alors, ce texte est pas spécialement là pour être critiqué, c'est un premier jet d'une vision de mon rêve des trois heures de nuit que j'ai réussit à dormir hier.
Du coup, vous pouvez le fracasser si ça vous tente mais bon, c'est facultatif
c'est également, les premiers jets de mon nouveau roman, pour l'instant appelé
" Abney road"
je vous fournis les musiques d'ambiance avec ...
https://www.youtube.com/watch?v=hvrY1mTbslM
https://www.youtube.com/watch?v=El9sDzEYHQA
bonne lecture !
Au départ, il faisait noir et j’avançais a pas prudents sur de la tôle métallique qui faisait résonner mes pas dans un couloir plutôt haut de plafond compte tenu de la résonnance. Les mains tendues devant moi pour tenter de me repérer, j’avais entrouvert la bouche pour tenter de retrouver mon calme. Mon cœur battait tellement fort que je l’entendais tonner dans oreilles. Il faisait froid et, entre deux souffles, je frissonnais.
Soudain, mes doigts heurtèrent quelque chose de lisse et légèrement plus chaud que la normale. On aurait dit… Une sorte de vitre. « Si seulement il pouvait y avoir un peu de lumière… » Songeais-je.
C’est alors, venu de nulle part, comme si on avait pu lire dans mes pensées que le néon au plafond s’alluma dans un fracas électrique. Mes yeux se levèrent au ciel et mes hypothèses se confirmèrent au fur et à mesure que j’explorais la pièce : le plafond était bien a une dizaine de mètres au-dessus de moi, les murs écaillés de leur peinture grise et tous ces tuyaux qui les longeaient et qui laissaient échapper a quelques endroit, quelques gouttes d’eau formant des flaques sur le sol métallique. Mes yeux redescendirent au niveau de la vitre que j’avais précédemment heurté.
Je découvrais alors avec stupéfaction, que ce n’était que la façade d’une lugubre vitrine : à l’intérieur, assis les uns à côtés des autres, sur des tabourets, les silhouettes respectives de chacun des habitants du village. Leur corps semblait étrangement réel, leurs yeux dans le vague, inanimés comme des poupées de porcelaine. Je n’avais pas connu plus effrayant que de voir cela. Ma respiration se bloqua alors que je voyais, au-dessus de chacune des têtes des silhouettes, inscrit sur des petites plaquettes dorées clouées dans le velours rouge de la vitrine, les chiffres qui composaient l’année prochaine ainsi que leur nom. Je fis un pas en arrière ; mes pieds heurtèrent un câble qui était relié à un ordinateur typée science-fiction, munit de plusieurs écrans, câblé de partout, lui-même relié à cette vitrine.
C’est alors que je compris : Devant moi se tenaient des robots, copies exactes des habitants d’ Abney Road et l’ordinateur n’était là que pour leur insuffler la vie et les programmes qui les animeraient. Rien de cette ville n’était réel alors… Rien appart…
La peur me saisit et je reculai de plusieurs pas en arrière avant que mon dos ne heurte une autre vitre. Je me retournais brusquement et ce que je craignais venait de prendre forme sous mes yeux.
« Ethan, version 2016 »
Mes mains se posèrent sur la vitre tandis que j’approchais mon visage le plus près possible de cette copie de celui à qui j’avais tout confié. Lui aussi n’était que programme informatique et lignes de codes. Mes jambes s’effondrèrent sur elles-mêmes et je tombais à genoux face à cet odieux spectacle. Comment Olympe avait-elle pu… J’entendis alors des coups de feu :
« - Elle est là ! Ne la laissez pas s’enfuir ! »
Je me relevais brusquement, mes yeux bruns embués de larmes, cherchant du regard une sortie.
La vitrine de verres se mit alors à chanceler et dans le fracas qu’elle fit en heurtant le sol, une main agrippa mon avant-bras et l’attira vers la sortie, harmonisé d’une voix qui criait :
- COURS !