Mettre ici les textes sur ozon

Kalian, Eileen, Roxane, Lucas, Etienne,Marie, Amandine et Arthur, attendaient devant la salle où ils allaient écouter un briefing sur leur prochain grand test. Ils ne parlaient pas, ils s’occupaient seuls, le regard perdu comme si ils réfléchissaient à une question métaphysique, ou écoutaient de la musique pour certains. Le temps semblaient suspendu et même Eileen ne passait inaperçu pour une fois, perdu dans son monde imaginaire aux profondeurs insondables.
Arthur, qui avait un don manifeste pour se tenir au courant des dernières nouvelles, leva une main interrogatrice avec un air relativement ahuri, et demanda :
-« Euh, au fait, pourquoi on est là ? »
Tout le monde se retourna vers lui avec un air blasé, ou soupira de désespoir, mis à part Eileen qui gardait résolument les yeux dans le vague. Une âme charitable qui n’était autre qu’Amandine, répondit à sa question :
-« Ils vont nous expliquer en quoi consiste notre prochain test.
-« Ah ok… »
Le peu de conviction qui avait été mis dans de ce dialogue aussi fourni qu’instructif disparu immédiatement et l’ambiance revint au beau fixe.
Environ deux minutes s’écoulèrent avant l’arrivée du professeur. Mr.X ouvrit la salle et la foule s’engouffra dans la salle aussi vite que leur motivation le leur permettait, c'est-à-dire pas très vite.
Après avoir fait l’appel, le professeur commença :
-« Bonjour à tous, je suppose que la plupart d’entre vous sait déjà pour vous êtes là mais rappelons tout de même les bases pour les quelques rares qui n’auraient absolument rien suivi de ce qu’on leur raconte depuis 2 bonnes semaine environ, et je sais qu’ils y en a. Bien alors je vais vous parler de votre prochain « C.A.A.P », ou Contrôle d’Avancée des Aptitudes Principales. Bon le nom n’est pas très important, d’autant que c’est sans doute la première fois qu’on vous le sort, mais bon, au moins vous comprendrez si on vous parle de « C.A.A.P ». Ce test consiste à dresser un bilan de votre progression dans la métrise de votre capacité. Il aura lieu à Ozon, un cite périurbain désaffecté pour diverses raisons qui ne nous intéressent pas pour le moment, et qui sert aujourd’hui de zone d’entrainement ou de test pour le lycée depuis son rachat par ce dernier. Bon, ça c’était pour la petite présentation générale. Y’a t-i-il déjà des questions ?
Le professeur fit un bref tour de salle du regard et s’attarda sur une main qui dépassait de la mer de têtes.
-Oui ?
(Insérer un personnage secondaire potentiel, ou pas si y’en pas au moment de greffer cette partie à l’histoire) se leva et demanda :
-Pour quelles raisons une zone habitée serait-elle laissé à l’abandon et pourquoi avoir choisi cet endroit précis pour organiser des tests ?
-Comme je l’ai dit cela ne nous intéresse pas aujourd’hui, et d’ailleurs ni demain ni un autre jour, c’est classé confidentiel. Si vous avez besoin de telles information pour la réussite d’une mission ou une tout autre raison au moins aussi valable, vous en serez informez en temps voulu. Autre chose ?
(Machin(e)truc) se rassit, et la salle retomba dans le calme. Mr.X attendit 2 petites secondes avant de poursuivre :
-« Bien, alors maintenant rentrons un peu plus dans les détails. Vous allez être soumis à une batterie de tests visant à déterminer votre niveau de maitrise dans la première partie de la journée, puis, en deuxième partie, un test par équipe sera organiser. Lors de ce test vous devrez atteindre un objectif en respectant certaines contraintes. Vous recevrez vos résultats dans les jours qui viennent. Ces résultats correspondront au pourcentage de réussite suivant les compétences évaluées. Des questions ?
Nouveau balayage du regard, nouvelle main levée.
-Oui (un autre machin(e) truc)
-Lors des épreuves par équipe, comment seront choisies les équipes ?
-Et bien le lieu est divisé en plusieurs sections qui comportent chacune des difficultés propres. L’effectif des équipes sera fait en fonction de ces difficultés, et les élèves répartis en fonction de leurs capacités de manière à remplir les effectifs souhaités.
-Et on pourra quand même choisir un minimum où on sera affecté ?
-Si ça rentre dans la formation prévue et que vous pouvez justifier votre choix oui bien sûr.
-D’accord merci.
Le briefing continua ainsi une bonne heure, lors de laquelle furent abordés différents points plus techniques et certaines questions purement administratives.

Eileen se dirigea vers la sortit en sautillant accompagné de nombreux élèves impatient de commencer dont Lucas. Elle se demanda qui pouvait être M.X . A peine arriver à 'extérieure, certaines personnes commençaient déjà à partir avec leurs examinateur. Les 2èmmes années s'entassaient devant a porte en espérant voir leur adulte. Les deux jeunes gens furent séparés par la foule. La jeune file n'y prêta pas attention et se planta à côté de la porte. Elle se mit d'ailleurs à avoir une conversation avec celle-ci:
« - Tu crois qu'il viendra à notre rencontre patoune? »
Bien entendu personne ne lui répondit, en revanche bon nombre de lycéens se retournèrent intrigués. C'est alors que dans cette élan, l'un des élèves perdit l'équilibre et dû se rattraper à la porte . Eileen s'écria:
« - Attention!! T'as failli écraser patoune, je sais qu'il est petit mais c'est pas une raison! »
Le garçon l'a dévisagea mais ne répondit rien, il se remit simplement dans son troupeau.
« - Tu devrais te mettre sur mon épaule, ça vaut mieux. Y a des personnes dangereuse ici » dit elle en regardant méchamment l'agresseur.
Peu de temps après, un homme arriva à sa hauteur. Il porta dans sa main un carnet. Celui-ci ne tarda pas à prendre la parole.
« -Bonjour, je suis M.X mais tu dois tant douter! dit il de bonne humeur
-Eh bien non justement on se posait la question avec mon ami. Elle lui montra son épaule
-Oui enfin... » Il se racla la gorge. « Donc tu viens avec moi... Heu « vous » venez avec moi et je vous expliquerais en chemin. »
La jeune fille acquiesça et ils commencèrent tout deux à marcher.
« -Donc , tout simplement tu vas devoir faire en quelque sorte, comme d'habitude. Je vais t'emmener dans un lieu et tu vas devoir demander des informations à des gens et me les rapporter.
-Eh, ils ont gentils au moins? Avec un sourire bien à elle.
-Personnellement, je ne les connais pas, mais surement oui!
-Ah ouf! Parce que patoune, il a peur des méchantes personnes et je ne voudrais pas l'effrayer. »
L'examinateur toujours aussi mal à l'aise ne répondit qu'avec un hochement de tête. Ils arrivèrent devant une grille qu'il ouvrit à l'aide d'une clé prise dans sa poche. L'homme fit signe à l'adolescente de rentrer et passa derrière elle. Eileen faisait plusieurs signes de mains, comme pour dire bonjour. L'examinateur la regarda bizarrement puis haussa ses épaules l'air désespéré. La jeune fille regarda tout de même autour d'elle. L'homme l'avait conduit dans un cimetière. Ils continuèrent leur chemin avant de tourner dans une ranger et de s'arrêter devant une tombe. Les écriteaux permettant de lire l'identité était caché par une sorte de plaque. Apparaissait simplement un numéros sur celle-ci. L'examinateur ouvrit son carnet:
« - Bon, c'est le numéros 359, Peux-tu me dire s'il est présent?
- Bin oui, il es juste à côté de vous M, vous le voyez pas?
A ces mots il sursauta et regarda d'un bref regard sur sa gauche. Il déglutit bruyamment avant d reprendre.
- Eh bien, peux-tu me dire ça date de naissance, son age, son et prénom?
La jeune fille acquiesça et commença son questionnaire avant de répondre. L'homme gribouilla quelque chose sur son carnet. Le même processus se répéta une bonne vingtaine de fois avant que l'examinateur mit fin à l'examen. Il lui tendit une barre de chocolat:
« - Tiens tu la bien mérité!
-Oohh du chocolat Meerci!! »
Puis elle sautilla vers la sortit. L'homme reprit son carnet et relu post scriptom: « Surtout ne pas oublier la barre de chocolat, c'est vital.
« -Je savais pas que ça rendait aussi heureux le chocolat!! » dit il tout en se grattant la tête.

En sortant de l'amphithéâtre Lucas se demanda pourquoi tout le monde s'agglutinait juste devant la porte. Dans le mouvement, il fut emporter à l'opposé d'Eileen.
« -J'espère qu'elle trouvera son examinateur... Bon avant de penser aux autres, je devrais d'abord penser à mes problèmes:
Ils est où le mien? »
C'était la question que tout élève devait ce posé en ce moment. Lucas prit la décision de bouger, après tout c'était à lui de le trouver et non l'inverse. Il se faufila dans la masse en prononçant des « pardons » à tout bout de champs.
« -Ça doit être la première épreuve, c'est pas possible »
C'est alors que de nombreux élèves se retournèrent sur son passage. Une personne à même réussi à écraser son pied. Lucas prit de douleur retira celui-ci d'un trait, ce qui entraina le déséquilibre d'un garçon qui atterrit quelques mètres plus loin.
« -Oups! » fit le le petit génie de l'informatique. « Je crois que je vais pas trop rester dans le coin. »
Lucas vit enfin la lumière du jour et put respirer une aire plus pure. Il baleya le lieu d'un vif regard avant de s'arrêter sur tête connue. C'était Marie qui devait surement discuter avec son examinateur.
« - Houhou Marie!! » en lui faisant un signe de main
Son regard chercha autour d'elle avant de voir Lucas et elle lui rendit son salut.
« -Bonne chance » cria le garçon
« -Toi aussi » répondit Marie et elle se dirigea vers la sortit de ce quartier.
Lucas à son tour marcha toujours à la recherche de son examinateur. Il s'arrêta nette quand il vit une femme avec une pancarte avec inscrit son nom et prénom. Elle portait dans son autre main une petit sac qui ne devait pas être bien lourd.
« -Ils ont vraiment tout prévu »
Puis il courut dans sa direction. La femme prit alors la parole:
« -Tu dois être Lucas, je suppose. Bonjour. Nous devrions nous mettre en route je t'expliquerai ta tache en chemin »
Le jeune homme lui répondit d'un signe de tête et commencèrent tout deux à marcher.
« -Tout simplement, tu devras décrypter certains code d'immeuble afin de les ouvrir dans un temps un limité bien sur. Tu pourras bien entendu utiliser tout le matériels souhaité.
-Mon ordinateur devrais suffire se sont de petites infrastructures et de plus, des immeubles habités par des gens « normaux ».
-Tu auras accès à tout les immeubles en même temps. Donc pas besoin de te déplacer.
-D'accord je pense que ça rendra la chose plus intéressante.
-Tu as l'air sur de toi
-Hum, Ça va je pense pouvoir y arriver sans trop de difficulté. »
Il arrivèrent sur en haut d'une petite colline qui donnait vu sur tout les immeubles d'Ozon.
« -Heu, juste une question comment allez-vous savoir que j'ai réussi à ouvrir ces portes?
-Eh bien, Il y a un homme devant chaque porte d'immeuble qui attende que gentiment que tu leurs ouvre. Et je le serai avec ça. »
Elle sortit de son sac une oreillette et un petit carnet.
« -Bon, on va commencer. Tu es prêts?
-Oui j'ai eu le temps de m'installer pendant qu'on discutait.
-bien alors, tu as 2mins pour toutes ouvrir les dix immeubles, 3... 2... 1... C'est parti! »
A ce moment là, Lucas se mit à taper sur son clavier. L'on ne pouvait pas suivre ses geste tellement ils étaient rapide. Il écrivait des chose que seul un informaticien expérimenté pouvait comprendre.
« -Bon le 1er verrou est tombé »
Pendant ce temps la femme avait quelques soucies avec son oreillette.
« -Mais arrêter de parler tous en même temps, je ne comprend pas! Immeuble 5,6,7 ouvert c'est bien ça? » Tout en écrivant sur son carnet.
-J'ai fini! »
L'examinateur regarda sa montre:
« - Ah, je pensais pas que tu allais le faire aussi rapidement. J'ai été un peu débordé. Tu as mit 1min15 pour tout ouvrir je te félicite
-Merci!
-Mais c'est pas fini! Voilà la 2ème moitié de l'examen. »
Elle lui tendit une enveloppe
« -Mais c'est pas fini?
-Et bien non, je pense que le lycée penserait que ce serait un peu trop facile pour toi.
-Évidement » Il grimaça.
Il ouvrit l'enveloppe et y découvrit un portrait d'une personne plutôt âgé.
« -Et je dois faire quoi avec ça le dessiner sur mon ordi? Toujours aussi agacé
- Tu dois retrouver cette personne et pirater les donnés qu'il te semble importantes, sans te faire repérer bien sur?
-Je fais comment pour le trouver, j'ai aucunes informations?
-Tu te débrouilles, tu as 2h et ça commence maintenant!
-Dans tout Ozon?
-Oui, bon je te laisse, dépêche toi!
Le garçon continua de grommeler et commença par descendre la colline pour retourner dans le centre.
« -Alors la par conte, ils ont fait fort! »
En arrivant à ça destination, il regarda autour de lui et vu un groupe de personne qui semblait plutôt banale. Le garçon souffla et se dirigea vers eux.
« -Ils vont me prendre pour un fou »
Il sortit le portrait de l'enveloppe et leurs lui tendit
« -Bonjour, avez vous cette personne? C'est heu... mon grand père, et il a disparu depuis quelques jours. »
Le groupe regarda attentivement l'image avant de lui donner une réponse négative.
« -Merci quand même »
Puis il retourna dans une autre parti du quartier.
« -J'ai vraiment du passer pour un gros débile, en plus je sais pas mentir. » Un nouveau souffle se fit entendre. Il marcha une bonne demi heure avant de de-nouveau rencontrer des personnes. C'étaient deux femmes avec leurs enfants.
« -Bonjours, avez-vous vu cette personne. C'est mon grand père, il a disparut et il est gravement malade.
-Cette tête me dit quelque chose, c'est pas l'homme qui était devant la boulangerie?
-A si tu as raison!
-Oh, où se trouve la boulangerie?
-Alors à partir d'ici tu prend la prochaine sortit sur ta droite et tu continu toujours tout droit et tu vas arriver sur une place. Elle est à côté de la maison de la presse, tu peux pas la loupé!
-Merci beaucoup! »
Il commença à courir dans cette direction
« - On se croirait dans un film de James Bond. »
En arrivant sur la place, il vit l'homme et se cacha de façon à ne pas être repéré.
« -Ça doit être long d'attendre que je vienne quand même! »
Il alluma sont pc et zieuta un coup. L'homme n'avait pas bougé d'un pouce, et il tenait une petite sacoche. Lucas commença à taper sur son ordi des manipes incompréhensible. Il réussit à s'infiltrer dans l'ordi qui devait être dans la sacoche. Lucas réfléchit un moment avant de choisir différentes données. Quand il termina, il rangea ses affaires et regarda sa montre.
« -Ça m'aura quand même prit 1h45 tout ça. J'ai que 15mins pour rentrer, je vais devoir me grouiller. Il commença à courir en direction de l'amphithéâtre.

Marie se décida donc à se lever pour sortir et passer son épreuve. Elle avait un peu le trac. Quand celle-ci vu le monde devant la porte, la jeune fille regarda autour d'elle s'il n'y avait pas une autre issues pour sortir. Elle vu une porte et se dirigea naturellement vers elle. Marie essaya de l'ouvrir mais la poignée ne s'actionnait pas.
« -Évidement, ça aurait été trop facile. »
Elle sortit de sa poche son arme la plus infaillible et l'enfonça dans la serrure. Elle donna quelque coups avant d'entre un petit bruit.
« -Et voilà! »
Elle sortit du bâtiment toute contente et vit un homme adossé contre le mur. Il avait une pancarte avec inscrit son nom et prénom et dans l'autre main un carnet.
« -Bonjour Marie, je savais que tu allais passer par là! Je suis ton examinateur.
-Mais comment vous pouviez le savoir!
-Je te l'ai dit je suis ton examinateur, je sais tout de toi »
La jeune fille grimaça à cette idée.
« -Bon si on retournait devant l'amphi?
- D'accord » prononça t-elle timidement
En arrivant devant le bâtiment, l'homme reprit la parole.
« - Bon comme tu as l'air un peu tendu je vais t'expliquer ton épreuve...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase avant d'être coupé par une voix qui appelait Marie:
« - Houhou Marie!! »
La jeune fille chercha l'origine de l'appelle et s'arrêta sur une main qui lui faisait signe. C'était Lucas , elle lui rendit son signe de main accompagné d'un sourire.
« -Bonne chance!
-Toi aussi!
-Bon Marie on devrait y aller. » lui fit son examinateur
Elle lui fit signe de la tête et commença à le suivre.
« -Alors comme je te le disais, Tu vas devoir tout simplement ouvrir un max d'appartements en un temps record dans un immeuble que je vais te montrer. Il y a des caméras donc je pourrais te suivre et voir combien tu en ouvre. Je te donnerai une oreillette pour t dire le temps qu'il te reste. Je te déconseille de prendre l'ascenseur sa te fera perdre tu temps. Tu as tout compris?
-Ça va, c'est juste le temps qui me fait un peut peur. Je sens que je vais me précipiter.
-Mais non y a pas de raison! » En essayant de la rassurer.
Après quelques minutes de marche silencieuse, ils arrivèrent sur les lieu. Une petite camionnette y était garer juste devant l'immeuble.
« -Je serai dans ce camion pour te surveiller »
Il rentra dedans et en ressortit aussitôt avant de tendre l'oreillette à Marie. Elle la prit et l'installa dans son oreille.
« -Dès que tu rentre dans l'immeuble tu as 10mins. Il y a également 10 étages. Bonne chance! »
« -Merci... Bon quand faut y aller, faut y aller. »
Elle souffla un bon coup et tira la porte de l'immeuble avant de courir dans l'escalier pour arriver au 1er étage. Là, elle sortit son épingle et commença sur une 1ere porte. Il yen avait 5. Marie était un peu stresse, mais quand elle vu que la prote ne lui résista pas un instant, la jeune fille reprit confiance. Elle entendait de temps l'examinateur lui rappelant que 30s seconde était passé. Ce qui lui prenait le plus de temps, c'était de monter au nouvel étage.
« -Je déteste courir »
A ce moment là, un petit rire se fit entendre dans son oreillette, suivit d'une excuse. Elle en était à plus de la moitié des étages et il lui restait la moitié du temps. Donc pas de quoi trop s'inquiéter. Elle continua ses tours de poignet à une vitesse fulgurante même après tant d'effort. Quand le compte à rebours fut terminé. Elle se laissa glissé contre le mur, et respira un bon coup.
« -Ah j'ai un peu mal au poignet maintenant
-Tu peux redescendre quand tu sera prête. Tu bien entendu prendre l'ascenseur maintenant! »
La jeune fille ne répondit pas, et se dirigea simplement devant son sauveur et l'appela. Quand celui-ci arriva, elle s'assit dedans après avoir appuyé sur le bouton. Maris sortit un peu dégoulinante du bâtiment. La jeune fille épuisé rendit son oreillette et l'homme en échange lui donna une bouteille d'eau bien mérité. Elle ne se fit pas attendre pour l'ouvrir et but d'une traite les trois-quart.
« -Bon, on va pouvoir rentrer. Tu montes? » En montrant le fourgon.

Faudra bien entendu corriger, j'en ai pas eu le courage --'

Voilà pour le voyage jusqu'à Ozon

Cela faisait 20 minutes que tous les élèves attendaient au point de rendez-vous. Comme par hasard c’était le jour le plus froid de la semaine. Le groupe d’amis avait formé un cercle dans le but de se réchauffer.
-« Purée de céleri, ils ont bien choisi leur jour pour arriver en retard on se les gèle se plaignit Amandine.
- Ils ne sont pas méchants à ce point. Ils n’ont pas choisi d’être en retard aujourd’hui exprès c’est plutôt une sorte de tradition répondit Etienne.
-heureusement qu’ils nous on dit d’arriver en avance. »
Sur ce, les professeurs arrivèrent et firent l’appel dans la plus grande anarchie. Après avoir laborieusement noté la présence de tout le monde, ce qui leur prit facilement 10 bonnes minutes, les bus se remplirent rapidement d’élèves transits de froid.
Le bus démarra. Chacun s’occupait dans son coin. Lucas et Etienne écoutaient de la musique et Eileen débattait apparemment de politique internationale avec un écureuil visible uniquement par cette dernière. Amandine, qui était toute excitée à l’idée de sortir de sa chambre pour faire autre chose que manger ou aller en cours, harcelait sans cesse sa voisine qui n’était autre que Roxane et qui n’avait manifestement pas dormit depuis longtemps. Kalian et Marie qui semblaient indifférentes aux récents événements, discutaient tranquillement de tout et de rien. Le voyage se déroula sans encombres ni événements notables et ils arrivèrent une demi-heure plus tard à destination.
-« Bon, tout le monde est là ? » Fit l’un des professeurs.
Personne ne répondit, ce qui n’empêcha pas celui-ci de continuer.
-« Nous allons commencer exactement comme prévu par l’épreuve individuelle. Nous devons tout d’abord nous rendre à l’amphithéâtre où vous trouverez vos instructions avec le nom de votre examinateur. Ca va jusqu’ici, tout le monde suit ? »
Arrivé dans la salle, Ils se ruèrent tous sur la table sur laquelle étaient posés les dossiers. Un prof les coupa dans leur élan d’un « STOP !!! ».
-« Allez vous assoir on vous fera passer les dossiers »
Le groupe d’amis alla s’assoir sur la ranger du milieu.
-« Mais qui peu bien s’assoir sur ces chaise, faut avoir un balai dans le cul pour être à l’aise ! dit Amandine en gigotant sur sa chaise.
- Je ne vois pas de quoi tu parles, elles sont très bien ces chaises. »
Après un court instant, le professeur reprit la parole :
« C’est bon tout le monde à un examinateur ? Vous pouvez partir avec lui. Et pour finir bon courage ! »

Et voilà l'épreuve de Kalian


Kalian sortit de la salle sans se presser, d'un pas assuré. Elle essayait tant bien que mal de se concentrer mais toute ce monde et ce bruit n'aidaient en rien. Elle aperçu Roxane qui avait réussi à convaincre un groupe de garçon de lui servir de garde du corps et de lui ouvrir un passage dans la foule. Une fois les portes du bâtiment passées, elle se campa dans un angle de murs loin du gros du groupe histoire d'être plus visible. Elle chercha son examinateur du regard sans grand succès.

Soudainement un homme portant une grande mallette rectangulaire sur l'épaule gauche surgit de la foule et vint à sa rencontre :

- « Kalian je suppose ? » Déclara-t-il en lui tendant la main.

Elle lui serra la main brièvement puis il repris :

- « Bien ne restons pas ici nous avons du travail. Tient, voilà ton arme. »

Il lui tendit la mallette qu'elle mit à son tour sur l'épaule.

- « Pour l'épreuve d'aujourd'hui tu tire à balles réelles. Les cible seront cachées dans une zone déterminée et ton placement sera imposé. »

Ils se dirigèrent vers un immeuble gris parmi tant d'autres, entrèrent, et commencèrent la montée des marches de l'escalier d’entretien. Cela les mena sur le toit aussi gris que le reste du bâtiment. Kalian posa sa mallette et l'ouvrit. L'intérieur en mousse contenait un fusil de précision en pièces détachées, ainsi que trois chargeurs.

Pendant qu'elle le montait, l'examinateur alla se placer près du bord, scruta le paysage, se décala d'un bon mètre vers la droite, et, ayant l'air satisfait, s’accroupit, une main sur le genou. Quand elle eu finit, elle le rejoignit, arme à la main, l'esprit clair, déterminer à réussir le test.

- « bien, met toi à ma place. »

Elle s’allongea là où il se trouvait un instant plus tôt, déplia le bipied placé sous le canon, et plaça son arme tel qu'on lui avait appris. L'examinateur sortit un papier d'une des poches intérieures de son long manteau et le déplia. Il s'assit à côté de Kalian et lui mit le papier sous les yeux :

- «  Voilà à quoi ressemble les cibles. Vu leur tailles, l'endroit où tu les touche n'a pas d’importance, une cible touchée égal un point. Tu as trois chargeurs de 4 balles chacun, et devine quoi ? Il y a pile 12 cibles. Cela fait donc 12 point pour la visée. Tu commence avec 30 secondes, et chaque cibles te rapporte 1 minute. Si tu mets trop de temps entre chaque cible, je te redonne 1 minute mais je t'enlève un point. Le test est considéré comme réussi à partir de 9/12. Fait attention certaines sont bien cachées. Prête ? »

L'homme pausa un chronomètre digital indiquant 0:30 sur le rebord de l'immeuble à quelque centimètres du canon de l'arme et sortit une petite télécommande de sa poche. La jeune fille enleva le cache de la lunette et logea son œil devant :

- « Prête. »

Dès qu'elle eu prononcer ce mot, l'examinateur appuya sur un bouton de la télécommande et le temps se mis à défiler.

Kalian commença par une cible facile qui se trouvai sur la place à environ 200 mètres. Une simple pression sur un autre bouton et le chrono passa à 1min 23 sec.

Une deuxième sur le toit d'un immeuble à 300 mètres.

2min 03 sec.

Une troisième cible sur un balcon à 275 mètres.

2min 50sec

Une quatrième cible accrochée à un lampadaire à 130 mètres.

3min 39sec.

Plus de balles. Pression sur le bouton, le chargeur vide tombe au sol, elle en prend un autre, le place à la place de l'autre sans gestes brusques. Petit clic satisfaisant, on peu continuer. Jusque là c'était facile. La jeune fille est encore concentrée, ses idée son clair, ses gestes précis.

3min 34.

Elle mit plus de temps à trouver la cible cachée entre les cheminées d'un immeuble à 325 mètres.

4min 05sec.

Elle mit encore un peu de temps à trouver la suivante, accrochée à la parabole d'un immeuble à 215 mètres.

4min 35sec.

Elle commençait à perdre un peu de son assurance, ses pensées faillirent s'éparpiller, mais elle pris quelques secondes pour se reconcentrer. Elle ne prit pas la peine de regarder le temps, préférant se concentrer sur la prochaine cible. Elle perdit beaucoup de temps sur cette dernière, ce qui l'agaça et quand elle la trouva, elle failli la rater à cause d'un trop grand empressement. Elle jeta un regard vif au temps : 4min 32sec. Et merde ! Une minute de perdue.

De la sueur commençait à perler sur son front. Elle l'essuya d'un revers de main hâtif.

La suivante était à une fenêtre d'un immeuble à 420 mètres.

5min 05sec.

Plus de munitions, vite, il faut recharger. Elle appuya avec hésitation sur le bouton qui laissa choir le chargeur vide. Kalian saisit le dernier chargeur en sa possession, qu'elle plaça non sans peine tellement ses gestes étaient brusques. Ses pensées partaient dans tout les sens et la sueur perlait à grosse gouttes. Elle s'essuya le visage avant de reprendre.

Le temps passa... elle ne vit rien... une minute sans doute étaient déjà passées, si ce n'est plus. Elle avait perdu la notion du temps.

Mais c'est pas vrai elles sont où bordel ! Pensa-t-elle.

Elle en aperçu une accrochée sur le bord d'une tour, à 500 mètres, presque invisible à cause de l’immeuble qui se situait pile dans la trajectoire.

Mais c'est quasiment un angle mort ! Bande de sadiques !

Elle essaya tant bien que mal de rassembler ses idées, en vain. Elle tenta un tir, mais le regretta aussitôt : à côté. Elle jeta un coup d’œil au temps : 2min 34 !!

Oh non c'est pas vrai !

La jeune fille avait les mains tremblantes, elle avait perdu toute concentration, elle ne voyait plus tout les détails qu'elle remarquait d'habitude, comme si elle avait mit des lunettes trop fortes pour elle. C'est à ce moment qu'elle pensa à ses cours de méditation.

Très bien reprenons notre calme.

Elle dégagea son œil de la lunette... posa l'arme à terre... joignit les mains, y posa son front et ferma les yeux.

Ses pensée cessèrent petit-à-petit leur balais incessant. Elle se concentra sur les battements de son cœur, jusqu'à ne plus entendre qu'eux. Elle resta comme cela 30 bonnes secondes. Maintenant qu'elle avait un contrôle total de son corps et et de son esprit, elle pouvait reprendre. Il lui restait 2 bonnes minutes.

Kalian enroula lentement ses doigts autour de la poignée du fusil, cala la crosse contre son épaule et visa la cible qu'elle venait de louper. Elle toucha sa cible sans problèmes.

2min 58sec.

Dans le plus grand calme, elle observa le paysage quelque instants, puis, en une vingtaine de secondes, toucha les deux dernières cibles. Elle vit où se situait la dernière, mais ne pouvait l'atteindre faute de munition.

Ça m’apprendra à perdre ma concentration tient.

Elle se releva lentement et étira son dos qui émit quelques craquements.

- «  Bravo. 11/12. Belle performance. Tu as fait le bon choix en faisant cette petite pause. Tu aurai sans doute eu 4 ou 5 point de moins si tu ne l'avait pas fait. Bon maintenant tu peux aller t'entraîner sur des cibles avec ce flingue si tu veux en attendant que les autres ai fini leurs tests. »

Il lui tendit un pistolet qui paraissait minuscule à côté de son fusil de précision. Elle le suivit jusqu'à un stand de tir, où elle passa le reste de la matinée.

Partie de Roxane et Amandine.
Roxane se leva sans se presser de sa chaise inconfortable et se dirigea vers les dossiers d'affectation. Elle saisit le sien, et s'approcha d'un groupe de garçons qui s'apprêtaient à faire une percée dans la masse informe d'élèves agglutinés devant la porte et les stoppa dans leur élan en se campant devant eux, sa main droite sur sa hanche droite, et son indexe gauche pointé vers le plafond.

« -Hey, bande de primate tridimensionnels unijambistes et translucides !

Vu leur tête, elle avait réussi à capter leur attention.

Le opposums super-symétriques étant ignifugés et hautement polarisés, ne peuvent pas supplanter les mandragores chimériques dont le plan de lyophilisation du monde à échoué grâce à l'intervention des gorilles hypermétropes. En conclusion veuillez m'ouvrir un passage dans cette cohue.
OK pas de problème, répondit l'un des garçons. »

Ils formèrent un cercle autour d'elle et forcèrent le passage, pendant qu'elle marchait tranquillement l'air satisfait en cherchant du regard son examinateur, à qui elle réservait un relativement le même sort qu'à ses gardes du corps improvisés.

Lorsqu'elle le repéra, elle intima un petit « à gauche » à ses chevaliers servants. Une fois sortie de la foule elle les remercia et alla rejoindre l'homme qui l'attendait. Elle s'était préparé, il n'avait plus aucunes chances.

 - Bonjour Roxane je suis...
Oh mon dieu vous ai-je déjà parlé de la démocratisation des ion sulfate en Mongolie du nord
Qu'est-ce que...
Et bien il est vrai que les spasmes fantasmagoriques supersoniques jouent un rôle primordial dans la chaptalisation dichotomique bipolaire des ours polaires capillotractés. Alors avez-vous lyophiliser les ondes périodiques ?
Très bien, vous avez réussi le test, je vous met un 18/20.
Ah mais attendez nous n'avons pas discuter des trouble métaphysiques qui dépolarisent les fluctuation paraboliques à l'est du Texas.
Oh et puis vous méritez bien un 20/20. Vous pouvez disposer, allez attendre que les autres ai fini dans l'amphithéâtre.

La jeune fille esquissa un petit sourire satisfait, et retourna dans la salle en chantonnant joyeusement.


Amandine rejoignit son professeur référent. Celui-ci se trouvait déjà dans l'amphithéâtre. Elle n’eut qu'à descendre les marches pour le rejoindre. Il était assis derrière une des tables et lui montra une chaise vide en face d'elle en hochant la tête.

- Bien assis toi.


Elle s’exécuta. Une fois qu'elle fut installée, il reprit la parole.
Bon je vais aller droit au but, tu ne passera pas d'épreuve aujourd'hui.
Mais pourquoi, répliqua Amandine indignée, qui se faisait une joie de faire quelque chose de sa journée.
Et bien car nous connaissons déjà ton niveau. Nous savons que tu a donné des indications à des élèves qui t'avait demandé comment allait se passer leur test, et si ils allaient réussir. Tes indications concernant le déroulement de leurs épreuves étaient d'une grande exactitude. Quand à leur réussite, ont verra bien. De toute manières nous considérons que ton niveau est largement suffisant. De plus, je vois mal quelle genre de test ont pourrait te faire passer à Ozon.
Alors qu'est-ce que je fais moi ?
Et bien tu vas attendre que les autres ai fini. Tu peux aller te balader dans le coin si tu veux, mais fait attention, ne rentre pas dans le périmètre des épreuves. Mais ne t'inquiète pas tu participera à la deuxième batterie de test cette après-midi.

Il se leva pour aller vaquer à des occupations inconnues. Amandine resta bouche bée sur sa chaise. Ça journée venait d'être gâchée. Elle se préparait à aller faire un petit tour dehors, quand elle aperçu Roxane.

Hey Roxane t'as déjà fini ?
Ouais. L'examinateur s'est montré... comment dire... coopératif ? Répondit l’intéressée d'un air amusé.
D'accord je vois... ça te dis d'aller faire un petit tour dehors histoire de faire passer le temps.
Ouais si tu veux.

En sortant elles croisèrent leur deux examinateurs, qui regardaient la feuille de résultat de Roxane. Son examinateur se grattait la tête d'un air gêné. L'autre lui posait des questions mais il hochait négativement la tête en écarquillant légèrement les yeux, signe d'incompréhension. Les deux jeune fille échangèrent un regard amusé, puis passèrent leur chemin.

Mais du coup cette après-midi tu va aussi glander pendant qu'on fera le truc par équipe ?
Ah bah non je le fais comme vous et heureusement parce-que sinon ils m'auraient entendu je peux te le dire.
Ça je m'en doute.

Sur ces paroles elles continuèrent leur promenade en attendant le retour de leurs camarades.

Après-midi Ozon.

Tout le monde sauf Marie était déjà de retour à l'amphithéâtre. Cette dernière arriva en trombe dans une fourgonnette. Elle sortie en courant du véhicule et poussa en hâte la porte de la salle. Elle s'installa discrètement à côté de Lucas.

-Alors ça s'est bien passé ? Demanda le jeune garçon.
-Oui je pense, l'examinateur avait l'air content. Il m'a même donné une bouteille d'eau. Et toi c'était comment.
-Oh bah la première partie s'était facile, mais pour la deuxième j'ai été obligé de faire croire que je voulait retrouver mon grand père à tout le monde, tout ça pour finir sur la place de la ville.

Ils furent interrompus par le regard interrogateur d'un professeur dirigé vers eux. Marie chuchota un « pardon » discret, puis le professeur continua.

-Hum bien, comme vous le savez déjà cette après-midi aura lieu une épreuve par équipe consistant à tester vos performances collectives.
-J'imagine bien Corentin élaborer une stratégie d'équipe... ironisa Lucas.
-...vous devrez donc vous rendre là où on vous le dira. Nous allons maintenant répartir les groupes.

Une dizaine de professeurs appelèrent à tour de rôle.

-...groupe trois : Kalian, Amandine, Etienne, Lucas, Eva, Marie et Roxane.

Ils se levèrent et se dirigèrent vers leur professeur référent. Une fois regroupés, ce dernier prit une nouvelle fois la parole :
-Bon alors voici la carte d'Ozon. L'amphithéâtre se trouve là. Vous devez vous rendre ici. Le périmètre sera fermé et vous pourrez circuler dans cette zone. Vous avez 30 minutes pour vous rendre sure cette petite place, à côté du bar-tabac. Vous devez être revenus ici dans exactement 4 heures, 26 minutes et 41 secondes. Des questions ?

Eva commença à lever la main, mais le professeur la coupa dans son élan avec un petit « parfait, vous pouvez y aller ».

En chemin, Kalian brisa le silence la première :

-Ça m'a l'air étrangement facile. Ça cache quelque chose.
-Merci pour cette remarque hautement constructive. Je suis sûr qu'aucun de nous n'y a pensé. Lâcha Etienne avec sarcasme.
-Oh ça va toi ! Moi au moins je lance une conversation.
-Moi aussi je peux lancer une discution. Tient, que pensez-vous des taxes sur les marchandises internationales transitant par voix maritimes ?
-Je pense que la subatomisation thermospatiale des marmottes hypocondriaques perturbe les dégénérescences sporadiques fluviales en pentagonie du sud. Renchéri Roxane.
-Ouais c'est pas faux. J'aurais pas dis mieux. Répondit Etienne sans conviction.
-Il faut prendre la prochaine à droite. Intervint Lucas qui avait la carte sur son ordinateur portatif.
-Merci GPS. Répliqua Roxane.
-En tout cas ça fait du bien de sortir de l'enceinte du lycée pour une fois. Déclara Amandine.
-C'est vrai que c'est plutôt cool. Poursuivit Lucas.

Marie suivait le groupe silensieusement.
Quand à Eva elle discutait d'un air passionné avec patoune, un peu en retrait.

-On arrive dans notre périmètre d'action. Déclara Lucas.

Au moment ou ils passèrent la grille celle-ci ci se referma.

-Ah bah ils mâchent pas leurs mots. On est vraiment enfermés. Lâcha Roxane.
-Pfff n'importe-quoi, on peu escalader facilement. Répondit Kalian en s'approchant du grillage.
-Si j'étais toi, je ferais pas ça. Regarde ça. Intervint Lucas en pointant du doigt une pancarte sur laquelle apparaissait une tête de mort rouge avec deux éclairs.
Kalian arrêta son geste en plein élan et resta figée pendant une ou deux secondes, avant de se retirer lentement à reculon. Amandine pouffa de rire accompagnée d'Etienne.
Ils continuèrent leurs route puis arrivèrent au point de rendez-vous. Ils se trouvaient sur une petite place entre les immeubles. De l'autre côté, ils apercevaient le bar-tabac nommé « La clope joyeuse ».

-Y'a comme qui dirait personne. Ça sent pas bon. Déclara Amandine.
-Ouais, pas bon du tout. Renchérit Etienne.

Et c'est ce moment précis que le tireur embusqué choisi pour tirer son premier coup. La balle manqua de peu le pied d'Eileen, qui serra son ami invisible dans les bras et s'enfuît pour finir sa course dans le seul arbre dans les 100 mètres à la ronde. Roxane releva la malheureuse et se précipita vers la porte de l'immeuble le plus proche. Elle retrouva Lucas et Marie qui étaient assis sur les escaliers.
-Alors, vous allez bien ? Demanda Roxane, inquiète.
-Ouais ça peu aller. Répondit Marie.
-Et les autres ? Demanda Lucas.
-Je sais pas. Ils sont partis dans une autre direction.
-Et comment dire, heu... ça va Eileen ?
-Vous en faîtes pas elle a fait un bisou a un arbre. Elle s'en remettra. Répondit sa sauveuse.

Pendant ce temps, les « autres » en question, qui n'étaient autre que Kalian, Amandine et Etienne, se trouvaient à plusieurs rue de là, et reprenaient leur souffle.

-Je crois que c'est bon. Quelqu'un sait où on est ? Demanda Kalian.
-Bah, ouais, je pense savoir où est. Je me souvient à peu près de la carte et du chemin qu'on a parcouru depuis le point de rendez-vous. Répondit Etienne.
-Bon bah on y retourne, on retrouve les autres et on se casse d'ici. Déclara Amandine
-Mauvaise idée, c'est trop dangereux. Reprit Kalian.
Amandine, manifestement déstabilisée, répondit angoissée :
-C'est pas normal... j'ai pas rêvé... de cette partie de la journée.
-Du calme du calme c'est pas si terrible, ça pourrait être pire. Dit Etienne avec l'air le plus détendu qui soi. Bah on a qu'à leur envoyer un message.
Amandine chercha dans ses poches. Elle en sortie son portable et lança un « je l'ai » victorieux.
-Ah mais attend je viens de penser à un truc... nos portable marchent que dans l'enceinte du lycée...lâcha Etienne mollement.
-Ah oui, c'est vrai...
-Bon je propose quelque chose : 1, on reste toujours en mouvement , pas comme en ce moment d'ailleurs, 2, on cherche un moyen de contacter les autres. Déclara Kalian.
-Ok jsuis partante !

Pendant ce temps, toujours dans leur immeuble :

-Non rien, pas d'électricité. Et mon ordi peux même pas les appeler.
-Vous croyez que c'était prévu ? Demanda Marie
-Ça dépend, tu parle de la coupure de courant ou du fait qu'on soit séparés ? Lança Roxane.
-Ben, les deux.
-Ils font tout pour qu'on sorte de l'immeuble. Observa Lucas.
-Mais si on sort on va se faire canarder de partout. Conclu Roxane.
-Bah en fait y'a une porte de service derrière, mais elle est fermé à clef. Répondit son interlocuteur.
-Mais t'aurais pas pu le dire plus tôt ? Ronchonna Marie.
La jeune fille se dirigea vers la dite porte, et commença son habile crochetage. La serrure ne résista que quelques secondes.
-Et voilà, c'était pas plus compliqué que ça.

Roxane commençait à peine à soulever Eileen quand Lucas la stoppa dans son geste.

-Laisse je m'en occupe.
-Un vrai gentleman !

Lucas ne fit pas attention à ce sarcasme et jeta le paquet sur son épaule.

-Et merde il nous reste plus qu'une heure et demi ! Râla Amandine.
-Vous croyez que c'est grave si on rentre chacun de notre côté. Répondit Etienne
-Si ils s'en sont sorti.

Kalian, qui se trouvait à une vingtaine de mètres devant, lâcha un énième « BORDEL !».

-Quoi encore ? lâchèrent ils en cœur.
-Y a encore une de ces saletés de grille électrifiées. J'en ai marre !
-Si mais calcules sont bon c'est la septième en une demi-heure. Envoya Etienne.
-Au lieu de compter les grilles tu ferais mieux de chercher un moyen de nous sortir d'ici. Repondit Amandine.

A ce moment là, une cabine téléphonique sonna à quelques pas des adolescents. Amandine se dirigea automatiquement vers elle pour répondre, quand Kalian interrompit.

-STOP ! C'est peut-être les ennemis qui cherchent à nous localiser.
-Bof on est plus à ça près...

Sur ce, elle décrocha le téléphone sous le regard meurtrier de Kalian.

-Oui Allô ?
-Ça marche ce truc ? Amandine c'est toi ?
-En personne. Vous êtes où ? Vous allez bien ?
-Ouais ça va. Y a juste Eileen qui à fait une rencontre fortuite avec un arbre. Mais dans l'ensemble ça ce passe bien. Bon tu peux me passer Etienne s'il te plaît ?
-Pas de problème. Etienne c'est pour toi. Cria-t-elle.
-J'arrive.
-Elle va tous nous faire tuer...

Elle lui passa le combiné et se dirigea vers Kalian avec un sourire satisfait.

-C'est Lucas.
-Ouais bon ça va. Comment je pouvais le savoir moi ? Pff journée de merde...
-Bon il faut qu'on aille par là, on en a pour vingt minutes de marche environ si mes souvenirs sont bon, et tout porte à croire qu'ils le sont. Lucas a trouvé comment déverrouiller les grilles, on va pouvoir sortir tranquille. Lança Etienne qui venait de les rejoindre.
Vingt minute plus tard :

-Enfin vous voilà, Lucas commence à avoir mal à l'épaule, il faudrait que tu prenne le relais Etienne. Dit Roxane.
-Ok pas de problème.
-Bon on rentre à l'amphi on a plus le temps de faire la mission, d'autant qu'on sait même pas ce qu'on doit faire. Lança Kalian.

Ils acquiescèrent et se dirigèrent vers la grille la plus proche afin de pouvoir sortir.

Arrivés à l'amphithéâtre, la mine fatigué, ils s'affalèrent sur les sièges qui n'étaient pas plus confortables qu'à leur départ. Il fallut attendre une heure avant que les derniers arrivent et que le bus puisse les ramener au lycée.