-17th Floor - Retrouvailles en Enfer

Petite retranscription d'un passage important du manga, Marine m'a motivée pour faire un peu de guimauve... quoique pas si guimauve que ça... j'espère x) Pas relu, pas corrigé, je précise.



Cela faisait des heures que Kagome cherchait, désespérément, sillonnant les couloirs, ouvrant chaque porte, chaque nouvel essai se soldant par une profonde désillusion. Son amie était morte. De la façon la plus ironique qui soit, sans un mot, en une fraction de seconde... cruelle seconde. Elle était désormais seule, pour le retrouver, elle l'espérait, malgré le temps indéfinissable qu'elle avait déjà passé en ces lieux. Elle devait le voir, coûte que coûte, même s'il fallait, pour cela, perdre l'usage de ses membres ou bien sa raison. La jeune fille ne pouvait se résoudre à l'abandonner, pas maintenant, peu importe les mot qu'il avait pu prononcer et le nombre de fois où il s'était déjà mis en danger ainsi que le reste du l'unité. Les heures continuaient de passer, alors qu'elle ressassait les derniers mots de Yuzuru...

..."cet idiot..."

Les portes défilaient, toutes semblables, aux numéros effacés... toutes semblables, non. Il y avait une double porte, différente des autres. Celle d'u bloc opératoire. Kagome était partagée entre crainte et soulagement : Enfin allait-elle peut être retrouver Yuzuru. Mais dans quel état ? Comme pour lui montrer le chemin vers la réponse, des traces de roues sortaient tout droit de la fabrique à horreurs, et se poursuivaient plus loin dans le couloir, jusqu'à une porte identique à toutes les autres. La  jeune fille retint son souffle et entrouvrit la porte. Une faible lumière éclairait la cellule, lui permettant de distinguer un lit d'hôpital vide ainsi qu'un morceau de miroir accroché au mur et lorsqu'elle ouvrit un peu plus la porte rouillée pour entrer, elle manqua de s'étouffer. Un jeune homme se tenait devant le miroir. Son visage était comme décomposé à la vue de son reflet et ses yeux noisette fixaient avec horreur deux protubérances sur sa tête, semblables à des cornes, tandis que son dos dénudé étaient couvert des mêmes pointes osseuses, cernées de rouge, le long de sa colonne vertébrale. Sa peau, elle, était légèrement grisâtre.

-...Yu...Yuzuru...?

L’intéressé se retourna en tremblant, comme si la voix de la jeune fille lui avait délivré une décharge électrique. Il resta là quelques secondes, le regard hébété, avant de reculer d'un pas :

-N...Non, ne regarde pas ! Cracha t-il.

-Mais Yu...

-Vas-t'en ! Laisse-moi !

Kagome s'avança d'un pas décidé avant de lui donner une gifle magistrale, laissant le jeune monstre sans voix.

-Espèce... d'abruti ! Je t'ai cherché je ne sais combien de temps là dedans... et Hachi est morte...et... je...

Sur le point de pleurer, elle se jeta dans les bras du garçon, qui fondit en larmes :

-Tout est ma faute, je... je suis désolé... tellement désolé... Quelqu'un est même mort par ma faute... et je suis devenu un monstre... Ne me déteste pas... je t'en supplie ! Je t'aime... je t'aime tellement !

-Je savais déjà ça... parce que... moi aussi. Fit-elle, la voix tremblante. Si seulement je t'avais retenu...

Tous deux restèrent ainsi, debout dans cette  pièce sale, seuls dans un lieu dont ils ne pourraient sans doute jamais connaître l'entièreté de ses innombrables vices. Ils se regardèrent un instant, mêlant leurs souffles chauds, avant de joindre leurs lèvres alors que leurs larmes laissaient des sillons clairs sur leurs joues sales. Kagome perdait pied, épuisée, et se raccrocha de toutes ses forces au dos de Yuzuru pour rester debout. C'est alors que la paume sa main droite lui sembla subitement douloureuse, la contraignant à lâcher le garçon. Le jeune homme, qui la tenait toujours par la taille, devint blanc comme un linge : la main de la jeune fille s'était profondément entaillée sur une des plaques émergeant de son dos, si bien que le jeune monstre pouvait sentir le liquide chaud couler le long de sa peau. Il repoussa brusquement la précieuse jeune fille, la lèvre inférieure tremblante sous le choc :

-Ne... ne m'approche pas... je pourrais te refaire du mal ! C'est de faute ! Seulement de ma faute ! Je suis tellement désolé, je...

Le volume de sa voix baissa, et il s'approcha de nouveau de Kagome qui restait sans voix face au garçon. Une fois près d'elle, il se mit à genoux et prit fiévreusement sa main, dont il entreprit de lécher doucement la plaie, alors que les larmes finissaient de perler de ses joues.

-Je te promets... de ne plus jamais te faire de mal. Plus jamais je ne m'enfuirai... murmura t'il en plaquant la main de Kagome sur sa joue grise, avant d'y poser les lèvres.

-...je t'ai retrouvé... lui chuchota la jeune fille.

Tu parlais de guimauve, je crois ? Ce texte est tout sauf cucul (en tous cas, comparé au mien, il est... Vraiment sombre)

Je suis rassurée alors, ça colle à l'ambiance que je voulais rendre^^

Je suis d'accord c'est tout sauf cucul ! L'ambiance colle bien à ce que je m'imaginais de ton manga. Relis le par contre il y a quelques fautes dans le texte.

Bon, j'ai refait une première correction pour corriger les fautes et reformuler certaines phrases vraiment bizarres. Voilà le travail :

Cela faisait des heures que Kagome le cherchait désespérément, sillonnant les couloirs, ouvrant chaque porte, chaque nouvel essai se soldant par une profonde désillusion. Son amie était morte. De la façon la plus ironique qui soit, sans un mot, en une fraction de seconde... cruelle seconde. Elle était désormais seule, pour le retrouver, malgré le danger, la faim, la mort qui empestait l'air, pour s'infiltrer jusque dans sa peau. Elle devait le voir, coûte que coûte, même s'il fallait pour cela risquer sa fragile vie d'humaine. La jeune fille ne pouvait se résoudre à l'abandonner, pas maintenant, peu importe les mots blessants qu'il avait pu prononcer et le nombre de fois où il avait mis bêtement en danger lui et les autres. Les heures continuaient de passer, alors qu'elle ressassait les derniers mots de Yuzuru...

..."cet idiot..." murmura t-elle intérieurement.

Les portes défilaient, toutes semblables, aux numéros effacés... toutes semblables, non. Il y avait une porte différente des autres. Celle d'un bloc opératoire. Kagome était partagée entre crainte et soulagement : Peut être allait t-elle enfin retrouver Yuzuru... mais dans quel état ? En baissant les yeux, elle remarqua des traces de roues qui sortaient tout droit de la fabrique à horreurs, et se poursuivaient plus loin dans le couloir, jusqu'à une porte identique à toutes les autres. La jeune fille retint son souffle et entrouvrit la fameuse porte. Une faible lumière éclairait la cellule, lui permettant de distinguer un lit d'hôpital vide ainsi qu'un morceau de miroir accroché au mur, et lorsqu'elle ouvrit un peu plus la porte rouillée pour entrer, elle manqua de s'étouffer. Un jeune homme se tenait devant le miroir. Son visage était comme décomposé à la vue de son reflet et ses yeux noisette fixaient avec horreur deux protubérances sur sa tête, semblables à des cornes, tandis que son dos dénudé étaient couvert des mêmes pointes osseuses, cernées de rouge, comme une ligne en relief le long de sa colonne vertébrale. Sa peau, elle, était légèrement grisâtre.

-...Yu...Yuzuru...?

L’intéressé se retourna en tremblant, comme si la voix de la jeune fille lui avait délivré une décharge électrique. Il resta là quelques secondes, le regard hébété, avant de reculer d'un pas :

-N...Non, ne regarde pas ! Cracha t-il.

-Mais Yu...

-Vas-t'en ! Laisse-moi !

Kagome s'avança d'un pas décidé avant de lui donner une gifle magistrale, laissant le jeune monstre sans voix.

-Espèce... d'abruti ! Je t'ai cherché je ne sais combien de temps là dedans... et Hachi est morte...et... je...

Sur le point de pleurer, elle se jeta dans les bras du garçon, qui fondit en larmes :

-Tout est ma faute, je... je suis désolé... tellement désolé... Quelqu'un est même mort par ma faute... et je suis devenu un monstre... Ne me déteste pas... je t'en supplie ! Je t'aime... je t'aime tellement !

-Je savais déjà ça... tu me l'as déjà dit, imbécile... Fit-elle, la voix tremblante. ...moi aussi... Si seulement je t'avais retenu...

Tous deux restèrent ainsi, debout dans cette pièce sale, seuls dans un lieu dont ils ne pourraient sans doute jamais connaître l'entièreté de ses innombrables vices. Ils se regardèrent un instant, mêlant leurs souffles chauds, avant de joindre leurs lèvres alors que leurs larmes laissaient des sillons clairs sur leurs joues souillées. Kagome sentait ses forces l'abandonnée, épuisée, et se raccrocha de toutes ses forces au dos de Yuzuru pour rester debout. C'est alors que la paume sa main droite lui sembla subitement douloureuse, la contraignant à lâcher le garçon. Le jeune homme, qui la tenait toujours par la taille, devint blanc comme un linge : la main de la jeune fille s'était profondément entaillée sur une des plaques émergeant de son dos, si bien que le jeune monstre pouvait sentir le liquide chaud couler le long de sa peau. Il repoussa brusquement la précieuse jeune fille, la lèvre inférieure tremblante sous le choc :

-Ne... ne m'approche pas... je pourrais te refaire du mal ! C'est de faute ! Seulement de ma faute ! Je suis tellement désolé, je...

Le volume de sa voix baissa, et il s'approcha de nouveau de Kagome qui restait sans voix face au garçon. Une fois près d'elle, il se mit à genoux et prit fiévreusement sa main, dont il entreprit de lécher doucement la plaie, alors que les larmes finissaient de perler de ses joues.

-Je te promets... de ne plus jamais te faire de mal. Plus jamais je ne m'enfuirai... murmura t'il en plaquant la main de Kagome sur sa joue grise, avant d'y poser les lèvres.

-...je t'ai retrouvé... lui chuchota la jeune fille.