Les plumes noires
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Les plumes noires

Forum de la session 2012/2013 de l'ACF des Plumes noires
 
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 abney road

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AuteurMessage
Kim
Hunger Games
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Kim


Messages : 162
Date d'inscription : 03/09/2012
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Localisation : DANS TON CARTABLE !!!

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MessageSujet: abney road   abney road EmptyDim 10 Nov - 21:37

alors, ce texte est pas spécialement là pour être critiqué, c'est un premier jet d'une vision de mon rêve des trois heures de nuit que j'ai réussit à dormir hier.
Du coup, vous pouvez le fracasser si ça vous tente mais bon, c'est facultatif Wink

c'est également, les premiers jets de mon nouveau roman, pour l'instant appelé
" Abney road"

je vous fournis les musiques d'ambiance avec ...

https://www.youtube.com/watch?v=hvrY1mTbslM

https://www.youtube.com/watch?v=El9sDzEYHQA

bonne lecture !


Au départ, il faisait noir et j’avançais a pas prudents sur de la tôle métallique qui faisait résonner mes pas dans un couloir plutôt haut de plafond compte tenu de la résonnance. Les mains tendues devant moi pour tenter de me repérer,  j’avais entrouvert la bouche pour tenter de retrouver mon calme. Mon cœur battait tellement fort que je l’entendais tonner dans oreilles. Il faisait froid et, entre deux souffles, je frissonnais.
Soudain, mes doigts heurtèrent  quelque chose de lisse et légèrement plus chaud que la normale. On aurait dit… Une sorte de vitre. « Si seulement il pouvait y avoir un peu de lumière… » Songeais-je.
C’est alors, venu de nulle part, comme si on avait pu lire dans mes pensées que le néon au plafond s’alluma dans un fracas électrique. Mes yeux se levèrent au ciel et mes hypothèses se confirmèrent au fur et à mesure que j’explorais la pièce : le plafond était bien a une dizaine de mètres au-dessus de moi, les murs écaillés de leur peinture grise et tous ces tuyaux qui les longeaient et qui laissaient échapper a quelques endroit, quelques gouttes d’eau formant des flaques sur le sol métallique. Mes yeux redescendirent au niveau de la vitre que j’avais précédemment heurté.
Je découvrais alors avec stupéfaction, que ce n’était que la façade d’une lugubre vitrine : à l’intérieur, assis les uns à côtés des autres, sur des tabourets, les silhouettes respectives de chacun des habitants du village. Leur corps semblait étrangement réel, leurs yeux dans le vague, inanimés comme des poupées de porcelaine. Je n’avais pas connu plus effrayant que de voir cela. Ma respiration se bloqua alors que je voyais, au-dessus de chacune  des têtes des silhouettes, inscrit sur des petites plaquettes dorées clouées dans le velours rouge de la vitrine, les chiffres qui composaient l’année prochaine ainsi que leur nom. Je fis un pas en arrière ; mes pieds heurtèrent un câble qui était relié à un ordinateur typée science-fiction, munit de plusieurs écrans, câblé de partout, lui-même relié à cette vitrine.
C’est alors que je compris : Devant moi se tenaient des robots, copies exactes des habitants d’ Abney Road et l’ordinateur n’était là que pour leur insuffler la vie et les programmes qui les animeraient. Rien de cette ville n’était réel alors… Rien appart…
La peur me saisit et je reculai de plusieurs pas en arrière avant que mon dos ne heurte une autre vitre. Je me retournais brusquement et ce que je craignais venait de prendre forme sous mes yeux.
« Ethan, version 2016 »
Mes mains se posèrent sur la vitre tandis que j’approchais mon visage le plus près possible de cette copie de celui à qui j’avais tout confié. Lui aussi n’était que programme informatique et lignes de codes. Mes jambes s’effondrèrent sur elles-mêmes et je tombais à genoux face à cet odieux spectacle. Comment Olympe avait-elle pu… J’entendis alors des coups de feu :
«  - Elle est là ! Ne la laissez pas s’enfuir ! »
Je me relevais brusquement, mes yeux bruns embués de larmes, cherchant du regard une sortie.
La vitrine de verres se mit alors à chanceler et dans le fracas qu’elle fit en heurtant le sol, une main agrippa mon avant-bras et l’attira vers la sortie, harmonisé d’une voix qui criait :
- COURS !


Dernière édition par Kim le Ven 29 Nov - 23:01, édité 1 fois
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Kim
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MessageSujet: Re: abney road   abney road EmptyVen 29 Nov - 22:53

musiques : https://www.youtube.com/watch?v=kD8LcP3m8fg

https://www.youtube.com/watch?v=covY9hzGGZQ



J’ignorai que l’on pouvait avoir aussi peur de toute sa vie. J’ignorais également qu’une peur pareille débloquait les verrous psychologiques et physiques d’une personne.  J’étais à la fois prise dans l’élan de ce bras qui me tirait vers la sortie, et poussée par l’adrénaline diffusée dans mon sang par cette irrésistible envie de fuir. Nous quittâmes le parc à une vitesse fulgurante et nous retrouvâmes rapidement à nous faufiler dans les ruelles sombres, nos chaussures claquant sur les pavés de pierre violette dans un fracas humide due à la pluie qui s’abattait sur le village.
- Vite, à l’horloge !
J’obéis immédiatement, courant à toute vitesse dans cette direction.  Des bruits d’armes à feu  et de cris nous fîmes accélérer si bien que je ne sentais plus mes jambes. Mon béret s’envola dans la vitesse, libérant mes cheveux bruns collants sous la pluie, rendant la course d’avantage pénible. L’eau coulait dans mon cou, me donnant des frissons à chaque filet de vent rencontrant ma nuque.
Nous arrivâmes enfin à la grande tour sur la place du village qui était décorée par l’immense horloge de la ville. Celle-ci sonna dix heures. Dix heures du soir.
Nous étions dans un noir complet.  Seul les quelques lampadaire et la lumière de la lune permettait de nous diriger dans ce labyrinthe de maisons en crépi jaune qui prenait une couleur safran une fois détrempé. Nous tournâmes plusieurs fois, avant de nous retrouver devant l’hôtel de ville. Notre course se stoppa net.
- Je sais où on peut se cacher. Suis-moi !
- Mais… Protestai-je à bout de souffle
- Ils sont de l’autre côté, COUREZ !
Entendant la voix d’Olympe, furieuse, j’obéis immédiatement à l’ombre qui tenait mon avant-bras depuis  la fête foraine et qui, venait également de me sauver la vie.
Elle me conduit dans une ruelle plus étroite que toutes celles que nous avions traversées, et au détour d’une maison, elle m’engouffra dans un recoin dans le mur, qui était en fait un conduit d’aération bloqué par une vieille grille rouillée. L’ouverture était pile juste pour deux personnes. Il fallait juste se serrer pour pouvoir refermer la grille. Collée contre l’inconnu qui venait de me trainer dans toute la ville pour m’empêcher de devenir un pantin truffé de plomb, je tentais de reprendre mon souffle, roulée en boule sur moi-même. Je tentais également d’oublier tout ce que j’avais pu voir au parc…
La pluie redoublait d’intensité, j’entendis alors chuchoter :
- Ça devrait les arrêter un bon moment. Ces foutus robots ne supportent pas la pluie trop forte…
Cherchant à savoir qui venait de parler, je tournais le regard vers son visage. Mon sang ne fit qu’un tour :
- ADRIEN ?!
Brusquement, il vint plaquer sa main sur ma bouche pour me faire taire, si bien que mon dos vint de plaquer sur son torse trempé par la pluie. La fraîcheur m’arracha un frisson. Décidément, cette ville m’en aura fait voir de toutes les couleurs : des habitants robots, un parc d’attraction renfermant des secrets vieux de dix ans, et maintenant, un muet qui se met à parler…
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