranquille vers Aria dont les mèches violettes cassaient la douceur du visage.
-Et sinon Aria... Tu es particulièrement attirante aujourd'hui.... lui lança-t-il d'une voix exagérément grave.
-J'ai des choses à faire !
Elle tourna précipitamment les talons comme si elle n'était plus concernée par ce qui se passait. Ambre sauta alors sur le dos d'Étienne – chose qu'elle ne faisait que rarement – et le serra fort :
-Baaah, si tu as besoin d'affection, je suis là moi !
Il secoua la tête d'un air désespéré."

Allez hop, un texte pour l'ellipse :

Etienne, François, Elina, jesaispasencorequi


Sonnerie stridente, pieds de chaises qui frottent le sol avec insistance. Un grand sourire éclaira alors le visage de François. Sourire qu'il s'empressa de cacher avec son keffieh. Il rangea le peu de choses qui traînaient sur la table et s'empressa de quitter la salle de cours. Pas que la littérature anglaise n'étais pas intéressante mais... Si. Il avait d'autre chose à faire d'ailleurs, embêter quelqu'un... Ou plusieurs personnes... Par exemple.

-Etienne ! (il rejoignit ce dernier en deux grandes enjambées et lui tendit un bout de papier déchiré avant d'ajouter:) Ce sont eux.
-Yeah... Ils vont souffrir.

Un seul regard complice suffit, ils se comprirent de suite. Devant eux se tenaient deux personnes tendrement enlacées, complètement coupées du monde et ignorantes des projets forts divertissants des deux jeunes hommes. Ceux-ci sifflotèrent allègrement en se rendent aux toilettes pour homme. A croire qu'ils jubilaient déjà, et c'est dans cette ambiance de franche camaraderie qu'ils se redirigèrent devant la cafétéria.

François eu la magnifique initiative de rire en arrivant devant le couple. Ceux-ci prirent donc la peine de se décoller de leur âme sœur cinq seconde : juste le temps de se recevoir des mouchoirs trempés dans la figure. Ils s'ébrouèrent en cœur et commencèrent à l'injurier copieusement. Le frisé débarqua alors par derrière et leur vida à chacun une petite bouteille d'eau dans le cou. Les exclamations de surprise résonnèrent dans le lieu de détente, ce qui eu pour effet d'attirer toute l'attention sur eux. Juste avant les BAS. Ô joie.

Les fautifs s'empressèrent alors de se rendre dans leurs salles respectives, sans s'inquiéter des conséquences de leurs actes. Après tout, c'était gentil non ? Pourtant, quand Etienne se dirigea vers Elina pour la saluer, celle-ci l'accueillie froidement.

-C'était assez vache de faire ça....
-Mais non, dis pas ça. C'était juste amusant, tu sais le genre de chose qui arrive pas tout les jours.
-Mais... On est en décembre... Et puis ils n'ont rien demandé.

La jeune fille remonta ses lunettes avec une sévérité qui tranchait bizarrement avec la douceur de son visage. Elle en profita aussi pour réajuster son béret ajuster à une écharpe de la même couleur, à savoir taupe. Le frisé la dominait du haut de son mètre (A ADD) mais il se tut face à cette attitude qui était particulièrement déconcertante. Il la regarda rentrée d'un pas précipité dans sa salle et rejoignit la sienne qu'il atteignit essoufflé d'avoir couru. Et c'est avec une pointe de remord qu'il s'intégra à ce cours de méditation et contrôle de l'esprit qui lui était toujours assigné.

Dans le même temps François avait lui aussi rejoint cette éternelle boîte possédant un mur rouge et l'autre couvert de fenêtre. Thème du jour ? De quoi est fait le son et les diverses façon de le modifier. Répétitif. Vraiment. Alors il se laissa légèrement glisser le long de sa chaise, fixa un point pour faire croire au professeur qu'il était attentif et commença à se jouer un morceau pour lui même. Une boule de papier le percuta. Peu content qu'on le tire de sa rêverie musicale il ne prit pas la peine de se retourner et du attendre un « FRANCOIS TOURNE TOI MERDE » pour obéir. Son regard croisa celui de JE NAIPASFINI

Première partie de ma trame : Les secondes contre-attaquent !
L'année étant à présent bien entamée, le ciel commençait à devenir gris et les feuilles à tomber. C'est dans cet ambiance un peu morose qu'Aria et Ambre discutaient joyeusement de sujets divers et variés dans la cafétéria. Celle-ci était d'ailleurs vide de premières, ces derniers s'entrainant apparemment pour une nouvelle mission.
C'est à ce moment-là qu'arrivèrent Marianne,qui avait réussi à venir en cours affublée de chaussons roses vifs et à rester digne, et Corentin puisque les deux lpiiens étaient dans la même classe. Ils étaient suivi par Élina mais ils ne semblaient pas l'avoir remarquée.
Marianne laissa tomber son sac par terre et s'affala sur une chaise, bientôt imitée par Corentin et Élina.
« J'en ai marre des cours de programmation !,soupira Marianne, Je n'y comprends rien à rien !
-Moi pareil. Ajouta Corentin.
-Ça dépend, des fois, c'est facile. »
Tout le monde se tourna vers la jeune fille qu'ils n'avaient toujours pas remarquée.
« Question! T'es qui ?
-Je m'appelle Élina et suis en seconde, comme vous. Le problème, c'est que les gens passent leur temps à m'oublier.
-Ah oui, je crois t'avoir déjà vue quelque part...dit Ambre.
-En fait, on était en train de parler des premières, expliqua Aria. En ce moment, ils se font plutôt discrets, vous ne trouvez pas ?
-En même temps, depuis leur dernière mission , ils ne doivent pas vraiment avoir le moral. murmura Marianne.
-Ou alors, ils ont une nouvelle mission super secrète ! S'exclama Corentin.
-La suggestion de Corentin n'est pas impossible. Ajouta Aria.
-C'est vrai qu'ils ne sont pas très bavards en ce moment...Même avec moi. Soupira Ambre.
-Je propose qu'on leur fasse cracher le morceau ! Cria Corentin.
-Tu veux qu'on essaye de leur soustraire des infos sur leur prochaine mission ?, dit Marianne en souriant.
-C'est une idée intéressante...souffla Élina.
-Ça n'a pas l'air mal. Concéda Ambre.
-J'approuve ! Conclut Aria.
-En avant pour le plan Facebook ! Beugla Corentin.
-Euh...Pourquoi notre plan s'appelle comme ça ?, osa demander Aria.
-Parce que Facebook c'est la vie !, répondit Corentin comme si ce qu'il disait était parfaitement censé.
-Si tu veux...soupirèrent les quatre filles.
-Et sinon, c'est quoi le plan ?, questionna Élina.
-Et bien, on fonce dans le tas !, dit Corentin.
-Mauvaise idée, j'ai un minimum d'instinct de survie. Contra Marianne.
-On peut essayer de les questionner avec subtilité. Précisa Aria en regardant Corentin.
-Question ! Pourquoi tu me regardes comme ça Aria ?
-Parce que la finesse, c'est pas vraiment ton truc, expliqua Ambre. En tous cas, je suis d'accord avec Aria. Qui me suit ?
-Moi ! Répondirent les autres. »
Ayant à présent un plan de bataille, la troupe des cinq secondes abandonna ses sacs et partit à le recherche des élèves plus âgés.

Texte d'Amandine, intégration de Marie


Depuis peu de temps un calme s’était installé au lycée, le groupe d’amis en faisait partie. Quelques jours passèrent après l’enterrement et moral n’était toujours pas revenus. Ils étaient comme à leurs habitude dans la cafet.
« -On n’aurait jamais dû aller là-bas. » Dit Faye.
« -Bin ça fait plusieurs jours quand même, faut pas rester la dessus. Je ne pense pas qu’il aurait aimé que l’on se souvienne de lui dans cette situation. » Reprit Amandine en regardant le sol.
« -Ouai fin t’étais pas avec nous quand nous avons vécu ça » Prononça durement Kalian
« Si à vrai dire je l’ai même vu avant toi… environ 40 minutes avant que cela n’arrive »
Hein ? Mais alors tu as vu qui l’a tué ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Non, dans mon rêve, j’étais juste sur le parking et je l’ai vu dans la voiture. J’ai eu tellement peur que ça m’a réveillé…
Pourquoi t’as rien fait alors ?
Qu’est-ce que tu voulais que je fasse… Mes rêves se réalisent toujours.
Heu les filles se moment est passé, On peut pas revenir en arrière de toute façon. Intervient Etienne
Oui t’as raison, t’inquietes on va se reprendre. Amandine sourit à Kalian
Je suis désolé de t’avoir crié dessus.
La sonnerie retentit dans la salle.
Ah ça fait qu’une heure… que c’est long quand on n’a pas cours. Lâcha Etienne
Je suis d’accord avec toi Ajouta Faye
Bon je propose que l’on fasse un truc quand même. Dit Amandine en retrouvant sa joie de vivre.
A sa demande Roxane sortit un jeu de carte. Ils jouèrent durant une heure avant d’être rejoins par quelques premières années bien connu. Elina, Marine, Ambre et Aria voulait participer.
-Heu je crois que l’on est trop nombreux
Arthur arriva à son tour ayant compris la situation, il sortit un autre jeu
-Un Loup-garou ?
-Arthur notre sauveur !
Ils s’installèrent tous en tailleur formant un cercle. On aurait cru une secte. La bonne humeur réapparut doucement et les fous rires avec.
Les jours passèrent et rien de très important à par les cours étaient intéressant… ou pas. Amandine toujours autant inspirée par la fenêtre pendant le langage codé et au contraire Faye participait à chaque question. Le seul moment où Amandine s’intéressa au cours c’est quand sa camarade prit une énième fois la parole.
« - Eh bin tu me désespères…
Ah t’es là toi rigola son amie
Heu non je retourne au pays des songes !
Malheureusement la prof vu son retour et en profita pour lui poser une question. Amandine la regarda blasé et souffla « un pourquoi moi ! » avant de dire la seule phrase qu’elle connaissait dans toutes les langues, sa phrase fétiche : je sais pas.
La prof ne la lâcha pas pour autant et sa voisines essayer de lui souffler les réponses. La sonnerie retentit.
« - Sauvée par le gong ! » rigola Faye
Lucas quand à lui attendait devant la porte de la salle en attendant ses amis.
« -Qu’est-ce que tu fais là ?
-Le prof nous a fait sortir à l’avance
-Bon c’est pas tout mais moi je vais à l’internat je vais en profiter pour dormir un peu je dois essayer de rêver d’un truc.
-Ah ouai quoi ?
-Ils essayent de savoir si un client potentiel ou non a décidé de venir ici, et je dois voir sa décision.
-Mais ce n’est pas Faye qui fait ça normalement
-Oui mais là c’est différent, Je sais pas comment il ont fait pour savoir si c’est un client potentiel mais il n’est jamais venu au lycée.
-Pour qu’ils veuillent que tu rêves de lui il doit être important
-Faut voir… pas forcement. Je pense que c’est surtout pour m’exercer. Bon aller j’y vais, à toute !
-Ok
Sur le chemin de la cafet Lucas arrêta Faye pour lui montrer une fille agenouiller devant une porte.
-Mais qu’est-ce qu’elle fait avec ses mains ? se demanda Faye
-Je sais pas on dirait que qu’elle tient comme un crochet.
-Oh, une voleuse a réussit à s’infiltrer.
-Ouai, Bah avant qu’elle arrive à ouvrir les portes du lycée…
-Je confirme.
Ils s’approchèrent de la suspecte et l’interpellèrent :
-Eh mais tu fais quoi là ?
- Heu et bien, j’essaye d’ouvrir cette porte. Répondit timidement la jeune fille
-Bah on voit ça, mais si je peux te prévenir tu n’y arriveras pas. Ce sont des portes spéci…
Elle n’eu pas le temps de finir sa phrase que la porte s’ouvrit.
-Ah dit donc ça n’a pas été très évident
Les deux amis dévisagèrent la voleuse, surprit aucuns mots ne sortaient ils restaient bouche bée. La jeune fille entra dans la salle et prit un manteau posé sur une chaise et ressortit.
-Tu crois que tu vas t’en tirer comme ça ! Pointa Lucas
La jeune fille trop timide pour parler fit comprendre son incompréhension avec une expression de visage.
-Eh tu joues l’innocente en plus ajouta le jeune homme châtains
-Heu mais je voulait récupérer ma veste qui est resté dans la salle de cours et je voulait pas déranger les pions pour ça.
- Oh Lucas, boulette ! J ai entendu parlé d’une fille capable d’ouvrir tout ce qui est fermé. Elle est nouvelle. Faye se tapa le front avec sa main.
-Vous croyez vraiment que j’étais une voleuse rigola t-elle.
-désolé vraiment. Tu t’appelles comment au juste ? Demanda Faye
-Moi ? C’est Marie.
-Ton pouvoir est assez cool, tu peux aller partout où tu veux.
Marie sourit après l’entente de ce compliment. Ils marchèrent et discutèrent histoire de faire connaissance. Après quelques jours Marie faisait partie à part entière du groupe et rendit d’ailleurs bien des services.