Il y a tout qui s'effondre. Lentement, surement, mon monde change. Petit à petit, il se désagrège pour laisser place à la nuit. Et dans la nuit profonde où mes proches m'entraînent reste une lumière, la tienne. A laquelle je me raccroche tout en essayant de garder la tête haute. Mais pourquoi je fais ça ? Derrière mes sourires tu vois l'inquiétude, dans mes absences tu vois se dessiner mon angoisse. Tu me connais, tout simplement, et même démuni tu m'aides. Tu es sublime, le sais-tu ?
Pourtant j'ai envie de crier.. De crier à quel point je les hais, à quel point je ne peux rien faire, à quel point ils n'ont pas à m'accabler avec leurs problèmes d'adulte. Bon, aller, zen, respire... Non mais merde, mais pourquoi ? POURQUOI ? Ils sont pas foutus de se démmerder... Genre vraiment pas capable de cela ? Bizarrement, c'est dans des moments comme cela qu'ils oublient de sortir leur fameux «tu es une enfant, tu ne peux pas comprendre.. » ou tu ne peux pas, tout simplement.
Appliquez le encore maintenant, laissez moi partir, loin, loin de tout ça et ENFIN passer UNE année TRANQUILLE. Non, ce n'est toujours pas possible. Bon, et bien, je n'ai plus qu'à vous écouter. Et à sourire. Et à encore rester forte pour vous.. C'est pas comme si c'était une habitude, après tout.
Mais toi, toi, merci d'être là.