Trame n°2 : journée d'intégration secondes et comenius

Partie d'Eva, discours du proviseur ré-écrit :

-Pourrais-je avoir un instant de silence, s’il vous plaît ?
Demander la silence à deux cent lycéens surexités n’est pas une chose aisée. la proviseure se contenta d’un calme relatif pour poursuivre :
-Cette année, comme chaque année depuis maintenant vingt-cinq ans, de nouveaux élèves ont l’honneur de fouler le sol de notre établissement. Et c’est à vous, les cercles supérieurs, que je m’adresse lorsque je dis qu’il est de notre devoir de guider tous ces premières années dans le long apprentissage qu’offre notre établissement.
Faye grimaça :
- Un honneur de fouler le sol du lycée ? Ouais, et bien on voit bien que tout le monde ne doit pas le fouler en talons aiguilles, ce «sol prestigieux...»
-Depuis vingt-cinq ans déjà, nous formons des élèves au futur qui leur tend les bras. À la naissance de cette établissement, ce ne sont pas moins de quinze élèves, qui après trois ans d’études ont intégré des structures que vous savez ô combien prestigieuses... À sa naissance, notre lycée, déjà équipé des plus grandes technologies...
Le diaporama derrière lui bascula pour afficher une image de deux élèves... devant un minitel. Puis, nouveau changement, et on vit une élève insérer une disquette dans la tour d’un ordinateur.
- Hum, hum...des plus grandes technologies de l’époque. Après de nombreuses années d’innovations, et d’incessantes recherches de la perfection, ce sont aujourd’hui une soixantaine d’élèves qui nous quittent chaque année pour de grandes institutions.
Le diaporama, assez en accord avec le discours, enchaîna sur une courte vidéo du fameux «toit» de la cour intérieure, ici en train de s’ouvrir. L’image avait été prise depuis le sol, au niveau de la pointe du triangle formé par la lycée, et avec le soleil couchant derrière, on avait un peu l’impression de voir un avion au décollage. Amandine commença à chantonner à voix basse :
-Et le jour la nuit, avec tes deux meilleurs amis, à bord du graaand condoor, tu recherches le citééés d’oor...
Si la plupart des élèves l’entourrant lui jetèrent un regard surpris, une fille deux rang derrières reprit doucement :
- Enfant du soleil, ton destin est san pareil, l’aventure t’apelle, n’attend pas et cours vers eeeelle...
-Aujourd’hui, nous allons procéder à l’intégration des nos nouveaux cercles un. Je compte sur vous pour que cette journée se déroule le mieux possible. Je rappelle que les cercles six ayant été désignés comme délégués provisoires choisiront les activités...
Il y eut quelques regard fiers de la part des élèves concernés.
- ...et seront chargés de me fournir à l’issue de la journée un rapport complet pour chacun des élèves qu’ils auront encadrés ! je vous souhaite une excellente journée !

Partie de Roxane : soirée Amandine faye :

Exténuée par la journée, Faye alla s'écraser sur une chaise dans la cafétéria. Ambre s'y trouvait déjà, allongée sur deux chaises.

- ça va, petit pingouin ? demanda la jeune fille en tailleur rose.
- Je suis assez stressée, je te l'avoue...
- Pour demain ?
- Bingo...

En effet, le journée d'épreuves-intégration avait tendance à stresser les premières années bien qu'ils soient néanmoins acceptés d'office. Cette journée avait pour but de les aider à révéler leurs pouvoirs, et a définir leur cercle de départ. La chose qui leur faisait vraiment peur était le niveau physique demandé. Les secondes ou troisièmes années aimaient bien leur raconter que le lendemain était propice à d'affreuses courbatures.

- Il y en a qui disent qu'ils n'ont même pas réussi à se lever le lendemain... gémit Ambre. Tu as réussit, toi ?
- Je ne m'en souviens plus, avoua-t-elle en soupirant. Je crois que j'avais dormi tout le lendemain...
- merci, tu es rassurante, toi...

En vérité, faye n'avait pas menti. mais elle n'avait pas eu de soucis de santé comme certains...
Faye sortit de son sac sa peluche pingouin porte-bonheur et la tendit à son interlocutrice.

- Je veux que tu le prennes.
- C'est gentil, mais...
- Si tu ne le prends pas, un chamois chamois chauve de Papouasie du sud te torturera glorifiquement des terreurs de l'âme de l'obscurité lunatique des gouffres ascensionnels.
- d'accord, d'accord... capitula Ambre devant le visage écarlate de faye penchée sur elle.
- Il fait déjà nuit, constata cette dernière, très vite calmée.
- En effet... et j'ai sommeil, bailla l'autre.

Amandine entra dans la cafétéria à ce moment-là :

- Moi aussi... longue journée...
- Mon Pingouiin ! cria faye en se jetant sur elle. Tu encadres les premières années, demain ?
-Non, ils ne veulent pas... grommela-t-elle.
-J'irais négocier pour toi, s'il le faut !
- Moi aussi, gémirent les restes d'Ambre de l'autre côté de la cafet.

On vit une main dépasser d'une table en signe d'accord.

-Vous êtes gentilles, mais en même temps, j'ai tellement de rêves à leur expliquer... je ne peux pas renoncer à ça...
-C'est vrai que si mon don consistait à dormir constamment, je ne dirais pas "non", sourit Ambre.

Faye gloussa puis elle rejoignit la blondinette mourante avec Amandine.

-Vous parliez de quoi avant que j'arrive ?
-Baah, de la journée de demain...
-Elle va bien se passer... Enfin pour toi, Ambre. Faye, tu ne ne viendras pas...
- Pourqu... Ah, tu as fait un rêve ?
- Je te laisse deviner...
-Trop gentil...
- Je vais aller me coucher maintenant, alors, soupira Ambre en baillant.
- Bonne nuit, répondirent en cœur faye et Amandine.

Elles discutèrent un moment de tout et de rien pendant une demi-heure puis allèrent se coucher à leur tour, parcourant les couloirs sombres du lycée...

Journée d'intégration seconde, partie de Corentin que je devais retaper...


Il était huit heure du matin et pourtant les première année commençaient déjà à affluer. La tradition voulait que les deuxième et troisième année, plus rodés au rythme parfois imprévisible du lycée, soient plus rapides à la détente. La tradition avait d’ailleurs rarement tord en début d'année mais ce jour là. Ce jour là était en effet celui de l'évaluation préliminaire des premières année. Alors que leurs pouvoirs se manifestaient et que leur entrainement était déjà assez avancé, ils étaient confiés, le temps d'une journée à leurs ainés.
Au delà de ce qui pouvait facilement paraitre pour une paresse monstrueuse de la part de l'équipe pédagogique se trouvait un système ingénieux. Tout d'abords, les professeurs étaient évidement là à surveiller le déroulement, laissant la dernière génération évoluer dans un climat plus détendu. Deuxièmement, entre les mains d'élèves plus âgés les nouveaux avaient une grave tendance à vouloir se montrer, quitte à dépasser leurs limites et enfin, cette journée permettait la sauvegarde d'un aspect vital du lycée.
Les missions.
Être en hors contexte avec d'éventuels coéquipiers était un avantage peu négligeable. Alors que les cercles les plus avancés se séparaient, entrainant dans leurs sillages des duos ou des trios d'élèves moins expérimenté, les deuxième années allaient d'un groupe à l'autre pour finir par en rejoindre un. Parmi ces groupes, l'un se détachait par le contraste évident entre ses membres. Mené par un cercle cinq, il était constitué par deux première années chapeauté au passage. Presque impossible à distinguer, elle était toutes deux petites et blondes. L'une était cependant plus grande que l'autre. Les yeux bleus, un air las sur le visage, elle suivait les deux autres les mains dans les poches. L'autre fille était, malgré sa taille très très peu conséquente, animé d'une vigueur remarquable. Ses yeux bleu-gris ne se fixaient que très peu de temps en un point et elle remettait souvent ses lunettes en place. Les circonstance l'avait fait revêtir des vêtements de sports, tout comme sa comparse, mais elle avait déjà attiré l'attention de l'établissement entier par ses habits au tendances gothiques très marqués. Les deux jeunes filles suivaient le cercle cinq à pas rapide, non pas parce qu'il marchait vite mais parce qu'il avait des jambes démesurées par rapport à elles. Grand, vraiment grand, les cheveux frisés dans une coupe approchant de l'afro, il jetait sur le monde un regard calme et bleuté. En vérité, tout paraissait calme chez lui, jusqu'à sa démarche nonchalante. Finalement arrivé à un endroit qu'il jugea propice, il se retourna, fit quelques pas en arrière. Ils étaient encore en extérieurs, mais le cercle cinq projetait de continuer dans le bâtiment. Pour l'instant, il voulait juste connaitre les deux filles qu'il avait -presque- attrapé au vol.
- Bon. Ok... Alors moi je suis François, je suis cercle cinq. En gros mon pouvoir c'est de contrôler les gens avec le son de ma voix. Déclara t'il d'une voix assez lente mais tout de même douée d'une certaine énergie.
- Les persuader ? Demanda la plus petite du duo.
- Non, c'est plus subtile, mais ouai, c'est un peu ça... En fait là je vais vous faire passer des tests et je voulais vous connaître un peu avant. Genre vos nom, vos pouvoirs tout ça...
Derrière ses lunettes, les yeux de la petite gothique brillèrent. Il y eu tout d'abord une esquisse de dialogue entre elle pour savoir qui parlerait la première mais un simple haussement d'épaule de sa comparse suffit à la pousser à parler. Elle se présenta alors avec entrain et énergie, épargnant à la seconde la tâche d'entamer le dialogue.
- Je m'appelle Aria et je fais bouger les objets. Euh avec mon esprit ! Mais ça marche pas toujours très bien...
François ne releva pas ses derniers mots, Aria avait déjà souvent attiré l'attention sur elle au self ou dans les couloirs. Il hocha la tête un "ok" convaincu et se retourna vers la deuxième. Elle soupira légèrement avant de prendre la parole d'une voix monocorde frôlant l'exaspération.
- M'appelle Ambre, je peux influencer ce que ressente les gens si ils sont en groupe.
François hocha de nouveau la tête avant de leur indiquer qu'ils allaient continuer dans une salle du quatrième étage. Arrivé en haut, il leur expliqua plus en avant l'histoire des tests. Bien sur, elles n'allaient pas se faire virer si leurs "résultats" étaient insatisfaisant, juste agoniser sous la masse de travail jusqu'à l'amélioration de leurs capacités à un niveau satisfaisant... Le lycée ne pouvait pas se permettre d'envoyer en mission des élèves inaptes. Évidement, il était déjà hors de question d'envoyer seul un première année en difficulté sur un conflit terroriste avec un simple bâton comme moyen de défenses. Néanmoins, une simple mission pouvait rapidement tourner à la catastrophe avec un pouvoir mal utilisé.
Hors un élève pouvait partir en mission à tout instant...
Il leur fit par la suite passer des tests simples. Aria devait manipuler des objets plus ou moins lourds et les faire léviter ou les déplacer. Elle réussi relativement bien, les objets entrant dans le champs de ses possibilités. Quelques uns furent brisé mais quelques mots rassurant de la part de son tuteur la calmèrent et elle fini l'exercice sans trop difficulté.
Vint alors le tour de Ambre. N'ayant pas de groupe de personne à disposition, François lui proposa, surtout par jeu, d'embêter les groupes s'exerçant à l’extérieur. Ouvrant une fenêtre, il lui demanda d'influencer autant de gens qu'elle voulait. La distance imposée par la hauteur du bâtiment la gêna grandement mais, avec assez de concentration et pas mal d'effort, elle rendit tendu l'ambiance entre une dizaine de personne avant de passer à une ambiance beaucoup plus amicale. A la fin de sa petite démonstration, elle se laissa tomber sur un chaise, relativement exténuée.
La pause de midi passa en un éclair. Trop concentrée dans leurs tests, elles mangèrent avec leur "examinateur" avant de retourner directement dans la salle. Le repas dut d'ailleurs une occasion pour Ambre de démontrer une nouvelle fois ce qu'elle pouvait faire. Dans le self bondé, manipuler un groupe de personne était bien plus facile que du haut du bâtiment.
De retour dans la salle, Aria manipula encore d'autres objets, plus lourds ou fragile avant que le tout ne dégénère en une bataille d'objets divers, à l'origine apportés pour les tests. Le trio coula alors doucement dans un délire beaucoup plus typique d'adolescents de leur âge. Les test étaient a fortiori fini pour eux. Ils discutèrent encore deux bonnes heures de sujet et d'autres, François expliquant à ses filleules les ficelles du rôle d'élève du LPII. Rien de bien transcendant aux yeux des professeurs, mais, aux yeux d'un élèves, les divers trucs pour survivre à la queue du self ou les endroits où s’isoler valaient presque autant que les enseignements. Aussi originaux soient-ils. Suivirent ensuite des sujet bien plus banals. Ambre était assise sur une table, adossée au mur adjacent, Romane sur une chaise juste à côté et François, avachit sur une table. Ils causaient de tout et de rien jusqu'à ce que la sonnerie retentisse. Ils se saluèrent et sortir.
Romane proposa à Ambre de rester avec elle, mais cette dernière, aracée par les exercices et ayant à peine réussi à suivre la conversation, s'excusa et retourna dan sa chambre. La blonde se laissa tomber sur son lit, les bras en croix, les jambes dans le vide. Fixant le plafond, fixant le vide en fait, elle se remémora sa journée. Au début de la journée, passer des tests avec des élèves qu'elle ne connaissait pas ne l'avait pas vraiment emballée mais finalement, ça s'était plutôt bien passer. On pouvait facilement accuser Ambre d'être difficile à vivre, mais ce n'était pas une asociale. Rester avec es amis était évidement quelque chose qu'elle aimait, même si elle avait parfois besoin de solitude. Tout dépendait des dites personnes au final et les deux élèves dont elle avait fait la connaissance étaient particulièrement intéressant. Un soupire creusa son ventre.
Elle n'avait pas envie d'être seule aujourd'hui.
Prenant sa meilleur arme de séduction, un paquet de haribo, elle sortit de l'internat pour retourner dans le lycée. Jusqu'à une certaine heure, les élèves pouvaient rester dans l'établissement. S'installant à une chaise libre, dans un coin, elle se mit à écouter les différentes conversations. Là tout de suite, elle observait. Ensuite on verrait.
La discutions la plus intéressante, mais surtout la plus loufoque venait d'une table, juste devant. Il y avait là deux jeunes filles dont le sujet de conversation était... Spécial.

Partie d'Ama :

Soupire. Ambre avait perdu le fil de leur discussion à l'arrivée du gars châtain aux yeux a fortiori verts. Elle faisait face à son paquet de tagada sans ressentir une quelconque faim. Peut-être que les deux autres filles en voudraient ? Elle se leva sans motivation et inscrivit un tout petit sourire sur son visage.
Cachant le sac en plastique contenant les précieuses sucreries, elle lança :

- Salut ! Puis-je délicatement m'intégrer dans cette conversation ô combien plus intéressante que le passage répétés de ces tristes nuages gris ?

Faye releva la tête avec un air faussement méfiant et regarda la nouvelle petite seconde du coin de l'œil.

- Toi ! T'auras pas de cookie !

L'intruse laissa échapper un petit rire, s'appropria une large chaise violette pour finalement se glisser face à Faye et la fille au doudou, Amandine.

- Mais... Super cookie va te dévorer cette nuit si je n'ai pas l'un de ses concitoyens dans mon ventre.
- Oui mais, contre-attaqua Faye en coupant la parole à la propriétaire de la peluche, d'un point de vue clairement socio-dégradable, les pingouins hypermétropes quoique astygmates ou bien presbytes vont pratiquer la pyromanie ectoplastiquement ésotérique d'ici vingt an et trois quart de siècle. En gros, j'ai raison et tu as tord.
- MAIS VOUS ALLER M'ECOUTER OUI !

Un silence presque parfait s'abattit sur la table dont le vert sapin était défraîchi. Trois élcats de rires finirent par raisonner dans l'espace dédié à la détente. Désireuse d'entretenir la bonne humeur, Ambre se pencha sur son sac en bandoulière et essaya d'en sortir un paquet de madeleine aux pépites de chocolats, entraînant en même temps le sachet de Haribo – chose apparemment indispensable au LPII pour corrompre les plus forts, du genre les profs – qui s'écrasa lamentablement devant Amandine. Celle-ci ouvrit de grands yeux étonnés et s'exclama :

- Mais... Ce sont des haribo !

Boucle d'or n'attendit absolument aucun réaction et plongea sa main pâle dans le sachet en plastique, retirant ainsi au bas mot... Une grosse dizaine de boules roses et sucrées.

- Pas de commentaire hein ? C'est pour Doudou aussi... Il est gourmand. Mais ne lui dites pas surtout, ça pourrait le vexer.

C'est à ce moment là que Lucas décida de repointer le bout de son nez... Et ses yeux brillants, prêt à sauter partout.

- LES FILLES ! J'ai une bonne nouvelle !

Les regards et mimiques qu'il s'attira furent surpris, désespérés et amusés.

- Euh ? Pardon ?
- J'ai fini.... Skyrim, Assasin's Creed, Need for Speed, Deux Ex...
- C'est tout ?
- Euh... Age of empire ?
- Tu baisses Lucas.
- Ah ! Et Pokemon XD aussi !

Un « Ah ! » collectif répondit à son rappel.

- Je vais commencer Zelda Ocarina Of Time aussi....
- Encore ?
- Beh quoi ? C'est que la trentième fois !

Partie d'Arthur :

Il pleuvait. il fesait sombre et même froid pour un mois de Septembre. Il était 4heure17 et tout le monde dormait en paix, voyageant dans l'univers des rêves. Ambre se retourna dans son lit,elle dormait avec deux autres filles du même cercle qu'elle, elle les aimait bien...Du moins, avec elles, elle était en paix. Elle rêvait d'un cheval,magnifique, tellement qu'elle en enetendait les bruits de sabot...Non, de pas...de Pas ? Et un crie ?
-REVIENS ICI !

Les trois filles se reveillèrent en sursaut et Ambre se dérigea vers la porte pour voir ce qu'il se passait, elle ressentit alors un certain agacement grâce à son don. Un souffle lui balaya le visage tandis qu'une fille filait tout droit vers le dortoir des garçons comme un éclair, un éclaire avec un étrange pyjama...
Elle referma la porte et sauta dans son lit enc ore chaud. L'une de ses camarades demanda se qu'il se passait et elle lui répondit en soupirant :
-Une folle...

Pendant que le dortoir des filles s'agitaient, les garçons,eux,ronflaient encore. Lucas,Etienne et Arthur dormaient dans le même coin, chacun enroulé dans leur drap comme des enfants sages.(L'un d'eux suçant même son pouce...)Un Bruit semblable à un coup de canon retentit soudainement et Arthur entrouvrit un oeil (Et ôta son pouce...) en se demandant ce que c'était. Deuxième coup de canon aussitôt suivit d'un crie Arthur tapota lucas à coté de lui.
-Hey...lucas, reveilles toi !
Il le frappa finalement à l'épaule et celui-ci se reveilla en grognant sauvagement quand un crie strident retentit ( Surement une fille) dans les couloirs. Lucas se reveilla finalement et prit une chaussure comme arme tandis qu'Arthur se réfugia le plus loin de la porte possible. Des bruits de pas s'approchaient...Etienne se retourna en soupirant.
-JE...!
La Porte s'ouvrit violemment,envoyant un tas de vêtements voler plus loin tandis qu'une silhouette s'engouffrait dans la chambre.
-T'AI !!!
Elle s'eleva alors dans les airs sous les yeux ébahis des deux garçons tandis qu'Etienne entrouvrait les siens...Puis s'écrasa sur lui tout en plaquant quelque chose contre elle.


Silence


- MAIS TU FOUS QUOI ?
Hurla Etienne en tirant les draps sur lui, a moitié nue, à la fille qui se tenait sur lui. Elle se tourna vers lui et tendit ses bras vers lui.
-Je le poursuivais voyons...
Etienne regarda le vide entre ses mains, Lucas était encore paralysé et Arthur avait disparu derrière son lit.(Ses pieds visibles,surement évanoui )
-Euh...Je dois voir quoi ?
-Mais lui !
Elle leva ses bras un peu plus haut.
-Non mais...
Etienne allait exploser quand un gémissement résonna de l'autre coté d'un lit...


Les autres garçons et des surveillant arrivaient vers la chambre quand soudainement, des draps, des affaires et autre furent éjectés de la chambre comme soufflait pas un courant d'air.

Amandine se diriega vers la table où mangeaient Etienne et Lucas, des cernes cerclant les yeux de Lucas et une attelle au poignet droit d'Etienne.Elle posa son plateau et elle demanda pourquoi ils étaient dans un tel état. Lucas expliqua la première partie et Etienne l'autre avec toujours autant de détail.
-D'où mon attelle.
-Ah...Et Arthur et Eileen sont où ?
-Surement à l'infirmerie.

Eileen attendait dans le bureau de l'infimière avec sa chouette tandis qu'elle examinait Arthur. Elle caressait sa chouette en mangeant un morceau de choclat quand enfin, ils sortirent.
-Donc je te conseille des vitamines et pour ton mal de tête, du doliprane.
Arthur hocha la tête, des cernes sombres masquant presque ses yeux. L'infirmière leur fit un mot et les libéra enfin. Arthur demanda alors pourquoi Eileen était rentré comme ça cette nuit là :
-Pour la rattrapait !
-Mais qui ?
-Mais elle !
Elle tandis ses bras vers lui, un vide entre.
-euh...Je dois voir quoi ?
-Ben la chouette.
-ah...
il ne cherche pas plus quand ils passèrent devant un groupe de gars qui riaient, il demanda pourquoi et l'un de lui expliqua :
-Le crie de femme cette nuit, tu l'as entendu ?
-Oui ? Y'a eu un accident ?
Le garçons rigola de plus belle :
-Non...pas du tout, c'était Corentin qui l'a poussé.
Et le groupe rigola de plus belle tandis que Corentin rougissait de honte. Eileen et Arthur continuèrent vers la cafétéria un peu amusé.

Ma partie :

Eileen partait en mission.
C'était tout simplement aberrant, impensable, idiot, même.
Eileen n'arrivait déjà pas à aller d'une salle à un autre sans se perdre, ou oublier ce qu'elle devait faire. Alors en mission ? Non, c'était une rumeur, une simple rumeur...
La plupart des élèves avaient fini par conclure que c'était simplement le nom que son nouveau psychologue avait donné à leurs rendez-vous quotidiens. Ce devait être une nouvelle méthode de pédagogie moderne...
Et puis, c'était vrai que traverser tout le lycée pour aller traiter de psychologie relevait pour Eva d'un véritable challenge.

Sauf que ce n'était pas une rumeur.
Parce qu'à dix heures, elle était à la cafet' ,enfoncée sur sa chaise, plongée dans un livre qu'elle tenait à l'envers, quand le micro résonna :

- Eileen est demandée à la vie scolaire, Eileen, merci !

Kalian la vit se lever, et se demanda à juste titre si la vie scolaire n'était pas trop loin pour qu'elle ne s'arrête chasser des papillons entre temps.
Il se trouve que non. Eileen descendit normalement, presque sans chanceler, ce qui était pour ainsi dire un miracle.
A ce stade, personne ne pouvait encore être sûr que cette histoire de mission n'était pas un canular. Mais deux minutes plus tard, Faye entrait dans la cafet', apparemment énervée.
- Je vais leur faire manger leur administratif, s'ils continuent. Ah, j'en ai marre, mais j'en ai marre !
- Qu'est-ce qu'il se passe ? lui demanda Kalian.
- J'ai des papiers à remplir pour la mission Come & Nius ! Et on m'a chargée de réserver les trains !
- Et ?
Faye adopta une voix métallisée :
- Bonjour. Vous vous trouvez actuellement en ligne avec la SNCF. Le temps d'attente est d'environ six heures.

Puis elle commença à fredonner les quatre saisons de Vivaldi.

- Mon pouvoir ne passe pas au téléphone. Résultat... Eileen...
- Quoi ? Eileen ? C'est Eileen qui part sur la mission Come & Nius ?
- Hein ? Oui, c'est elle. Avec six autres agents. Ne pose pas la question, tu n'es pas dedant. Ni moi.

Kalian soupira, déçue.

- Donc, reprit Faye, c'est moi qui ait pris les horaires de train ! Et on m'a bien fait sentir que vu ce que j'avais obtenu, au moindre pépin sur cette mission, c'était moi qui prenait !

Elle jeta un paquet de feuilles sur la table :

- Paris, quinze minutes pour changer de gare. Les horaires de métro sont déjà réservés, parce que, figure-toi "il est impensable de débloquer des crédits pour un taxi sur une mission aussi peu importante".
- Ah, fit Kalian qui dissimulait sa jalousie en feignant l'indifférence.
- Ensuite ! A Stuttgart, ils ont huit minutes pour changer de train ! Avec tout le matériel qu'ils vont transporter ! C'est de la folie... J'ai déjà repéré sur la carte un trajet en métro au cas ou, pour le rattraper dans la gare suivante. Et s'ils arrivent à rater celui-là, et bien... je vais passer un sale quart d'heure...
- Stuttgart ? En Allemagne ? Eileen part en mission en Allemagne ? Mais elle va y faire quoi ?
- J'ai cru comprendre qu'ils avaient cherché tous les moyens possible de ne pas l'emmener... Mais pas le choix. Les autres membres de sa mission vont aller discuter de je-ne-sais quoi dans une conférence. Sauf que cette conférence aura lieu dans un vieux château...
- Hanté, devina Kalian.
- Rien n'est moins sûr. Mais dans le doute, comme c'est une conférence assez importante, et qu'ils ne peuvent pas se permettre de la rater...

Eileen remonta sur ces entrefaites, toute guillerette, et sautillant de joie.

- Ça va être gé-nial ! Je pars avec M. Sévère, et cinq autres élèves ! Et c'est Mme Troubat qui va s'occuper de nous organiser avant la mission !

Kalian haussa un sourcil :

- Qui est Mme Troubat ?
- Mais siii, tu saiis ! C'est celle qui est responsable de l'organisation des missions !
- Oui, acquiesça Roxane. Tu ne te souviens pas du briefing qu'on a eu sur la répartition des cours ?
- Euh, ouais ?
- C'est la prof qui a réussi à tous nous caser par tiers de groupes dans les cours de préparation aux missions ! Sans que personne ne soit dans deux groupes à la fois, ni que personne n'est plusieurs cours en même temps ! On lui a même fait une ovation !
- Ah, oui... En même temps, elle la méritait... C'était un véritable exploit...

Partie de Roxane :

Dépitée par la couleur de son costume, Faye décida d'aller à la cafétéria pour se remettre de ses émotions et éventuellement retrouver son honneur qui s'était enfui en courant... C'est lorsqu'elle s'apprêta à prendre un livre qu'un professeur vint à sa rencontre avec un dossier rose à la main :

- J'imagine que ce n'est pas pour changer la couleur de mon uniforme.

- Ne parles pas de miracle. Mais j'ai une place en mission pour toi, tu veux la prendre ?

- Pourquoi me demander à moi ? Je ne suis pas sensée passer un entretien comme tout le monde ?

Le professeur sourit, un peu gêné :

- En fait, nous nous y sommes pris trop tard et il est impossible d'obtenir cinq billets pour votre mission en Allemagne. Nous sommes sur une affaire importante qui pourrait nous rapporter gros. En utilisant ton pouvoir de manipulation, tu pourrait peut-être...

Faye se prit une grande baffe dans la tronche, elle pensait voir son égo flatté de milles compliments tandis qu'on lui expliquait qu'elle y allait juste comme pigeon. UN peu vexée mais contente de pouvoir quitter ce trou à rat, elle accepta à condition que l'on lui épargne les entretiens et papiers administratifs.

- Parfait ! déclara le professeur, une voiture t'attends dehors, elle te conduira au guichet.

Souriante, Faye se rendit à l'extérieur. Encore une fois, elle s'attendait à voir une limousine mais ce ne fut qu'un minibus miteux qui allait la conduire. Elle demanda au chauffeur :

- Je peux connaitre la gravité de la situation et le taux de difficulté ?

- Jugez par vous même...

Il alluma le téléphone par bluetooth lorsqu'on décrocha :

- Sncf réservation, j'écoute.

- Bonjour, ici l'administration du LP2I...

On raccrocha immédiatement. Faye sentait que cela n'allait pas être du gâteau. Elle demanda le nombre d'appels émis avant qu'elle n'intervienne. Ce nombre exprimait de manière parfaitement précise l'agacement de l'interlocuteur : 132.
Après une heure de route et deux beignets au chocolat plus tard, Faye entra dans le bâtiment accompagné de son chauffeur. Elle doubla tout le monde dans la file qui semblait faire dix mètres et commença la conversation de la manière la plus charmante qui soit :

- Ornithorynque !

Voilà, elle venait de captiver totalement l'esprit de la personne à manipuler.

- Que puis-je faire pour vous ?

- Eh bien, tout d'abord, je souhaiterai annihiler en vous l'envie d'appeler toute sécurité qui soit. Ensuite, plusieurs personnes composées d'acide désoxyribonucléique à base d'antitétrachlorobensène et d'acide trichloracétique auront besoin de parchemins hypocondriaques pour philosopher dans les plaines Ouzbeks orientales.

- Cinq billets pour la destination de l’Allemagne, d'accord. Je vais supprimer les billets de certaines personne, vous aurez la place qu'il vous faut .

- Nous aimerions partir lorsque le dernier faisceau de neutrons lumineux aura atteint la pointe de pic hémophile.

- Vers huit heures ? Aucun problème.

- Je souhaiterais recevoir les trigonométries des huîtres pendimentionelles qui émettent des effluves infra-spasmodiques quand l'hémoglobino-chloridronique sera légèrement platonique et épistolaire.

- Je vais les envoyer sur le mail de la responsable, Je vous fait également une baisse de 75% sur le prix des billets, ça ira ?

- C'est parfaitement parfait. Y-aura-t-il des octogones ratonico- dimentionels ?

- Oui, deux minutes pour votre changement.

- Comment ? Huit sesterces ?

- Sur ça, je ne peux rien changer, je suis vraiment désolée.

- Fichtre de pingouin futuroscopique et médiocaciminogène ! Nous feront comme nous pourrons.

- Tout es prêt, les billets ont été reçus, je viens d'avoir confirmation par mail.

- Anamorphose.

Faye finit par saluer son interlocutrice quand son chauffeur la complimenta :

- Beau match.

- Cosinus, euh ... merci.

Le chemin du retour se fut plus rapidement qu'a l'aller vu que le chemin était maintenant connu. La vie scolaire la remercia chaleureusement et l'autorisa à passer au self. Elle y couru, affamée et pressée de retrouver des visages connus.

(Ici, partie de Corentin)

(Ici, ellipse)

Partie de marine complétée Athéna :

Harassés d'une fatigue à la fois physique et mentale, la petite troupe de lycéens soupira de soulagement en arrivant à l'entrée de l'internat.
Les garçons et les filles se séparèrent et le groupe masculin rejoignit sa chambre en silence. Soudain, Corentin prit la parole :
« elle était ennuyeuse, cette mission !
- Tu... tu trouves ? Fit Lucas, dubitatif. Moi, je l'ai trouvée stressante, et toi Arthur ?
- Hm, répondit celui-ci, toujours aussi loquace.
-Tu exprimes parfaitement mon point de vue ! Mais moi, je n'ai servi à rien. C'est nul.
-Tu sais, on ne donne pas une mission dangereuse à un cercle un...
-Tu sous entend que je suis nul ?
-Mais non, pas du tout... c'est juste que tu n'as pas fini de développer tes pouvoirs, ce serait pour toi une mission-suicide...
-Mais moi je m'ennuiiiie... Je suis trop fort, trop intelligent, et trop beau ! Ils pourraient me donner des missions plus excitantes qui mettraient mes pouvoirs en valeur !
- Dis, Arthur, demanda Lucas. Tu as récupéré la clé USB que je t'avais passé hier, dans le train ?
-Hmm ? »
Lucas soupira. Entre Corentin, et son monologue de bourrin écervelé en maque de bagarre et Arthur avec son air d'éternel rêveur, il voyait parfaitement venir la soirée pourrie.
Lucas pensa que la distance entre l'entrée de l'internat et sa chambre ne lui avait jamais parue aussi grande.

Pendant ce temps, les filles avaient elles aussi regagné leur chambre, et, rejointes par Amandine, faisaient le point sur leur mission.
« Et bah moi, je trouve que cette mission, elle était chouette ! Gazouilla Eileen.
- Pas moi ! Soupira faye. Je suis é-pui-sée. Tu n'imagines même pas ce que c'est long de passer ses journées en tailleur. »
Marianne grimaça en s'étirant :
« c'est vrai que c'était éprouvant, j'ai l'impression que ça fait un mois que nous sommes parties...
- Mais c'était très chouette, parce que on était tous ensemble ! Et on s'en fiche, qu'on a pleins de problèmes, parce que quand on est tous ensembles, on peut tout résoudre ! Et puis je me suis fait plein de nouveaux copains !
-Neelei, fit Marianne qui avait une tendance assez exagérée à oublier les prénoms de ses camarades, c'est... gentil ce que tu viens de dire.
-C'est Eileen, son nom, chuchota Amandine, avant de reprendre plus haut : vous avez eu tant de problèmes que ça ?
- Oui, Eileen, reprit Marianne. C'est exactement ce que j'avais dit. Et oui, on a eu des soucis... vous vous êtes pas demandés pourquoi on est rentrés avec tant de retard ? »
Amandine bailla. Il était tard, mais elle avait veillé pour voir revenir ses amies.
« c'est pas rare que des gens reviennent avec une nuit de retard...
Faye eut un sourire ironique.
- On s'est levés à cinq heures du matin pour aller prendre notre train à Laufen...
- Trois heures pour nous, rectifia Marine. Ieleen fait systématiquement sonner son réveil deux heures avant.
- Mais c'était pour avoir le temps de dire au revoir à mes nouveau amiiis...
Amandine haussa un sourcil :
- Tes amis ?
-Oui, l'hôtel et la salle de conférence étaient construite à côté d'un cimetière. Eileen a rencontré tout pleins de gens, reprit Faye. Pour le voyage du retour, on était donc dans le train. On était tous seul, et il faisait encore nuit.
- Et j'avais peur, couina Eileen.
faye la fusilla du regard.
- Et Eileen avait peur... Arrivée dans une autre mini-gare, les problèmes commence. Il y a eu un suicide plus haut sur la voie, tous les trains prennent deux heures de retard.
- Comme si les gens n'avaient rien de mieux à faire, nota Marianne.
- Heureusement, en discutant gentiment (elle toussa ironiquement) avec un des contrôleur, j'ai plus ou moins réussi à... hum... détourner un train.
- Plus OU moins, sourit Amandine.
-Euh... plus ou moins tendance plus, en fait... Donc on prend le train, on est dans les temps, tout va bien. Et puis on arrive à Munich...
- Ouiii, s'écria Eileen. Et puis il y a plein de gens qui sont montés, et ils ont commencés à chanter et à danser, et c'était chouette !
-Cétait jour du carnaval ? Demanda Amandine.
-Non, pas vraiment, non... C'était Oktober fest.
-Hein ?
-Fête de la bière locale, traduisit Marianne.
-On s'est retrouvé avec des gugusses qui ont mis de l'alcool partout, en chantant comme...
- En chantant comme Orphée avec sa lyre, dans les enfers ! S'exclama Eileen.
-Ben... j'allais dire « en chantant comme des bœufs, et faux en plus », mais c'est sensiblement la même chose... Puis, à deux kilomètres de Stuttgart, le train s'arrête. On nous fait prendre un tram. Le tram n'a pas le droit d'aller jusqu'à la gare. Et... Vous avez déjà essayé de comprendre un haut-parleur de gare ?
- Oui ?
-En Allemand ?
-Non...
Faye plaça ses deux mains autour de sa bouche et produisit une sorte de bruit de parasite :
- Herchrk unchr chhrau, frchtttchhht Stuttgarrrrrrt chhh Banchroff chrff... Bip... bip... bip... ça donne à peu ça... Donc re-changement de tram. On arrive à la gare de Stuttgart, mais pas la bonne. J'interpelle un taxi, je négocie pendant cinq bonnes minutes.
Marianne sourit. Elle connaissait la suite.
-C'est à ce moment là que je me rends compte qu'il est derrière une vitre blindée. Et qu'il ne m'entend pas. On laisse tomber le taxi, on prend un ticket de bus. Je donne vingt euros à la machine, qui m'annonce que la valeur de mon billet est de trois euros cinquante.
-Et qui ne rend pas la monnaie, ajouta Marianne.
-On finit par arriver à la gare. Là, le gars nous apprend qu'un déraillement à coupé l'électricité, et que plus aucun train ne partira de cette gare pour quarante huit heures. On reprend tous les petits trains dans l'autre sens. À chaque gare, je descend demander la direction à la fille « information ». à dis-sept heures, on se retrouve sur une mini-gare, une voie et un panneau, où on est sensé avoir notre TGV pour Paris. Il se trouve que le TGV finit par arriver. On monte tous dedans, je bavarde avec la contrôleuse. Les portes se ferment. Et la contrôleuse m'annonce que nous nous trouvons dans le TGV pour Berlin. Branle-bas de combat, tout le monde redescend. Le train démarre.
-C'est là, poursuivit Marianne, qu'on s'aperçoit que Corentin est resté dans la train. On a appuyé sur le bouton « arrêt d'urgence »... et il a sprinté vers la porte.
- C'était chouette, ça faisait fort-boyard ! On a tous crié « sors, sors, sors » !
-Bref, reprit faye. Corentin saute du train de justesse, le train part.
-Mais le sac de faye est resté dedans...
-oh ça va , ça me fait juste une paire de collants rose en moins... On a fini par trouver notre TGV... quand il est arrivé en gare, on lui a fait une ovation...
-Oui, ajouta Eileen. La victoire française de la coupe du monde de foot, a côté, c'était de la rigolade...
-Le temps qu'on arrive à Paris, il fait nuit.
- Oui, et même qu'on a dormi dans un hôtel trop chouette !
-Un hôtel miteux, rectifia faye, avec des puces dans les lits... Enfin, bref, et nous voilà... et maintenant, si vous me le permettez, je vais aller dormir, parce que je dois aller négocier pour que le lycée soit équipé d'un nouveau réseau wifi demain matin...

arthur, lucas, étienne et françois/ internat.


Etienne et Lucas s’étaient donné rendez-vous à la cafétéria après cette dure journée pesant y trouver un peu de calme et de réconfort. Malheureusement, tout était occupé et le bruit régnait en maître dans cette zone pourtant si calme à certains moments de la journée…
Se résignant à devoir s’exiler au chaud dans l’internat, les deux garçons franchirent la cour. Sur le chemin, ils croisèrent Arthur qui marchaient en sens inverse.
- Salut ! lui lança Lucas.
- Salut…
- Où tu vas comme ça ? demanda Etienne.
- A la cafétéria. J’ai besoin de me reposer.
- Mauvaise réponse, enchaîna Lucas, elle est bondée, nous on va à l’internat.
- J’imagine que c’est mieux de vous suivre… Soupira Arthur les mains dans les poches.
- Oui, c’est mieux, pour ton cerveau et tes oreilles.
Après cette courte discussion, les trois garçons marchaient d’un pas nonchalant vers un coin plus calme.
En poussant la porte vitrée, les trois garçons purent accéder à une ambiance feutrée, plus calme où seulement deux-trois personnes avaient eu l’intelligence d’aller se réfugier ici. L’une de ses personnes était seule, dans un coin affichant un air paisible et presque détendu. Certains l’auraient qualifié d’épuisé. Poliment, ce dernier les invita à s’asseoir près de lui.
- Crevés vous aussi ?
- Ça se voit tant que ça ? Demanda Etienne intrigué.
- Pas vraiment, c’est juste que ceux qui viennent se réfugier ici sont un peu… Comme des soldats qui déserteraient. Il y en a peu qui le font mais ils ont toujours une bonne raison même si les supérieurs ne l’acceptent pas toujours.
- Tu veux dire qu’on n’a pas le droit d’être ici ?
- En théorie, non. Mais si personne ne dit rien à personne. L’an prochain vous pourrez revenir.
- Toi aussi non ?
- Je n’espère pas. Je suis en dernière année et je n’ai qu’une envie, c’est d’utiliser ma faculté à ma juste valeur et pas juste pour de l’argent.
- Tout à fait d’accord ! Lança Arthur, étalé au sol.
- François, enchanté.
- Lucas ! Etienne ! Arthur ! Lancèrent les trois garçons en lui tendant la main.
- Enchanté les mecs ! lança le nommé François en s’adossant au mur. Si vous me racontiez votre journée ?
- Les premières années m’ont épuisé… Se mit à rechigner Arthur. J'ai eu une fille qui pouvait agir sur la matière. Elle rendait un objet hyper lourd, ou au contraire très léger... je viens à peine de perdre le soixante-dix kilos en rab que je me suis trimballé toute la journée.
-Ah, aquiesça Lucas. C'était ça la table que j'ai vu passer en volant au-dessus de la cour intérieure...
- Les miens n’étaient pas spécialement coriaces mais j’aurais préféré glandouiller toute la journée… Dit Etienne. la mienne, j'ai passé la journée à la chercher...
- Hein ? comment ça ?
- Son pouvoir, c'est de disparaître dans le mur, comme un caméléon. Un professeur à eu l'excellente idée de nous proposer à tout les deux une partie de cache-cache.
- Et ?
- Ben... je la cherche encore. Donc oui, j'en ai un peu marre.
- Je « plussoie ». Renchérit Lucas.
- Si vous êtes tellement fatigués, profitez-en pour aller vous reposer avant le repas…
- On n’a pas le droit d’aller dans les chambres maintenant…
- Sauf si je ne dis rien.
- Tu ferais ça pour nous ? ! Cria Arthur, heureux à l’idée de retrouver un bon matelas.
François hocha la tête en souriant et les trois garçons se ruèrent dans leurs chambres respectives.

Voici la pièce manquante du puzzle, la toute dernière partie du chapitre 1, celle que tout le monde avait oublié merci Corentin

Je la met ici pour que vous la lisiez, mais je vais illico la poster sur le blog. L'Ellipse devrait être en place d'ici demain soir !

À la fin de son repas, faye rejoignit la 2S02, où devait se passer le test. Elle eut le plaisir d'y retrouver Lucas :

-Tiens, mon petit geek en sucre ! Tu viens faire partie du jury, toi aussi ?
-Oui, on m'a sélectionné pour faire partie de la mission ce matin. Toi aussi ?
-Je sais, je sais, c'est même moi qui t'ai sélectionné...
-Pourquoi ?

Faye sortit de son sac le fameux dossier rose.

-Quand j'ai vu les caractérisques du lieu... (elle lut) « L'hôtel, ancien monastère construit au abords d'un charmant cimetière n'est qu'à quelques pas du château où se déroulera la conférence... Équipé de toutes les nouvelles technologies, celui-ci dispose d'un système de sécurité très perfectionné, et de toutes les dernière innovations... » Enfin... tu imagines le bazar si je ne peux aller nulle part parce qu'il y a des portes en acier à digicode qui me bloquent de partout ?
-je ne sais pas si je vais réussir à... enfin, tu es bien placée pour savoir que mon ordi actuel est tellement vieux que je ne suis pas sûr d'arriver à craquer un minitel...
-J'ai prévu ça aussi, t'inquiête. Ton nouveau Pc arrive demain.
-Han ! C'est vrai ? Mais c'est trop bien !
-Oui, je sais. Maintenant, si tu permets, on a des secondes à examiner...

Elle sortit de sa poche le trousseau de clé qui ne la quittait jamais et pénétra dans la salle. Celle-ci avait été aménagée par la classe précédente, et les tables étaient maintenant alignées face au tableau. Le fauteuil de la table du milieu était en cuir, tous les autres se contenteraient de simples chaise en plastique.

-C'est pour toi, le fauteuil en cuir ?
-Non, c'est même pas moi qui préside le jury... On attend Mme Hoplein, je crois. Et on aura aussi M.Sévire et tous d'autres professeurs principaux.
-On est que nous deux en deuxième année, à partir ?
-Non, il y a Eileen, aussi. Mais il était hors de question de la laisser faire les entretiens... et Arthur viens, mais il est avec l'infirmière, qui doit lui donner des calmants pour le voyage.
-C'et quoi son pouvoir à lui, déjà ?
-Il emmagasine de l'énergie pour la restituer plus tard. Mais en l'occurence, il a encore un peu de mal à calculer le moment précis où il libère cette énergie, ce qui n'est pas pratique du tout... le seul moyen pour lui de s'en empêcher, c'est de se shooter aux sédatifs...

Elle se laissa tomber sur une chaise et sortit un ordinateur portable :

-Tu peux m'allumer le vidéo proj', s'il te plaît, et me passer le câble ?
-Oui, tiens ! Tu veux faire quoi, avec ça ?
-C'est un logiciel qui a été créé par un élève qui est vachement fort en codage. J'ai rentré tous les dossiers des élèves de cercles 1 et deux, et ça permet de faire un premier tri selon les caractères de la mission.

Lucas vint s'asseoir à son tour.

-Et c'est quoi les critères, là ?
-On rechercherait quelqu'un a caractère guerrier, déjà...
-Pourquoi on prend pas la fille... euh, tu sais, celle qui était absente en cours de décodage... Kalian, je crois. J'ai été jeter un coup d'œil sur son dossier. Elle suit une formation de sniper.
-Parce qu'on cherche plutôt un gros baraqué, un bourrin de première catégorie qui ferait peur aux gens...
-Ah, bon... ça devrait se trouver, ça... Quoi d'autres ?
-Un télékinésiste, ou quelque chose y ressemblant...

Elle pressa le touche « entrée » et sur les cinquantes profils initialement affichés, seuls cinq restèrent en lice. Faye sourit, et sortit son téléphone portable. Les radiations émise par le site du lycée empêchaient toute communication avec l'extérieur, sauf depuis une ligne spéciale installée dans un bureau. Mais un réseau interne avait été créé, qui permettait aux élèves de communiquer entre eux.
La jeune négociatrice composa un numéro, puis enfonça la touche « haut parleur ». À la grande surprise de Lucas, les micros du lycée se mirent à vibrer :

-Corentin, Elina, Aria, Marianne, et Rachel sont demandées en 2S02 !

Puis elle racrocha :

-Hein ? Fit Lucas interloqué. Ton portable est relié aux haut-parleurs ?

Faye lui adressa une clin d'œil complice et sourit. Puis elle se dirigea vers la porte et l'ouvrit, prête à accueillir les nouveaux venus.
Elle avait déjà entendu parler d'Aria par l'intermédiaire d'Ambre. La petite télékinésiste aux tendances gothiques avait beau être très maladroite, elle était d'excellente compagnie. En revanche, les quatre autres élèves étaient totalement inconnus aux deux deuxièmes années.
Les élèves concernés accoururent presque aussitôt, et faye les fit asseoir en attendant l'arrivée des professeurs. Ceux-ci ne tardèrent pas, et prirent également place.

-Bien, fit faye en croisant les mains d'un air important. Pourriez-vous chacun vous présenter rapidement et nous faire si possible une démonstration de votre pouvoir ? Euh... Aria ?
-Je m'appelle Aria, je suis en cercle un... Je peux faire léviter de petits objets...

Lucas afficha derrière elle le dossier remit par François après sa journée d'intégration.

-Portée maximale, deux mètres. Hauteur maximale, deux mètres. Son rapport temps de lévitation/poids de l'objet est de 2.

Cette unité, inventée par le lycée, était très utilisée par les télékinésistes, de plus en plus nombreux dans le lycée. Un rapport de 2 signifiait qu'elle pouvait en gros faire léviter un verre pendant une vingtaine de secondes.

-Bien, poursuivit Faye. Suivante... Elina... Tu es donc en cercle deux... pourrais-tu nous parler de ton pouvoir ?
-Je peux disparaître... pas invisible, mais me faire oublier, comme un caméléon...
-Alors... si je lis bien, tu peux adopter jusqu'à quatre couleurs ou nuances de couleurs différentes. Mais tu ne maîtrise pas les effets de matières...
-Non, pas encore. C'est pour cela que je suis passée en cercle deux... C'est récent, ça date de la semaine dernière.
-Parfait... Rachel ?
-Je suis en cercle un, et je peux passer à travers les murs... pas tous, mais la plupart. Mon passage en cercle deux est programmé si tout va bien pour dans deux semaines.
-Murs de moins de vingts centimètres d'epaisseur, compléta Lucas en faisant défiler le dossier. Bois et platre, mais ni pierre, ni métal.
-Ce serait parfait, réfléchit faye, si ne nous rendions pas dans un château médiéval... Euh... Corentin ?
-Moi j'suis un warrior.
-Pardon ?
-Force et rapidité multipliée par quatre depuis son arrivée, lut Lucas.
-Ah, d'accord. Et ton cercle ?
-Un.
-C'est ça... fit faye en prenant des notes à toute vitesse. Et pour finir, Marianne !
-Je suis en cercle un... j'agis sur la matière... je peux modifier le poids d'un objet...
-Un objet pesant moins de quatre-vingt kilos, ajouta Lucas. Peut augmenter ou diminuer le poids de 75% du poids de départ.

Faye posa un point final à sa feuille de note.

-Vous pouvez sortir. Nous allons délibérer, et nous vous rappelons dès que la décision est prise !

Tous quittèrent la salle, certains éxités, d'autres pas convaincus. Faye, Lucas et les professeurs présents argumentèrent pendant un petit quart d'heure, puis faye sortit de la salle et haussa la voix.

- La décision est prise ! Partirons sur la mission Come et Nius : Corentin et Marianne ! Vous pouvez aller faire votre valise, un briefing est prévu à dix-huit heures en 0N05 ! Bonne chance !

Le surlendemain, Faye, Lucas et son nouvel ordinateur, Eileen, Corentin, Marianne et Arhur montèrent dans la minibus qui devait les conduires à la gare.
Pas une seule seconde ils ne se doutèrent que, bien dissimulée derrière une fenêtre du second étage, une ombre les observait avec un sourire satisfait.

La voie était libre.
Elle était pouvoir passer à l'action...