La gentillesse... j'en avais fait mon mot d'ordre. Je voulais voir les gens sourire, je pensais que ça me suffisait. Bernée, abusée, trahie, je positivais malgré tout. Peut être n'avais-je pas conscience de la douleur que j'endurais...
Mais à présent, je vois une personne chère dans mon cœur souffrir de la même façon, parce qu'elle est trop clémente... et je prends enfin conscience de la douleur que cela représente. C'est déchirant, c'est affreux. Parce que le simple "non" semble demander de gravir des montagnes parfois...
J'ai vu la souffrance d'un autre angle, la souffrance d'un autre. Et maintenant je vois l'étau qui me menace et me serre déjà... encore une fois, des "amis" se sont joués de moi... encore une fois j'ai été un faire-valoir... et je ne peux que lui en parler, parce que nous nous comprenons, en quelque sorte. Au moins, si cet élan de lucidité peut me sortir de ce piège, ça n'aura pas été vain... Reste seulement ce sentiment amer, ce goût répugnant dans ma bouche. Il n'est pas trop tard pour crier la vérité.
Tout ira bien, à présent. C'est une promesse à moi même... vous saurez tôt ou tard ce que je pense...