La vie est une chienne (engageant, je sais)

Je suis venue, j'ai vu, j'ai vaincu.

HAHAHAHAHAHAHAHA. ...si seulement.

Durant des mois, je me suis torturée, j'ai perdu pied, je suis tombée et retombée, et pour quoi ? Rien. Aucune évolution, je reste au même point de départ, cette part de solitude creusée dans mon coeur. Ironie du sort, tous les autre oiseaux chantonnent gaiement, et me percent les tympans chaque nouveau jour, pendant que dans ma bulle de verre, séparée de ce monde qui n'est pas ma place, j'observe un spectacle aussi écœurant qu'iritant. Il est beau, le printemps ! Il n'y a que les cerisiers et les rares humains restants auxquels je puisse parler sans que ce sifflement strident revienne agresser mes oreilles.

J'ai d'abord cru à de la jalousie, je m'en suis mordu les doigts, avant de comprendre que ce n'était autre chose qu'un profond malaise... où est passé le monde que je connaissais ? Où sont partis les gens ? Pourquoi ce sentiment d'isolement ? Et enfin... "Ne puis-je donc même pas rêver ? J'ai du me perdre en chemin... ou alors, c'est le chemin qui m'a fuie... car le monde que je connaissais n'est plus là. Je me demande quand je m'en suis éloignée. À présent, tout me semble inconnu, étranger, mis à part les visages que je continue de reconnaitre dans la brume.

Une colère inconnue se mêle à une profonde mélancolie, un vertige étrange, comme celui du voyageur égaré, et il n'y a pas de carte, aucun repère, juste une porte ouverte sur des étendues émeraude et un vent de liberté, qui m'appelle, encore et encore, loin des oiseaux, loin des mirages, loin de la solitude.

" N'oublie pas, il y a toujours quelque part, quelqu'un qui est là pour toi, tant que tu t'en souviens, tu n'es pas seul". Magica Quartet.

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Bon. Je vais être très claire. Mes yeux sont PARFAITEMENT ouverts. Le problème, c'est vous. Je ne me sens juste pas à ma place et... vous me déprimez. Pas que je vous déteste, mais en l'espace de quelques semaines vous êtes devenus absolument.... irritants. Alors non, je n'ai pas besoin d'une psychologue, et je ne suis pas une petite peluche fragile. Sachez que j'en parle déjà assez. Je ne vais pas me froisser avec vous, sinon ça va vraiment me faire chier et je risque d'être très desagreable. Bref, j'espère que c'est clair, maintenant, sinon je peux vous faire un dessin.

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Je ne t'ai jamais demandé de changer. Toi ça va, t'en a rien à foutre, t'as ton petit monde. On a pas le droit d'en avoir marre de cette impression que le groupe part en couille ? On a pas le droit de se sentir à l'écart, de pas reconnaitre les amis qu'on avait, avant toutes ces conneries... Et je t'ai déjà dis QUE J'ALLAIS BIEN. Merde. C'est pas possible, tu piges rien, mon dieu ! À ton avis, pourquoi je suis distante ces derniers temps ?! Je suis intolérante, égoïste et une geignarde, c'est ça ? Très bien, ça s'ajoutera à "manipulatrice", comme tu m'as si bien dit l'année dernière. Je suis une personne affreuse, je sais.