Je l'ai senti... Autour de moi, tout semble s'accélérer, et dans sa course, cette masse grouillante semble m'enserrer de plus en plus fort... C'est une prison dont les murs vont finir par m'écraser. De leurs bouches sortent des sons qui s'entremêlent, se mélangent les un aux autres, pour ne former qu'un amas incompréhensible, aussi flou que le sont leurs visages, si lointains... Du fond de mon cœur, je les hais. Babil superficiel, rires plus faux que leurs sourires, venus remplacer les gestes tendres que j'ai connus. Et eux, où sont-ils ? ...
C'est incroyablement désagréable... Cette façon dont ils m'insupportent, entre les hypocrites, les immatures, ceux qui cumulent les deux... Allez vous faire foutre... Vous n'êtes pas mes amis...compris ? Les seuls avec qui je veux être, eux, ne sont plus là, il n'y a qu'elle qui reste à mes côtés et partage ce sentiment... Et les rares autres m'étant sympathiques ne peuvent les remplacer... C'est triste à dire, mais je comprends enfin ce que l'on peut ressentir une fois cet écart creusé... Quand la fin de chacune de ces longues semaines est la seule chose que tu attends vraiment. Quand tu souhaites juste être seul, loin de ces gens, en paix... ...vous me manquez.